Lucid Dream, le film de 2017  Feu orange cinéma

Lucid Dream 2017
루시드 드림 (loo-si-deu deu-lim).

Sorti en Corée du Sud le 22 février 2017.
Diffusé en France depuis le 1er juin 2017 sur NETFLIX FR.

De Kim Joon-seong-I (également scénariste) ; avec Soo Go, Ho-jin Chun, Suk-ho Jun, Hye-jeong Kang, Kim Kang-Hoon.

Pour adultes et adolescents.

Une voiture roule en direction de la ville long d’un pont avec voie ferrée. Sur le siège arrière de la voiture avec chauffeur, un homme, le directeur Park, interpelle son voisin, un homme plus jeune, son employé, le journaliste Dae-Ho Choi. Selon le premier, on ne change pas le monde juste en disant la vérité – Dae Ho a plus de trente procès sur le dos, il est encerclé par ses ennemis – qui l’a applaudi lorsqu’il a semé la discorde ?

Dae Ho répond sans regarder l’autre homme qu’il s’est applaudi lui-même et que Park a été applaudi grâce à lui. Park lui demande alors qui prendra soin de Min-Woo s’il lui arrive quelque chose. Cette fois Dae-Ho regarde Park quand il lui demande quel rapport son fils a avec tout cela. Park rétorque que le fils de Dae Ho n’a pas de mère : s’il arrive quelque chose à Dae-Ho, Min-Woo sera orphelin. Dae-Ho, écœuré, remercie Park de s’inquiéter pour lui et sa famille. Park insiste : quand on menace des gens riches, il faut craindre pour sa sécurité. Leur voiture arrive au bas de l’immeuble abritant les bureaux du procureur de Séoul – où les journalistes se sont massés pour les photographiés. Park s’indigne : Dae-Ho a beau être journaliste lui-aussi, ses pairs ne prendront pas sa défense. Dae-Ho lui regarde une photo de lui et de son fils sur son smartphone.

L’arrivée de Dae-Ho Choi est retransmise en directe à la télévision, et l’envoyée spéciale rappelle que c’est le journaliste qui a dénoncé l’existence des fonds secrets de la corporation Jaekyung. Dans le vaste appartement de sa tante, le petit garçon en train de jouer accoure pour voir son père apparaître sur l’écran plat de la télévision haute définition. Comme les journalistes demande à Dae-Ho s’il admet avoir eu tort, celui-ci répond qu’il est venu pour recevoir des excuses – car le devoir d’un journaliste n’est-il pas de dire la vérité au nom de la Justice ? Resté dans la voiture, son patron pousse un gros soupir.

Plus tard, Dae-Ho rentre chez lui, avec sur le siège du passager un journal faisant sa une sur l’acquittement du président directeur général Tae-Yung Kim de la corporation Jaekyung. Comme son père arrive, le petit garçon demande si sa tante viendra avec eux, mais ce sera pour une autre fois. Comme la tante demeure si tout s’est bien passé, Dae-Ho répond que cela n’a pas d’importance. Puis le petit garçon lui offre une boite de gâteau. Alors Dae-Ho remarque un sparadrap décoré au poignet du petit garçon et se fâche contre la tante, qui explique que l’enfant est tombé en jouant : il lui avait dit qu’il ne fallait pas que le petit garçon saigne. Puis il baisse le ton et reformule : il voulait juste dire qu’il fallait faire attention. Le petit garçon s’impatiente : il veut aller maintenant au parc d’attraction. Dans la voiture le petit garçon demande si son père est fâché parce qu’il est tombé. Dae-Ho assure que non et lui offre des petites voitures.

Ils visitent le parc d’attraction, descendent les toboggans aquatiques, montent dans la grande roue, s’amuse à voir les gens en costume d’animaux. Dae-Ho remarque alors un homme qui les photographie. Il l’interpelle pour lui demande ce qu’il fait et remarque que l’homme aurait pu demander une permission. Le photographe s’excuse et lui promet d’envoyer ses photos. Puis comme il revient retrouver son petit garçon, il est bousculé et le perd de vue – mais le retrouve assis sur le bord d’une fontaine.

