World War Z (2013)
Attention, ce film ne fait que prendre le titre du roman World War Z 2006 sans en adapter les récits. Il s'inspire cependant fortement de quelques scènes du film 28 jours plus tard.
Sorti aux USA, Canada et Angleterre le 21 juin 2013.
Sorti en France le 3 juillet 2013.
Sorti en blu-ray +3D + DVD américain, version longue version française DD 5.1 incluse le 17 septembre 2013.
Sorti en blu-ray+3D anglais version longue version française DD 5.1 incluse le 21 octobre 2013.
Sorti en blu-ray français le 1er mai 2013, version française DD 5.1.
Annoncé en 2br + 4K américain le 25 juillet 2023.
De Marc Forster, sur un scénario de Matthew Michael Carnahan, Drew Goddard, Damon Lindelof, et J. Michael Straczynski d'après le roman de 2006 de Max Brooks ; avec Brad Pitt (également producteur), Mireille Enos, James Badge Dale, Peter Capaldi, Matthew Fox.
Pour adultes et adolescents.
(apocalypse zombie) (Apocalypse zombie) Une plage, des oiseaux, une banlieue paisible, le métro, une journée de travail ordinaire qui va commencer, un aéroport, les présentateurs de la météo qui souhaitent une bonne matinée à leurs auditeurs, l’épidémie du jour — "ce sera un scénario différent si le virus change d’une manière qui permette la transmission entre les humains. Les cours de la bourse, le talk-show du matin. Et encore à nouveau aujourd’hui un groupe de dauphins s’est échoué sur la plage et les chercheurs ne savent toujours pas pourquoi…"
"Les émissions de dioxyde de carbone ont augmenté de manière dramatique… Y-a-t-il des menaces réelles dont vous êtes au courant ? Pas du tout. — Les environnementalistes s’efforcent de déterminer la cause de la mort… Au niveau d’alerte six, les consignes de l’OMS pour le gouvernement… Tes chaussettes sont si mignonnes, je les adore ! — La police dit avoir constaté des cas similaires récemment de gens se comportant étrangement… L’agence pour la santé des Nations Unis ne recommandera probablement pas de restriction officielle aux voyages… C’est un peu dérangeant… Ils ne sont ni physiciens, ni ingénieurs, ils pensent que cela va juste s’en aller : ils vivent dans un monde parallèle fantasque..."
"Et là, juste assis sur l’homme, il le frappe et l’homme saigne — vingt-un cas confirmés — Toutes ces discussions à propos d’une apocalypse sont une grande imposture… Le sujet a continué de gronder et de déchiqueter sa victime. — La meilleure estimation chiffrée est d’environ 15.000.aux USA. — Nous ne savons pas pourquoi l’épidémie s’étend… Les rythmes de changement… jusqu’à présent il n’y a pas de symptômes… les moniteurs sont arrivés y compris en les transportant… Avec autant de gens en danger, nous ne pouvons pas… Ils essaient de nous écarter, ils disent aux journalistes de dégager…"
Une petite maison paisible d’une banlieue pavillonnaire boisée aux USA aux pelouses un peu jaunies et aux trottoirs impeccablement entretenus. Les deux fillettes d’un charmant couple blond ont décidé de réveiller leurs parents en sautant sur leur lit. La mère demande à ses filles ce qu’elles veulent manger, et elles répondent en cœur : des pancakes (NDT, des crêpes épaisses avec un max de sucre dessus pour les faire passer).
Dans la cuisine, la météo à la télévision annonce qu’il y aura encore plus de soleil ce jour-là. Le blond papa (Gerry) aux fourneaux demande incidemment ce que ses jumelles veulent pour leur anniversaire. L’aînée des deux fillettes souffle à l’autre : un chiot ! Gerry demande si elle veut dire une peluche de chiot. Parce que ça, ils le peuvent. Et de servir les pancakes en s’excusant en italien. Arrive la maman, Karin.
Pendant que la cadette s’indigne que l’autre ait choisi la plus grosse crêpe et que l’autre confirme et s’excuse, Karin demande à l’une des filles a pensé à mettre son inhalateur dans ses bagages. Et comme la fille ne répond rien, Karin l’envoie chercher l’objet en question dans la salle de bain, l’armoire sous l’évier.
