El Ministerio Del Tiempo S01E04: Una negociación a tiempo (2015)
Titre original : Une négociation à Temps (en temps et en heure).
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 16 mars 2015 sur RTVE ES.
Sorti en blu-ray espagnol le 29 avril 2015 (multi-régions, espagnol seulement).
Annoncé à l'international sur NETFLIX INT.
Annoncé en France le 29 septembre 2024 sur SYFY FR.
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Rodolfo Sancho, Aura Garrido, Nacho Fresneda.
Madrid, 2015. Une voiture de luxe avec chauffeur dépose devant le Ministère du Temps un homme de grande taille en manteau et costume cravate, portant une serviette noire. L’homme retire ses lunettes de soleil, puis avance en direction de la porte décrépite et taguée. Il s’arrête devant la porte, regardant dans l’objectif de la caméra de surveillance installée à l’entrée, dont l’objectif luit d’un éclat rouge. Salvador Marti, le sous-secrétaire à la tête du ministère du Temps, est à son bureau, à parcourir le papier que vient de lui remettre sa secrétaire, Angustia. Il soupire : quelle barbarie ! Puis explique : l’inspecteur des finances leur réclame la facture de la TVA pour l’achat de pourpoints (à l’époque du haut Moyen-Âge…) – est-ce cet homme ignore qu’au 16ème siècle la TVA n’existait pas ?
Angustia sourit : l’inspecteur est un nouveau, il s’habituera. Marti soupire à nouveau, mais le téléphone à cadran sur le bureau se met à sonner. Il décroche – surpris, demande si c’est certain, puis demande à ce qu’on envoie l’homme à son bureau. Devant l’air soucieux de son chef, Angustia demande si quelque chose est arrivé. Marti hésite, puis explique à sa secrétaire qu’ils ont à leur porte quelqu’un avec une citation à comparaître en justice à son nom, en tant que premier responsable du Ministère. Angustia ôte ses lunettes : c’est impossible – le Ministère du Temps est un secret d’État. Marti confirme et se lève : c’est ce qu’il croyait jusqu’alors. Marti va aux fenêtres qui donnent sur le cloître sur lequel donne la porte d’entrée du Ministère, et voit entrer à pas lents l’homme au manteau et à la serviette. Ce dernier regarde dans la direction du bureau – et fixe soudain Marti, impassible.
L’homme est entré dans le bureau de Marti et lui a remis sa carte : il se nomme Aaron Stein c’est le directeur du service des litiges de l’agence Locker, Garner & Stein, de New-York. Marti commence par demander confirmation de l’identité de Stein, qui se contente de regarder autour de lui. Marti demande alors ce qui amène Stein. Stein finit par répondre : il vient défendre les intérêts des descendants direct du Rabbin Abraham Levi, l’auteur du Livre des Portes – et de demander confirmation à Marti que le nom lui dit bien quelque chose. Marti confirme.
Comme un silence suit, Stein demande à ce que Marti ne commence pas à jouer avec lui. Comme Marti ne répond toujours rien, Stein reprend : le Livre des Portes est à l’origine du Ministère. Marti demande alors comment Stein en sait autant au sujet du Ministère. Stein répond qu’il a de très bonnes sources, aussi bien dans son pays que dans celui de Marti. Puis il demande à reprendre, et Marti fait signe de la main de poursuivre. Stein poursuit donc : Abraham Levi est entré librement au service de la Reine Isabelle la Catholique en échange de sa protection – Stein suppose que Marti connait la suite de l’histoire. Marti répond qu’il la connait…
1491. La reine demande à Abraham Levi ce qu’il voulait d’elle ; Levi répond qu’il veut la protection de la reine pour lui et sa famille – et en échange il offre l’œuvre de toute sa vie ; et de tendre un grimoire noirci, le Livre des Portes – dont une partie a brûlé, car Levi l’a sauvé de l’incendie de la Synagogue. La Reine feuillette le grimoire et arrivée à une page de présentant une sorte de fleur, elle commente qu’elle ne voit que des gribouillis et des chiffres – et Levi lui explique qu’il s’agit des clés des portes du Temps : grâce à elles, la Reine peut désormais voyager à travers le Temps. Incrédule, la reine veut rendre à Levi son grimoire : c’est impossible. Levi soutient que non. Puis il ajoute que sur la main droite de la reine, il y a une cicatrice qu’elle s’est faite la première fois qu’elle a tiré à l’arc – c’était à Aranda et elle avait neuf ans.
La reine est impressionnée : cela, personne ne le sait. Levi poursuit : la reine pleurait quand elle a vu sa main blessée – et quelqu’un qui passait par là a soigné sa main – en fait, Levi lui-même au même âge qu’à celui où il parle à la reine en 1491 – avec un onguent de la racine du Traitre (orcanette des teinturiers). Alors la reine Isabelle reconnait Levi, et Levi confirme, et comprend que Levi avait alors le même âge qu’à l’époque où elle n’était qu’une petite fille – soit trente années auparavant : c’est de la magie ! Levi répond que lorsque la Science est en avance sur son temps, toujours on la qualifie de magie : ce qu’il offre à la reine, c’est de devenir la Reine du Temps, et il ne demande en échange qu’une miette : la protection de sa famille.
En 2015, Stein rappelle à Marti : la Reine promit sa protection à Levi, et à sa famille – mais elle ne tint pas sa promesse, et le rabbin Levi fut condamné à mourir sur le bûcher par la Sainte Inquisition. Marti répond que Stein est bien informé, mais il a une question : pourquoi une plainte seulement à cette heure ? Stein répond que des documents jusqu’alors inconnus ont été découverts… Il sort une chemise cartonnée de sa serviette, et ouvre la chemise… Comme la lettre de protection signée de la reine Isabella elle-même, et la sentence du tribunal d’Inquisition.
Et ayant remis copie des deux documents à Marti, Stein se renfonce dans son fauteuil : Marti comprendra que ses clients exigent que justice leur soit rendue. Marti réplique sans se troubler qu’il s’est depuis écoulé cinq siècles : un étudiant de première année en Droit saurait que les faits sont prescrits. Stein réplique avec encore plus d’aplomb que cinq siècles, cela fait aussi beaucoup pour conserver le droit de garder un secret tel que celui du Ministère du Temps. Marti sourit et ôte ses lunettes : Stein ne recherche pas la Justice, il veut de l’argent. Stein répond : cent millions de dollars et le retour immédiat du livre aux héritiers d’Abraham Levi. Marti se lève : cent millions pour dommages irréversibles à une personne, n’est-ce pas un peu beaucoup ?
Stein répond qu’ils ne parlent pas que d’une seule personne, ils parlent d’un secret, et demande à Marti combien le gouvernement aurait payé Wikileaks pour l’empêcher de divulguer ses secrets ? Puis Stein se lève : comme Marti a pu le lire dans la citation à comparaître, il a cinq jours pour donner sa réponse. Marti demande alors ce qui arrivera s’il ne répond rien. Stein répond qu’alors le lendemain, le Ministère du Temps aura cessé d’être un secret. Puis Stein tend la main à Marti et rappelle : cinq jours, pas un de plus. Marti refuse de serrer la main à Stein, qui s’en va, lui donnant rendez-vous pour le cinquième jour au matin.
Stein parti, Angustias parait dans l’encadrement de la porte du bureau ; Marti ordonne à sa secrétaire de convoquer immédiatement la patrouille d’Amélia Folch. Angustias objecte à son chef qu’il leur a donné deux jours de vacances. Marti réplique qu’alors il révoque ces deux jours de vacances.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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