Min-Woo demande alors à son père si sa mère travaille vraiment en Amérique. Dae-Ho assure que oui, puis demande à l’enfant si sa mère lui-manque. L’enfant demande alors si Dae-Ho va aussi partir travailler en Amérique. Dae-Ho assure que non et qu’il restera toute sa vie avec son garçon, qui réclame alors un autre tour de manège. Comme Dae-Ho veut photographier avec son portable le petit garçon sur le cheval de bois, son téléphone sonne. Il ne décroche pas, mais comme il lève les yeux, l’enfant a disparu. Il veut courir, mais il est paralysé. Comme il baisse les yeux, il voit une longue épingle qui dépasse de sa jambe à la hauteur du genou. Puis sa vue se trouble, et pris de vertige, il s’écroule…

Trois ans tard, et après avoir agressé un membre du congrès, et que la cellule de police dirigée par Jo Myung-chul à la recherche de l’enfant n’a retrouvé aucun indice, Dae-Ho distribue une pile de photos de son petit garçon disparu. Nous sommes désormais en période électorale, et nul autre le président directeur général de la Jyaekyung, Jun-Ho Kim se présente aux élections. Alors que celui-ci est en train de faire campagne sur un marché, Dae-Ho l’attaque à nouveau. Le journaliste est bien sûr poursuivi par le service de sécurité à travers les petites ruelles. Ailleurs, un autre homme chauve en costume est poursuivi par des hommes en jeans et veste de cuir – la police. Alors le chef de la cellule de police le surprend, et le chauve le menace d’un couteau, le policier rosse le criminel.

De retour, au commissariat, l’assistant annonce àJo Myung-chul que le commissaire Lee veut classer l’affaire la disparition de Min-Woo. Jo Myung-chul refuse : il ne veut pas que Dae-Ho craque. Il retrouve ce dernier dans son bureau.
Jo Myung-chul commente : d’abord président directeur général, ensuite chef de parti, puis candidat au congrès. Abattu, Dae-Ho répond qu’il n’a reçu aucune demande de rançon, qu’il doit enquêter sur ses ennemis et que le mieux est de retrouver son petit garçon, car il sait qu’il est vivant. Dar-Ho supplie le policier de ne pas abandonner l’enquête, puis s’en va.

Chez lui, il ressasse les derniers mots de son petit garçon et sa promesse de rester avec lui toute sa vie, puis il fait une recherche sur Internet « comment retrouver son enfant disparu » il découvre un article sur un laboratoire qui aurait réussi à retrouver un kidnappeur grâce aux rêves lucides, et remontant les articles, identifie une spécialiste, la doctoresse So-Hyun. Dae-Ho prend contact avec la doctoresse et la supplie. Celle-ci répond qu’elle ne se sert du rêve lucide que pour la thérapie, qu’il y a un risque d’effets secondaires et qu’il pourrait avoir une attaque cérébrale. Comme elle va refuser, Dae-Ho frappe du poing sur la table : elle n’ aucune idée de ses souffrances. Il demande alors pitié.

So-Hyung cède. Dae-Ho se retrouve donc dans le laboratoire de la doctoresse, qui lui explique ce qu’est un test de réalité : il devra regarder sa montre ou une horloge – les aiguilles avanceront sauf celles des secondes – et saura qu’il est en train de rêver. Puis elle lui tend un petit appareil avec un bouton et une lumière : pour se réveiller, il appuie sur le bouton et la lumière stimule son cerveau. De toute manière, il y a un minuteur qui le réveillera automatiquement au bout de dix minutes – au-delà, l’expérience deviendrait dangereuse.

Puis elle lui fait une injection, et il s’allonge avec des électrodes sur la tempe pour mesurer son activité cérébrale. La doctoresse lui dit alors de penser à son souvenir, et d’imaginer qu’il se réveille dans ce rêve – de se détendre. Il pourra alors revisiter son souvenir… Alors Dae-Ho se réveille à nouveau dans le parc d’attraction, trois ans auparavant, avec son petit garçon… il consulte sa montre et constante qu’il est bien en train de rêver.

***

Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr

***