The Middleman S01E02: The Accidental Occidental Conception (2008)
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Ici l'article de ce blog sur la série The Middleman (2008)
Diffusé aux USA le 16 juin 2008 sur ABC US.
Sorti en DVD aux USA le 28 juillet 2009 chez Shout! Factory.
De Javier Grillo-Marxuach. Avec Matt Keeslar, Natalie Morales, Brit Morgan
Metro Police, quatrième circonscription – 3h. 39 du matin. Wendy Watson s’efforce de convaincre la policière de l’accueil que personne n’est plus du côté de la Justice qu’elle. Et même si la policière en surpoids pourrait trouver difficile à le croire, elle aussi se bat pour la protection des valeurs américaines, un peu à la manière d’un citoyen responsable... Et demander, avec un grand sourire et une tape sur l’épaule de la policière que la dame n’a pas l’air d’apprécier – au nom de la solidarité entre filles qui haïssent le crime, n’y aurait-il pas moyen de faire disparaître les plaintes ?
La policière répond peu convaincue que la colocataire de Wendy a été arrêtée pour outrage à la pudeur... dans un restaurant à Sushi. Wendy souligne qu’il s’agissait d’une manifestation, un peu comme la liberté de parole, avec du nu... L’outrage à la pudeur n’est qu’un délit après tout. La policière lui répond que c’est le troisième délit en six mois. Arrive sur ces entrefaites Noser, qui s’accoude au bureau de la réception et signale à Wendy qu’il s’est garé en double-file, alors est-ce qu’elle récupère la marchandise ou pas ? Wendy se retourne vers la policière : est-ce qu’elle récupère la marchandise ou pas ? La policière, après un temps, lâche : signez seulement là. Et plaquant le papier sous le nez de Wendy, elle insiste : sa colocataire est relâchée sous sa responsabilité, ce qui rend Wendy responsable de la conduite de Lacey.
Wendy signe en répondant que la policière ne le regrettera pas. La policière réplique froidement qu’elle non, mais Wendy le pourrait bien. Une porte au fond du commissariat s’ouvre avec un buzz, relâchant Lacey d’excellente humeur revêtue d’une combinaison noire. Lacey embrasse Wendy, la remerciant d’être passé – puis s’étonne du manque d’enthousiasme de sa colocataire, qui répond qu’elle est aussi contente de la revoir mais cela se voit moins à cause de l’épuisement et de la confusion : outrage à la pudeur dans un restaurant à sushi ? Lacey confirme : le mercure dans le thon tue les humains et les mangeurs de Sushi tuent les poissons, donc peu importe où vous le servez, le thon épicé tue.
Wendy demande alors à Lacey de relier les points de la ligne qui va à la nudité publique. Noser répond en souriant que la fille doit se battre contre le pouvoir. Wendy rétorque que la fille doit se rappeler qu’elle n’a plus 18 ans et que ce commissariat n’est pas la police du campus de son université. Lacey s’étonne : elle a seulement passé deux ou trois heures en tôle. Wendy réplique que c’est vrai seulement parce qu’elle, elle s’est traînée hors de son lit pour baratiner la police et la sortir de tôle ! Lacey s’indigne : elle est une artiste... Wendy la coupe : confrontationnelle de la performance oralisée, oui, Wendy est au courant.
Lacey remarque qu’elle ne se plaint pas, elle, quand Wendy reste debout toute la nuit pour peindre. Wendy répond que c’est vrai, parce quand elle, elle peint, Lacey n’a pas à venir graisser la patte des flics, et peut-être que Lacey devrait trouver un meilleur moyen de s’affirmer que ce genre de farce futile. Lacey est choquée : futile ? et au bord des larmes, elle accuse Wendy de n’avoir aucune idée d’avoir le cran d’essayer de sauver le monde ! Et Lacey s’empresse de quitter le commissariat. Wendy se retourne vers Noser et lui demande si elle a été trop dure. Noser opine du chef plusieurs fois et suit Lacey, laissant Wendy seule, qui pousse un gros soupir.
Quartier Général de l’Intermédiaire, 8 heures 30. Wendy arrive en tenue – pantalon veste cravate et chemise blanche. Puis elle se met en quête de café, sans succès, sous le regard méprisant de la secrétaire (androïde), Ida. Arrive juste après l’Intermédiaire lui-même, un repose-perruque sous le bras, qu’il dépose sur le bureau d’Ida. Puis d’un air dégagé, l’Intermédiaire va à la rencontre de Wendy, pour lui demander si elle a trouvé ce qu’elle cherchait. Lasse, Wendy réplique que si elle doit tuer un homme en brouillant sa structure moléculaire, oui – mais comme ce qu’elle veut vraiment, c’est une tasse de café.
Pour toute réponse, l’Intermédiaire sort une torche pinceau qu’il braque dans l’oeil de Wendy, et note qu’elle a les yeux rouges et les traits tirés, elle n’a donc pas assez dormi. Ida insinue immédiatement que Wendy a dû faire des folies de son corps, et Wendy rectifie : elle a dû se coucher très tard parce qu’elle a dû sortir la colocataire de prison de quelqu’un. L’Intermédiaire en déduit que si ce quelqu’un est Wendy, cela implique que Lacey est la colocataire en question. Wendy ironise : est-ce que c’est l’ordinateur de l’ordinateur qui le lui a dit ? Mais alors que l’Intermédiaire demande à Wendy si Lacey va bien, Wendy est forcé d’admettre qu’elle ne lui a pas posé la question – elle était trop occupée se lancer dans un genre de tirade à propos de responsabilité et de devenir adulte. Ida la secrétaire lève les yeux au ciel, se lève de son bureau et vient se planter devant eux en croisant les bras, tandis que Wendy conclue que s’ils doivent vraiment en discuter, il lui faudra au moins deux cafés noirs.
Comme Ida sort une tasse de café de son torse, Wendy demande si l’androïde arriverait à faire un muffin. Ida tend la tasse en recommandant à Wendy de ne pas abuser de sa chance. Le débat sur l’idée de Wendy d’utiliser les ressources de l’Intermédiaire pour faire disparaître le casier judiciaire de Lacey dans l’espoir de se faire pardonner de lui avoir fait la leçon, est interrompu par la sonnerie antique d’un téléphone à cadran. Alors que l’Intermédiaire fait lui-même la leçon à Wendy, Ida l’interrompt en demandant à la cantonade s’il y a quelqu’un qui veut travailler ici – parce que les beignets chauds, c’est pour maintenant. L’Intermédiaire suggère alors à Wendy de rester à la maison pour cette mission-là.
Wendy s’indigne et refuse. L’Intermédiaire rappelle : elle manque de sommeil, elle est dopée à la caféïne, elle est distraite, et comme Wendy ouvre de grands yeux, l’Intermédiaire proteste : il est aussi sérieux qu’un gros sac plein de rotttweilers – un Intermédiaire doit rester en permanence concentré sur sa mission. Wendy réplique qu’elle va bien. Ida annonce qu’apparemment il y a eu une coulée de boue, et Wendy demande ce qu’il y a de si bizarre à ce propos. Ida précise : à l’intérieur d’un restaurant chinois.
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