Sunrise, le film de 2024Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Sunrise (2024)
Traduction du titre : lever de soleil.

Sorti aux USA le 19 janvier 2024.

De Andrew Baird, sur un scénario de Ronan Blaney; avec Guy Pearce, Alex Pettyfer (également producteur), Olwen Fouéré, Crystal Yu, William Gao, Richard Pettyfer, Kurt Yaeger.

Pour adultes.

(vampire, horreur, presse, wokissime raciste toxique révisionniste) La plus vaste des cinq forêts inter-connectées du Nord-Ouest Pacifique est la résidence d’un démon de forêt sacrée. La pratique de sacrifier des animaux vifs au démon fut faite pendant des centaines d’années par les Premières Nation. Ce démon était connu pour être capable de donner la vie éternelle quand il le choisissait. Le sang de ses victimes nourrissait son pouvoir.

Notez que le paragraphe qui précède est une traduction au plus proche du texte anglais à l’écran, vraiment très mal écrit. Ce qui aurait été plus clair et moins lourd, par exemple : « un démon habite l’une des cinq forêt sacrées du Nord-Ouest Pacifique de l’Amérique du Nord. Les amérindiens lui sacrifièrent des animaux vivants pendant des centaines d’années… etc. »

Bref.

Avec le temps, de plus gros sacrifices furent faits. Comme ce mythe entourant le démon grandissait de générations en générations, les colons commencèrent à s’y référer comme « Le manteau rouge ». Notez que les "manteaux rouges" désignent historiquement les soldats anglais durant le soulèvement des compagnies d'Amérique contre la royauté anglaise, et non des vampires nés d'un démon vénéré par ces sauvages sanguinaires d'amérindiens qui avaient le toupet de refuser leurs terres, leurs squaws et leurs jeunes enfants aux appétits des envahisseurs de quelque continent qu'ils viennent.

Une femme (noire) en robe plus ou moins blanche à fleurs attachée à un arbre. Une vallée forestière embrumée. Dans la forêt, une silhouette encapuchonnée semble dévorer une biche à terre partiellement écorchée.

Dans un couloir plongé dans la pénombre, un barbu grisonnant (blanc) déclare à quelqu’un qu’il ne parle pas du sang physique mais de la lignée, votre famille, votre clan, les vôtres, qui vous êtes, ce que vous êtes. Il poursuit : « Je pense que c’est important : regardez-donc le monde d’aujourd’hui — pointez du doigt n’importe quel endroit à problème sur la carte et vous verrez que les problèmes sont causés par des gens qui ne devraient pas y être, et c’est comme ça depuis que Moïse a posé les pieds sur la terre et que les garçons juifs se sont jetés à la gorge des garçons arabes et réciproquement, et ils le font encore : c’est la même histoire qui se répète : les gens ne se mélangent pas. »

Il tient une mécanique à la main qu’il va mettre sous le robinet d’un évier dont il actionne la pédale : « Les races, les croyances, les couleurs, peu importe. Le prétendu melting pot (NDT : le creuset d’amalgame) – moi je l’appelle le pot à m.rde. C’est comme l’eau et l’huile, et si les gens ne le réalisent pas rapidement, l’Humanité deviendra une race de Mongolie… »

Notez que ce monologue raciste par un scénariste raciste mis dans la bouche d’un blanc contient des erreurs grossières par rapport aux discours racistes authentiques contre la mixité des éthnies humaines, c’est « une race de bâtards », en VO A Breed of Mongrels, et au lieu de A Breed of Mongols. Par ailleurs, la tirade est tellement confuse qu’elle revient à dénoncer la colonisation de la Palestine par Israël, ou la colonisation des Amériques par les indiens d’Amériques (qui viennent d’Asie et d’Océanie).

(...) Ce type de discours – le racisme, la xénophobie etc. — n’est pas l’apanage d’une couleur de peau, d’un sexe, d’une religion ou d’une communauté. C’est un jeu de pouvoir qu’on pourrait réduire à l’expression : « quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage » en particulier si son chien possède des terres, des ressources, que vous souhaitez voler, une famille que vous souhaitez vendre en esclavage plus ou moins déguisé, une autre caractéristique des communautés et dictatures à travers l’Histoire de l’Humanité, peu importe le lieu pointé, peu importe la civilisation qui les abrite, peu importe les couleurs de peau.

 Le barbu s’assied à un bureau devant lequel est assis un asiatique pas fier, et se met en plus à fumer, comme s’il vous aurait manqué un indice qu’il est le grand méchant, et peu importe si ce film semble bien parti pour faire passer des démons assoiffés de sang et des vampires suceurs de ce que vous voulez groomeurs d’adolescents et vecteurs de pestes comme des héros sauveurs de l’Humanité.

Le barbu félicite l’asiatique pour sa petite entreprise de bosseurs et se répète alors mot pour mot, c’est le sang qui compte. Le vieux barbu veut faire signer de force un contrat de cession de ses terres. L’asiatique estime que l’heure est trop tardive, se lève et le vieux barbu lui lance une bouteille à la tête. L’asiatique respire encore annonce l’un des gros bras. Le barbu empoigne un couteau et poignarde sa victime et clame que non.

Sunrise, le film de 2024

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Sunrise, le film de 2024

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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