Poor Things (2023)
Titre français : Pauvres créatures (= vous-mêmes, les spectateurs)
Wokissime, extrêmement toxique, violent : à tous les niveaux, le film utilise la double-contrainte en présentant son héroïne nécr.phile violente comme merveilleuse du point de vue des hommes-mêmes qu'elle maltraite ou trucide. Il s'agit de la technique de manipulation psychopathe de degré 3 (mortel) La Belle Histoire qui consiste à bourrer le crâne d'un spectateur d'histoires perverses visant à lui faire imiter dans la réalité par réflexe toute une panoplie de violences que le récit normalise en éliminant toute référence saine et tout raisonnement sain dans l'univers du film et parmi ses personnages. Si vous n'avez pas encore réalisé comment fonctionne cette manipulation, remplacez en imagination pendant la projection du film les personnages mâles par exemple par des femmes noires.
Ne regardez pas ce film si vous êtes fatigué, si vous avez subi des violences ou si vous en subissez encore, si vous êtes sous psychotrope ou utilisez des drogues récréatives plus ou moins légales, si vous consommez n'importe quel médicament, boisson ou nourriture facilitant le passage à l'acte, ne montrez pas ce film à des personnes vulnérables, ne regardez pas ce film si vous ne pouvez pas quitter la salle, ne vous endormez pas devant ce film ou au son même lointain de ce film. Si vous devez regarder ce film pour vous faire une idée de sa toxicité, ne le regardez que par très courts épisodes d'une scène chaque, en entrecoupant la projection avec d'autres activités beaucoup plus saines, des récits positifs humanistes pro-vie d'avant 2018. Ne regardez pas ce film si vous n'avez aucune expérience en psychopathologie. Lisez au moins quelques ouvrages d'introduction à la pathologie de la communication tels Le drame de l'enfant doué, et les ouvrages de vulgarisation de Paul Watzlavik dans la collection Point Seuil, tel Une logique de la communication
Sortie aux USA au cinéma (limité) le 8 décembre 2023, générale le 22 décembre 2023.
Annoncé en Angleterre le 12 janvier 2024.
Annoncé en France au cinéma pour le 17 janvier 2024.
De Yorgos Lanthimos (également producteur), sur un scénario de Tony McNamara d'après le roman de 1992 de Alasdair Gray ; avec Emma Stone (également productrice), Mark Ruffalo, Willem Dafoe, Ramy Youssef, Christopher Abbott, Jerrod Carmichael.
Pour adultes.
(Comédie horrifique pastiche potentiellement wokissime) (En couleurs : ) Une femme aux cheveux noirs en robe à corset bleu électrique se jette apparemment du haut d'un pont. (En noir et blanc : ) Une femme blonde avec un très grand col tricoté blanc est assise devant un piano à queue, figée. D'un coup elle appuie brutalement sur les touches, produisant ce qu'on appelle techniquement un agrégat - c'est-à-dire une grappe de notes sans harmonie. Ou alors elle joue du Stockhausen : avec la musique moderne, on ne sait jamais si quelqu'un est en train de démolir un piano ou s'il s'agit d'une oeuvre primée à diffuser uniquement sur France Culture le plus tard possible dans la nuit.
Quoi qu'il en soit, la jeune femme en question se trémousse, visiblement aussi satisfaite de son interprétation que doit être la réalisatrice et le reste de la production du résultat à l'écran. Pendant ce temps, un homme en costume descend les marches d'un escalier en bois ciré, sans aucun dispositif pour limiter le risque de chute. Et de la même manière, l'escalier donne sur un couloir au plancher fatigué, sans aucun tapis pour le couvrir ni même de quoi s'essuyer les pieds à l'entrée.
Ce qui pourrait en dire long sur le niveau d'inculture de qui s'est chargé des décors et de la direction artistique de ce film...
L'homme passe dans le couloir à pas lourds (forcément, pas de tapis), du couloir dans le salon de musique où l'héroïne serait bien en peine de jouer la plus petite valse de Chopin, le protégé de Georges Sand. L'homme en costume reste debout à l'entrée du salon, et sourirait si son visage déformé avait été correctement recousu. Nous découvrons alors que l'héroïne sait aussi jouer du piano avec ses pieds, ce que je déconseille de faire si vous n'avez pas un siège visiblement adapté pour lui éviter de se briser la nuque lors du tournage de la scène. Affreuse déception cependant, elle n'utilise pas du tout ses orteils, et là, la production a réellement raté une occasion de faire preuve à la fois d'imagination et de vision. Plus nous aurions réellement eu une raison de regarder attentivement au moins les premières minutes de ce film.
(toujours en noir et blanc : ) Nous retrouvons la même qui frappe des mains sur la table à manger, euh, recouverte d'une plaque de verre. Les bruiteurs ont peut-être exagéré la violence des coups. Et je suis déjà lassé de l'exercice de style. Le balafré et sa pupille mâchouillent longuement histoire de jouer la montre tandis qu'un estomac de verre installé et relié au balafré bouillonne et que dans un râle, il laisse échapper une bulle.
Le balafré se lève et sort directement par la porte de la maison qui donne sur la rue, tandis que sa pupille tente de le rattraper en l'appelant "Ba" et que trotte derrière elle la chimère d'un cochon à tête de canard. Puis nous retrouvons dans un amphithéâtre d'anatomie le balafré dont la leçon consiste à remettre les organes d'un cadavre au bon endroit dans la cavité abdominale.
Retour à la maison où la pupille est très fière de fracasser la vaisselle contre le sol tandis que la gouvernante fume, assise. On notera que chez eux, la table n'est jamais débarrassée. Le balafré présente à son étudiant, M. McCandle, sa pupille Bella. Elle lui donne un coup de poing dans le nez, le faisant saigner, et l'étudiant de s'exclamer juste après comme si de rien n'été et sans nasiller, "quel jolie petite attardée!". Le balafré explique que Bella a enduré une blessure au cerveau, qu'il a réparée, mais son âge mental et son corps ne sont pas encore tout à fait synchronisés.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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