Deathstalker II : Duel of the Titans (1987)
Traduction : le traqueur de la Mort, le duel des titans.
Sorti au Japon le 12 septembre 1987.
Sorti directement en vidéo aux USA et en Allemagne le 11 novembre 1987.
Sorti en DVD.
Sorti en blu-ray allemand le 8 mars 2019 (Cinéma et Director's Cut, anglais et allemand mono).
Annoncé en blu-ray anglais avec Deathstalker 1 pour le 22 août 2022.
De Jim Wynorski (également scénariste), sur un scénario de Neil Ruttenberg, d'après le personnage des illustrations de Frazetta ; avec John Terlesky, Monique Gabrielle, John Lazar.
Pour adultes
Par une nuit d’orage, dans une caverne aux parois ornées d’idoles grotesques que baignent une lueur rouge comme le sang, un jeune homme châtain — le Traqueur de la Mort (qui s’autoproclame aussi le Prince des Voleurs) et une jeune fille blonde au brushing respectifs impeccables, tout de cuir courtement vêtus se sont embusqués derrière un pilier. Le jeune homme propose d’inspecter le contenu d’un coffre posé sur un autel, et embrasse la jeune fille sur la bouche — puis il s’élance et de ses mains gantées, soulève le couvercle du coffret tandis que dans son dos, le crâne énorme à la coiffe rayonnante souffle un peu de brouillard par les narines.
Le Traqueur de la Mort sourit d’un air carnassier, et retire un gros rubis du coffret, qu’il lance en l’air et rattrape. Aussitôt un homme masqué d’une capuche de soie noire, avec une cape rouge et vêtu d’une tunique bleue se rue vers lui en hurlant l’épée haute. Le jeune homme dégaine sa propre épée, pare et jette à terre son adversaire. Le jeune homme s’enfuie alors par un tunnel, mais revient en courant poursuivi par d’autres hommes habillés et armés comme le premier. Les repoussant, le jeune homme finit par trouver une fenêtre ( !) et sauter à travers le store, pour atterrir dans une rue passante bordées de maisons à étages. Arrive alors une blonde en bikini panthère, cape et talons hauts, qui déclare qu’elle aura sa vengeance... et Deathstalker 2 (= two, deux / too, aussi, Le retour du traqueur de la mort, le titre du film qui ne tarde pas à s’afficher sur fond de flammes tâchés et piqués et musique entraînante au synthétiseur).
À nouveau de nuit, non loin d’une palissade étrangement illuminée par une grande lumière d’aspect artificiel, deux gardes entraînent une autre jeune fille blonde en robe courte de peau sous une arche éclairée par deux torches. Tandis qu’elle crie aux trois gardes de la lâcher, ils passent devant une grande pancarte composite avec sur les planches peints : « Chez Abud, 4 (pour) manger (et boire) ouvert 24 heures » tandis que sur quatre espèces de seaux posés en-dessous, quelqu’un a collé des affichettes sur lequel est écrit le mot « bière ». Selon les gardes qui la traitent de sorcière et lui disent de la fermer ou elle mangera de l’acier, la ville n’a pas besoin de mendiants. Se retrouvant assise dans le sable, elle proteste : elle n’est pas une mendiante, mais une prophétesse, même le roi est au courant... Elle a seulement dit au roi qu’elle a prédit que sa femme était enceinte et dans son pays, c’est une bonne nouvelle, plus elle ne choisit pas la prophétie que lui demande un roi, leur demande de la laisser tranquille, elle veut un répit, elle est une princesse – et le garde lui répond qu’il est Merlin le Magicien, et comme au lieu de partir elle rétorque qu’ils se repentiront de l’avoir chassée, ils décident de la battre.
Comme ils la giflent et qu’elle pousse des cris encore plus fort, surgit le jeune homme châtain qui interpelle les gardes et leur explique qu’ordinairement cela ne le dérange pas de voir une femme se faire battre quand elle le mérite, celle-là ne lui parait pas le mériter. Les gardes répondent au jeune homme que c’est sa dernière halte : sait-il au moins qui ils sont ? Comme la réponse du jeune homme ne leur plait pas, les trois gardes se jettent sur lui, mais le garçon leur envoie une pelle de terre au visage puis les met en fuite avec la pelle.
Plus tard, chez Abud, où une danseuse agite ses seins nues sur un genre de concerto pour flûte mozartien avec batterie, le jeune homme – le Traqueur de la Mort — propose eux deux filles attablées avec lui de monter dans une chambre tandis qu’à une autre table un gobelin remarque que la tête de cochon cuite sur la table lui ressemble beaucoup. Cela ne l’empêche pas de mordre dedans. Arrive la blonde prophétesse qui décidée va droit à la table du jeune homme : elle a besoin de lui parler, le Traqueur de la Mort répond qu’elle n’a qu’à attendre son tour à droite. La prophétesse que il faut qu’il l’aide. Le traqueur de la Mort répond que sa règle, c’est un sauvetage par jour et par personne. La prophétesse proteste : mais c’est une question de vie ou de mort. Avant qu’il ne lui réponde, un soldat se jette sur la jeune fille, lui rappelant qu’on lui avait dit de quitter la ville. Immédiatement, le Traqueur de la Mort attaque le soldat et s’en suit une bagarre générale tandis que la danseuse continue d’agiter ses seins nues, tout en esquivant les corps et le mobilier qui volent dans les airs.
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