A la télévision, un présentateur annonce que le gouvernement a déclaré la loi martiale, et la cadette demande à son père ce que c’est. Gerry éclate de rire : la loi martiale c’est comme une punition de rester à la maison, mais pour tout le monde. Puis la fillette demande à Gerry s’il est jamais allé dans ce genre de pays quand il faisait son ancien métier. Gerry répond que oui, mais qu’il a démissionné pour rester avec elle. La fillette demande à son père si ça lui manque. Gerry met un temps à répondre et son épouse semble soudain inquiète, puis il répond que non, il aime son nouveau métier. Sa cadette proteste : mais tout ce que fait son père c’est des pancakes le matin. Gerry répond que oui, mais il est vraiment doué pour les faire.
L’aînée est revenue non seulement avec son inhalateur mais avec une peluche, apparemment le doudou de la cadette : Subway Sam (« Sam du Métro »), qui apparemment sert à apprendre à compter et débite un nouveau nombre à chaque fois qu’on le presse.
Puis les fillettes et leur mère quittent la table de la cuisine et Gerry proteste : qu’elles mettent au moins leurs assiettes dans l’évier. Mais on lui répond qu’elles le feront à leur retour.
En ville de Philadelphie, c’est l’embouteillage monstre. Tout le monde klaxonne et personne n’avance. Pour faire patienter les fillettes, Karin improvise un jeu : est-ce que ça vit dans la jungle ? L’aînée répond non. Gerry demande si sa fille le mange le dimanche. Non. Est-ce que ça vit dans les grandes plaines de l’Afrique. Oui, enfin, les fillettes le pensent toutes les deux. Est-ce que les gens le garde dans des enclos toute sa vie et le collecte pour sa viande ? Karin éclate de rire : c’est horrible ! Est-ce que c’est un animal familier ? Oui. Un chat ? Oui.
Comme un hélicoptère survole l’embouteillage, Karin propose une nouvelle partie. Puis s’étonne : pourquoi y-en-a-il autant ? c’est le troisième en quoi ? cinq minutes ? Une sirène. Gerry se demande ce qui se passe et cherche une station de radio : « L’OMS surveille la récente épidémie de rage qui a commencé à Taiwan et qui maintenant a été signalée dans plus de douze pays. Répondant aux accusation de n’avoir pas assez fait pour prévenir l’extension… »
Leur voiture avance au pas. Il pleuviote. Karin demande s’ils peuvent essayer la BBC. Gerry répond que Karin n’est plus britannique : elle a perdu son accent depuis longtemps. Sauf après deux bouteilles de vin. Leur fille aîné demande sèchement : « Est-ce que moi je suis britannique ? » et Karin répond que oui, et que sa grand-mère l’est aussi.
Alors un motard fracasse leur rétroviseur gauche, côté conducteur, et comme le policier ne s’arrête pas, la fille aînée demande à son père si le motard va continuer à rouler comme ça. Gerry répond à sa famille d’attendre dans la voiture, se libère de sa ceinture et ouvre sa portière. Sa fille aînée lui dit d’être prudent sur la route. Gerry répond que tout va bien, mais Karin est clairement inquiète tandis que la radio évoque ce qui s’attrape ordinairement à cause de la morsure d’un animal infecté. Plusieurs autres motards passent alors en trombe. A nouveau un hélicoptère et rien ne bouge à perte de vue de l’avenue embouteillée. Gerry ramasse son rétroviseur éclaté. « Notre meilleur recommandation est de rester éloigné des zones fortement peuplées… » poursuit la radio.
Un chauffeur de taxi sortit à son tour demande à Gerry s’il va bien, s’il a besoin de quelque chose. Gerry répond que non et demande si le chauffeur sait ce qui se passe. Il ne sait rien. Gerry trouve ça fou. Comme il va pour remonter dans sa voiture, une explosion le fait sursauter, et un nuage de fumées et de flammes jaillit d’un bâtiment au loin. Les gens se mettent à crier. Sur les trottoirs, les passants se mettent à courir. Un motard arrive qui crie à Gerry de remonter tout de suite dans sa voiture. Gerry obtempère. Et comme le motard ajoute qu’ils doivent rester dans leur véhicule…
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Ici la page du site Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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