Seuls (2017)
Ne pas confondre avec le film Alone / Seuls (Don't grow up) de 2015
Sorti en France le 8 février 2017.
Sorti en blu-ray français le 13 juin 2017 (français DTS-HD MA 5.1 / 2.0 ; commentaire audio ; piste audiodescriptive ; sous-titres français).
De David Moreau (également scénariste) ; sur un scénario de Guillaume Moulin ; d'après la bande dessinée de Bruno Gazzotti et Fabien Vehlmann ; avec Sofia Lesaffre, Stéphane Bak, Jean-Stan Du Pac, Paul Scarfoglio, Kim Lockhart, Thomas Doret, Renan Madelpuech, Renan Prevot, Inès Spiridonov, Jeanne Guittet, Kamel Isker.
Pour adultes et adolescents.
Tandis que le vent souffle, Leila, une jeune femme en proie à la panique se répète de se concentrer : elle est seule au volant désormais et il n’y a plus personne pour l’aider – c’est sûr, c’est mieux comme ça, elle n’a besoin de personne, elle ne doit penser qu’à la route. De fait, la jeune fille fait une course de kart de nuit, le visage masqué par un casque rouge à tête de mort blanche. La route est mouillée, elle fait un écart et se gare tandis que les autres pilotes continuent de filer, et qu’un haut-parleur annonce l’ordre d’arrivée d’une liste de noms et leurs chronométrages respectifs.
Toujours la nuit, dans un pavillon de banlieue : Leila est affalée dans un fauteuil devant la télévision du salon. Le journal télévisée en continu annonce un nouveau rebondissement dans l’affaire Bertier – un nouveau suspect : plus de dix ans après la mort du fils de l’homme d’affaire, un tibia humain a été retrouvé par un joggeur au bord de la rivière Teule, et des études sont actuellement en cours pour savoir s’il appartient ou non à...
La mère de Leila s’étonne : elle n’a encore rien mangé. Leila remercie sa mère mais assure que son yaourt ( ?) lui suffira. C’est alors au tour de son père d’insister : Leila est sûre de vouloir dîner avec ça ? Leila ne répond pas et zappe : un reportage sur la fête foraine et le cirque Bartolli montrant l’attraction Skyfall – les forains s’installent pour le mois de septembre... La mère de Leila annonce alors à sa fille qu’ils voudraient partir quelques jours, car – renchérit le père, ils se disaient que ce serait peut-être une bonne idée de passer quelque temps ensemble.
Leila demande alors pour un certain Aysam. La mère de Leila répond qu’ils ont eu une mauvaise nouvelle : Aysam est en chambre stérile, le père de Leila pourra passer le voir, mais Leila et sa mère n’auront droit qu’à une visite par semaine et ils ne pourront pas entrer. Plus tard Leila entre dans la chambre vide de son frère et s’assied sur le lit. Elle l’imagine sous respirateur seul dans sa chambre d’hôpital le jour – et Leila s’entend à nouveau lui dire qu’elle allait gagner, elle aurait pu le jurer.
Le lendemain, le réveil radio annonce des bonnes nouvelles, quand même : on est le vendredi 9 janvier et le week-end arrive... Leila pousse un juron en se levant. Dans le train surpeuplé, un bébé pleure et elle soupire. C’est sport ce matin-là et toute la classe court, Leila avec sa meilleure amie, Sophie, qui a son smartphone à la main parce qu’ « il » n’a toujours pas liké sa photo. Puis devant le manque d’intérêt de Leila, Sophie se plaint que tout ce qui intéresse Leila, c’est les grosses voitures, les gros moteurs et les grosses... et de mimer une fellation en criant fort. Leila veut prendre de l’avance, mais comme son amie s’est figée et l’appelle, elle revient sur ses pas : Jade, une de leur camarade grande et brutale étrangle à terre un garçon, Max, pour lui faire manger la terre.
Leila veut intervenir, Sophie veut qu’elles s’en aillent, Max la supplie de ne pas intervenir, et Jade ordonne à Leila de « se casser », la traitant de bouffonne – plus bouffonne que son frère. Comme Leila somme Jade de s’expliquer, Jade commence à se moquer des difficultés à respirer du frère de Leila. Leila se jette alors sur Jade. Jade essaie d’enfoncer les yeux de Leila, Leila sèche Jade d’un coup de poing en plein visage. Puis comme Jade est à terre et que Sophie crie d’arrêter, Leila balance un coup de pied à Jade encore à terre.
