Ghosts (2021)
Remake de la série anglaise de 2019.
Une saison de 18 épisodes de 22 minutes.
Diffusé aux USA à partir du 15 octobre 2021 sur CBS US.
De Mathew Baynton, Simon Farnaby, Martha Howe-Douglas, Jim Howick, Laurence Rickard, and Ben Willbond ; avec Rose McIver, Utkarsh Ambudkar, Brandon Scott Jones, Richie Moriarty, Asher Grodman, Rebecca Wisocky, Sheila Carrasco, Danielle Pinnock, Roman Zaragoza, Devan Chandler Long.
Pour adultes et adolescents.
(comédie horrifique) La nuit, dans un grand manoir hanté, une très vieille dame respire difficilement allongée dans son lit, veillée par une petite assemblée de gens très différents : un jeune trader en costume cravate qui dit que cela ne tardera plus à présent, une imposante chanteuse de jazz afro-américaine en costume d’époque 1920, plumes et rangs de perles inclus qui dit qu’au moins la dame est à son aise, un grand scout à lunette, qui déclare qu’il y a définitivement pire façon de mourir, pointant la flèche qui semble lui être restée à travers le cou.
Tous les autres présents dans la pièce approuve. Un militaire avec veste à boutons dorés, manches de dentelle et chemise à jabot confirme que la dysenterie n’était pas une fête. C’est alors qu’un authentique indien d’Amérique tout à fait à gauche du pied du lit l’interrompt parce qu’il pense que c’est en train d’arriver. Aussitôt la chanteuse de jazz déclare qu’elle devrait chanter quelque chose pour faciliter le passage de la vieille dame. Une aristocrate en robe à collet serré lui répond qu’ou bien, peut-être elle, la chanteuse ferait bien de ne pas ramener ça à elle en plus de tout le reste. La chanteuse de jazz l’ignore et entonne Amazing Grace.
C’est alors qu’une vapeur lumineuse semble monter du corps de la vieille dame, sous le regard intrigué ou fasciné des huit spectateurs : l’indien, une jeune hippie, le soldat en frac, un jeune blouson noir au coup barré d’une énorme cicatrice sanglante, la dame aristocrate, un viking barbu massif, le scout à la flèche dans le cou et la chanteuse de jazz.
Baignée d’une lumière dorée, la vieille dame en chemise de nuit apparaît comme un ange suspendue debout au-dessus du lit et du corps qu’elle vient d’abandonner. Puis elle aperçoit les huit spectateurs et surprise demande qui ils sont. La dame aristocratique se prononce solennellement comme étant le fantôme de son arrière-arrière-grand-mère, Hetty Woodstone. Aussitôt la hippie fait un pas et se présente comme étant Fleur : elle vagabondait sur la propriété de la vieille dame ayant quitté un festival de musique dans les années 1960, puis elle a essayé d’éteindre amicalement un ours dans ses bras… des drogues étaient en causes.
Le soldat veut parler à son tour, mais le grand viking le devance et se présente comme Thorfinn… euh, il aime le hareng. Le soldat interrompt le viking : la vieille dame n’a pas besoin que le rang entier se présente ! Puis d’une voix douce il explique qu’ils sont des fantômes : alors que la plupart des esprits passent de l’autre côté pour la vie après la mort, ils sont les quelques infortunés condamnés à passer l’éternité… Soudain la vieille dame est aspirée à travers le plafond et avec elle la lumière surnaturelle et la petite musique céleste. Le soldat soupire alors : « Et elle est partie. » Le viking proteste : c’est si injuste, elle s’envole et eux restent en bas. Par Odin, pourquoi ? La chanteuse de Jazz préfère poser la question de ce qui va arriver maintenant à la maison… la fierté et la joie d’Hetty Woodstone. Maintenant elle va revenir à Dieu sait qui : des meurtriers ? des pervers ?… des irlandais ? Le soldat propose de quitter la chambre puisqu’il n’y a plus rien à y faire, tandis que le scout ajoute qu’il espère juste que quelqu’un d’intéressant emménagera : un champion de Baseball, ou un astronaute. Puis il demande à la cantonade quel genre de personne les autres ont envie de zieuter ?
New-York. Un jeune couple dans le bureau du notaire s’extasie devant la taille de la maison dont ils viennent d’hériter. Le mari s’inquiète : ils sont propriétaires de tout ça à présent, où est l’attrape-nigaud ? Aucun attrape-nigaud, assure le notaire : comme il l’a déjà expliqué au téléphone à son épouse, sa parente est décédée et lui a laissé sa propriété en héritage. La jeune femme blonde à veste rose réalise qu’il s’agissait de sa grand-tante Sophie : elle pense qu’elle l’a connue lorsqu’elle était enfant. Mais elle croyait qu’elle était morte il y a des années. Non, assure le notaire, elle vient seulement de mourir. Mais la bonne nouvelle est que la jeune femme est la suivante pour hériter. Mais est-ce qu’elle n’avait pas un fils ? s’étonne la blonde. Eh bien, répond le notaire, encore plus de bonnes nouvelles, lui est réellement mort il y a des années… Le mari préfère poser la question qui lui tient le plus à cœur : selon le notaire, à combien ils pourraient vendre cette propriété. Son épouse corrige : à supposer qu’ils veuillent vendre cette propriété. Le mari n’est pas d’accord : ils ne vont pas déménager dans une maison vieille de trois cents ans au milieu de nulle part parce que ça serait… il éclate de rire nerveusement puis fixe son épouse qui sourit ingénument, et il achève : n’est-ce pas ?
***