The Ark (2023)
Une saison de 12 épisodes.
Diffusé à partir du 1er février sur SYFY US.
De Dean Devlin et Jonathan Glassner ; avec Christie Burke, Richard Fleeshman, Reece Ritchie, Stacey Read, Ryan Adams.
Pour adultes et adolescents ?
(catastrophe spatiale, prospective) Une alarme sonne tandis que sur un écran s’affichent des points rouges sur une représentation 3D en fils de fer d’un vaisseau spatial : alerte impact. Une jeune femme semble pourtant dormir à poings fermés dans une couchette baignée d’une lumière bleuté. Cette couchette n’est en fait qu’un sarcophage parmi des centaines d’autres alignées dans ce qui ressemble à un large couloir sans fin. Côté pieds, tous les sarcophages brillent d’un rectangle rouge.
Un secousse s’ajoute aux alarmes, et une poutrelle dégringole du plafond, s’écrasant sur un sarcophage, voire plusieurs. Une autre jeune femme à l’intérieur du sarcophage semble continuer de dormir malgré les débris de verre qui sont tombés sur elle. Une mince barre horizontale lumineuse la parcourt de bas en haut puis de haut en bas, et au retour, la lumière bleu est devenue orange. La jeune femme ouvre les yeux, prend une inspiration — et se hisse hors de son sarcophage.
L’astronef massif avance apparemment rapidement dans l’espace. Une autre secousse. D’autres débris dégringolent du plafond dans la soute aux sarcophages. La femme rousse tombe à quatre pattes sur le sol, active son bracelet lumineux et sa combinaison semble se pressuriser. Elle se précipite à un panneau lumineux mural à côté d’une porte qui affiche « bris de coque ». Elle entre des commandes au clavier et le message est remplacé par « Séquence de réanimation ». Elle se retourne : tous les sarcophages s’ouvrent.
Et tandis que d’autres éléments dégringolent du plafond, la femme rousse se précipite de l’autre côté de la soute pour expliquer à un jeune homme que la coque est percée, il faut évacuer tout le monde de la soute. Sortant à son tour du sarcophage, il lui demande ce qui est arrivée, elle répond qu’elle ne le sait pas… et nous non plus.
A présent, la soute est franchement secouée, mais la femme rousse est toujours la seule à courir partout et arrive avant tout le monde à la porte. Elle compose un code, pendant d’autres aident les retardataires à sortir de leur sarcophages. L’un d’eux, que personne n’aide, voit alors le plafond de la soute s’affaisser largement sur des sarcophages, et visiblement motivé, s’élance en criant « Souzou, non ! » et tente avec ses petites mains de soulever tout seul un amas de poutrelles tordus et fumants.
Pendant ce temps, la femme rousse n’est toujours pas arrivé à composer le bon code, mais heureusement un grand chauve la remplace et ouvre la porte du premier coup. La rousse se met alors à gueuler « tout le monde entrez là-dedans ! » tandis que le grand chauve, toujours pratique, presse un bouton qui se trouvait là pour ouvrir des placards qui contiennent des casques, et commence à les faire passer à l’équipage en folie.
De l’extérieur, nous découvrons le nom du vaisseau spatial « Ark 1 » (librement traduit : l’arche 1). A l’intérieur, la rousse a mis son casque et s’aperçoit que le jeune homme qui criait après sa Souzou en est toujours à pleurnicher tout en essayant de comprendre par quel bout il doit prendre la structure de métal qui n’a pas bougé d’un iota, pas comme le reste de la structure de la soute.
De manière étonnante, et sans qu’on l’ai vue faire, la rousse a récupéré un casque de plus et semble s’être téléportée de l’autre côté de la soute pour exhorter le pleurnicheur à partir avec elle. Elle lui enfile le casque d’un coup, comme ça – soit tout l’équipage a la même taille, soit le casque s’adapte instantanément à la taille, et le retardataire avait gardé la tête exactement comme il le fallait pour enfiler le casque. Toutefois il ne semble pas vouloir lâcher la structure, et je ne l’ai pas vu enfiler de gants.
Dehors, une partie de la section se détache et s’écrase sur l’axe, les compartiments s’arrêtant de tourner, la rousse et son protégé décollent. De manière à nouveau inexplicable car ils n’ont aucun moyen de propulsion, se retrouvent à l’intérieur du couloir d’évacuation. Tout l’équipage est précipité, je ne sais comment ni pourquoi exactement s’il n’y a plus de gravité, mais je suppose que l’inertie les fait rester sur place tandis que leur section se déplace. La rousse referme la porte, toute la section est arrachée et expulsée dans l’espace, mais tout le monde va bien, un autre bouton pressé et les niveaux d’oxygènes remonte et tout le monde s’en va prendre un bain glacé ou faire du sport.
Il se trouve que tous les officiers supérieurs dormaient exactement dans la même section et qu’aucun n’a pu sortir : ils sont tous morts, ne restent que les lieutenants pour piloter et commander un équipage qui semble un peu de mal à suivre le règlement et avoir une tendance à infiltrer les migrants qu’ils exploitent sexuellement — ou à être incapables de se comporter de manière régulière tout en ayant séché les cours indispensables à la vie à bord. Plus il s’avère qu’il n’y a apparemment que trois lieutenants aux commandes désormais, qui ressemble tout le monde (quarante personnes ? ils sont censés être cent cinquante survivant) pour leur annoncer qu’ils ne savent rien sur la catastrophe et qu’ils vont tout rationner, car ils se trouvent qu’ils ont perdu un an de nourriture, et qu’il ne reste que six semaines de nourriture pour un an de voyage restant. Rien de très grave s’ils ont appris à cultiver des cellules à croissances accélérées mais rien n’est dit. Et la rousse de conclure que ce vaisseau avait un commandement extraordinaire, mais ils ne restent plus qu’eux, des gros nazes… des scientifiques brillants partis sauver l’Humanité, sauver leurs familles restés à la maison (euh, sur la planète Terre, la Lune, Mars ?).
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