Comme Leila veut partir du lycée, Sophie la rattrape : si Leila ne veut pas se faire virer, il faut qu’elle aille raconter ce qui s’est réellement passé, Jade n’aurait jamais dû dire ça, ils comprendront, c’est sûr. Leila répond sans se retourner que c’est gentil mais elle a besoin de prendre l’air. La sonnerie du début des cours suivants retentit. Leila est sortie du Lycée, remonte dans le train, marche dabns al rue où tout le monde klaxonne, se rend à la fête foraine, le stand de tir, et elle abat des ballons à la carabine à plomb. Plus tard, la nuit tombe, et un garçon la drague – elle ne répond même pas et les garçons s’insultent les uns les autres.
Désormais il fait nuit noir, le smartphone de Leila indique que sa mère essaie de la joindre, mais elle ne répond pas ; la fête foraine bat toujours son plein et elle monte dans un nouveau manège et comme les rangées de fauteuils tanguent et virvoltent, Leila retrouve le sourire. Le lendemain matin. Leila se réveille dans son lit, tandis qu’un silence absolu règne dans le quartier, absolument désert. Leila se redresse et veut consulter son smartphone, découvre qu’il n’y a pas de réseau. Elle s’habille et descend au rez-de-chaussée, appelant sa mère. Elle ouvre le frigo plein et demande à sa mère si elle a touché à son smartphone, sans réponse.
Leila s’assied à la table de la cuisine pour attaquer un yaourt, et remarque avec ironie que la communication c’est cool. Elle appelle encore sa mère, puis passe de pièces en pièces, toutes désertes. Elle trouve le lit de ses parents défait et le téléphone fixe semble en dérangement. Leila ouvre la porte du garage pour sortir à vélo. Le ciel est bas et gris, et il y a une voiture abandonnée sur le côté de la rue, portières ouvertes et phares allumés. Au loin un chien aboie, et comme elle remonte l’allée, elle découvre le chien seul en train d’aboyer à un système d’arrosage, devant la porte de la maison ouverte, les lumières allumées. Les rues sont absolument désertes.
Arrivée à un pont, Leila jette son vélo à terre et s’approche de la rambarde : le pont passe au-dessus d’une voie rapide... où sont abandonnés quelques voitures isolées, dont une rouge avec la portière ouverte et les feux d’arrêt d’urgence allumés. Leila reprend son vélo et remonte la voie rapide déserte tandis que le ciel se dégage. Elle finit par arriver à l’hôpital où se trouvait son frère. Elle court jusqu’à la chambre – découvre le lit vide et les machines débranchées qui sonnent leurs alarmes... Leila, choquée, étouffe un sanglot, puis repart en courant. Dans le couloir, un chariot de drap est renversé.
Leila court en ville au milieu des rues. Elle demande en hurlant s’il y a quelqu’un, où il est ? Sans aucune réponse. Elle finit par s’arrêter et hurler de rage. Puis elle s’en va faire un raid dans une superette déserte. Au milieu des allées, à terre, il y a des paniers renversés. C’est alors que Leila aperçoit dehors deux jeunes, qui avancent en faisant sonner un klaxon à air comprimé – un garçon et une fille blonde à lunettes avec des nattes. Leila leur demande d’où ils viennent et le garçon répond : de la grande horloge, c’est là qu’ils se sont rencontrés.
Leila bredouille que cela fait trois heures qu’elle cherche quelqu’un : elle a traversé tout son quartier, le périphérique et le centre-ville... Leila leur demande s’ils ont vu quelqu’un, et le garçon répond qu’il n’a vu personne, et au téléphone non plus – il n’y a plus de wi-fi, il ne comprend pas... Quant à la fille blonde à lunettes, elle demande à Leila si elle sait comment aller à la Cité des Fleurs, et si ça se trouve, sa mère l’attend et flippe parce que sa fille n’est toujours pas rentrée... Leila répond qu’ils vont rester ensemble et commencer par passer au commissariat qui doit se trouver à côté. La blonde demande alors à Leila comment elle s'appelle et du coup ils se présentent tous : le garçon c'est Terry et la fille blonde à lunette, c'est Camille.
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