No One Will Save You (2023)
Traduction du titre : « Personne ne vous sauvera ». Titre français : « traquée » (titre plagié sur le film de Ridley Scott de 1987, original Someone To Watch Over Me.

Woke toxique : le message du film est que seule une femme qui restera à sa place, sans parler ni avoir d’opinion, mérite de garder son libre-arbitre et d’être heureuse sur une planète placée sous la domination d’une dictature planétaire transhumaniste, strictement l’objectif annoncé de l’OMS, de l’ONU et du Forum Economique Mondial de Davos.

Sorti aux USA au cinéma et en streaming le 22 septembre 2023 sur HULU US et DISNEY + STAR à l’international.

De Brian Duffield (également scénariste) ; avec Kaitlyn Dever (oui elle est quasiment le seul humain à l’écran, et oui, aujourd’hui elle pourrait avoir été générée par des Intelligences Artificielles).

Pour adultes

(invasion extraterrestre Woke toxique) Une grande maison de bois et son pré au milieu de la forêt. En sortie de bain ressemblant à un tapis, et turban ressemblant à une serpillère, une jeune femme étrangement maquillée pour quelqu’une qui sortirait de son bain ou de sa douche s’entraîne à sourire devant son miroir. Cela doit être du water-proof, voire du permanent. Puis elle se fait bonjour à elle-même. Etape suivante : raconter sa vie à Chat-GPT ou les petits drames de la solitude.

Puis la jeune femme se détourne et pousse un gros soupir. Elle dépose sur son lit devant elle deux robes aussi moches l’une que l’autre, en choisit une, pousse un petit cri de dégoût et la repose, choisit l’autre. Elle descend au rez-de-chaussée aux meubles aussi chargés de bibelots que dans sa chambre, va allumer les éclairages d’une maquette représentant la petite ville de Hill River, dont sa mairie, avec des personnages, et sourit, ravie. Puis elle se met à la couture, signe du prénom Brynn une carte de remerciement, avant de glisser son paquet dans un paquet postal à l’adresse d’une certaine Beverly White, 9074 Sheldon street Cleveland Ohio 42903.

Elle sort sur son perron fleuri, le paquet sous le bras, un bouquet à la main, marque un temps d’arrêt en haut des marches puis descend rapidement. Puis elle s’arrête, comme intriguée, semble-t-il à cause d’une sorte de croissant d’herbes mortes entre son perron et le banc sous l’arbre d’en face. Nous la retrouvons immédiatement à arroser la marque à l’aide du tuyau d’arrosage qu’elle a tendu car un brin trop court, sans avoir laché ni le bouquet ni le paquet.

Elle monte au volant de sa voiture et de nouveau s’essaye à sourire dans son rétro, se raclant la gorge.Soupire à nouveau. Elle roule jusqu’à un lotissement, s’arrête et fait bonjour de la main en souriant au jeune homme derrière la boite aux lettres de la maison d’en face. Il est barbu, a l’air maussade, ne répond ni à son signe, ni à son sourire, fait demi-tour et rentre chez lui. Elle est visiblement déçue, redémarre en grimaçant.

Elle arrive dans la rue principale d’une petite vile à peu près aussi figée que la maquette dans son salon. S’arrête à la boite aux lettres, regarde inquiète autour d’elle, puis jette deux paquets dans la boite. Nous la retrouvons plus tard dans un cimetière les yeux levés vers la maison miniature pendue à la branche au-dessus de la pierre tomballe à laquelle elle est adossée. L’inscription : Sarah Adams, 1972-2019, mère aimante de Brynn. Il y a trois bouquets de l’autre côté de la tombe, trempant dans des bouteilles de verre aux cols attachés dans des perches de bambous plantés dans la terre.

Comme le vent se met à souffler, elle regarde autour d’elle inquiète. Puis elle quitte le cimetière, tête baissée. Elle remarque un petit attroupement à une centaine de mètre de là, possiblement une cérémonie. Elle salue les gens de la main, personne ne lui répond, alors elle fait mine de se passer la main dans les cheveux, puis souffle, courroucée et remet ses lunettes de soleil. Soudain, elle s’arrête net, et comme épouvantée, se cache derrière une voiture : un couple d’âge mûr marche le long de la barrière de l’autre côté de la petite route goudronnée : l’homme aux cheveux grisonnants est un policier, sa bonne amie rousse l’embrasse et ils reprennent leur marche tandis que la femme reste contre lui, la main sur son épaule, puis autour de sa taille, lui passe son bras par-dessus les épaules de son amie.

Cachée derrière la voitue, la jeune femme semble bouleversée, limite au bord des larmes. Elle se calme, regarde autour d’elle. De retour dans son petit parc, assise sur un petit quai au bord de l’eau, elle écrit une lettre à une certaine Maude. Elle écrit : « J’ai vu vos parents aujourd’hui… »

Elle s’interrompt en entendant le bruit de la camionnette de distribution des paquets, sourit, comme saisie d’une joie indicible. La camionnette s’arrête effectivement devant sa boite aux lettres. En descend un grand moustachu, qui balance un colis contre la boite aux lettres, colis qui rebondit et roule à terre tandis que le moustachu pousse un grand cri de victoire à la manière à la fois d’un grand sportif sur un terrain et de la foule qui l’acclamerait. Il salue ensuite la foule imaginaire et remonte au volant de sa camionnette. La jeune femme est préoccupée, mais sourit à nouveau pour se précipiter à sa boite aux lettres, ramassant le paquet, le secouant légèrement sans entendre rien de cassé.

Elle retourne dans son salon pour pratiquer sa leçon de danse avec des pas placés au sol. Puis elle ouvre le paquet qui contient une maison de plus pour sa maquette. Elle installe la maison, prend une photo polaroïde. Cuisine, mange, écrit davantage à Maude, qui d’après une photo d’elles quand elles étaient petites, était sa meilleure amie, lit au lit, puis éteint sa lampe de chevet pour dormir.

C’est alors qu’un grondement se fait entendre. Au loin le chien qui aboyait se met à japper, les oiseaux s’en vont. Le grondement s’arrête. Quelque chose hulule. Et soudain toutes les lumières de la maison se rallument toutes seules. Puis s’éteignent. Un coup. La jeune femme se réveille, alarmée. Va voir à sa fenêtre. Puis elle tente d’allumer la lumière, sans succès. Elle va sur le palier de son étage avec vue sur sa porte d’entrée, et entend alors la clochette de sa porte sonner deux fois. Puis la porte s’ouvre et elle entend quelque chose qui fait du bruit, puis trotte dans son salon, faisant grincer son plancher et tinter ses bibelots.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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