The Big Door Prize (2023)

Attention : plusieurs internautes alertent le spectateur américain sur le fait qu’ils ne doivent jamais donner leur numéro de sécurité dans la première machine venue excepté dans un formulaire officiel de l’Etat, à la manière de tous les personnages de la série. Même chez le docteur apparemment.

Cet série plagie visuellement l'épisode S1E01: Polybius de la série Dimension 404 (2017).

Deux saison de 10 épisodes de 35 minutes chaque environ.

Diffusé à partir du 29 mars 2023 sur APPLE TV INT/FR.

De David West Read d’après le roman The Big Door Prize 2020 de M.O. Walsh ; avec Chris O'Dowd, Gabrielle Dennis, Damon Gupton, Josh Segarra, Sammy Fourlas, Djouliet Amara, Ally Maki, Crystal R. Fox, Jim Meskimen.

Pour adultes.

(baratin fantastique joue-la-montre woke toxique) Un magasin d’alimentation plongé dans la pénombre. Un homme perplexe regarde en direction d’une lumière bleue. Un petit vieux en robe de chambre qui se tient derrière lui, demande ce qu’il attend pour essayer. Il parle d’une machine qui trone entre les rayons, ressemblant à un jeu vidéo d’arcade qui porterait le titre de Morpho, sous-titre « découvrez le potentiel de votre vie », avec un logo lumineux représentant un papillon dessiné au trait blanc sur fond bleu ciel à la fois sur l’écran vidéo et au bas d’un espèce de tiroir métallique.

L’homme se place devant l’écran, met une pièce dans la fente. L’écran s’anime pour afficher un ciel étoilé à deux lunes, tandis que des caractères bleus flottent : votre… potentiel… de vie… La machine recrache quelque chose qui ressemble à une carte de crédit glissée dans un étui sur lequel est imprimé en caractères blancs « votre potentiel de vie ». L’homme prend la carte, circonspect.

Le même homme de jour s’entend chanter « Joyeux anniversaire Dusty » par une femme noire et une jeune fille blanche rasta. Il a quarante ans aujourd’hui s’il faut en croire les chiffres dorés gonflés à l’air comprimé. Il n’y a cependant que cinq bougie sur l’espèce de petit empilement de pan-cakes qui lui apporte la jeune femme noire. « Dusty » souffle les bougies. La jeune femme lui demande ce qu’il a souhaité. Il avoue qu’il a complètement oublié de souhaiter quelque chose. Puis il remarque qu’avec une famille comme la sienne, de quoi d’autre pourrait-il avoir besoin ? Alors celle que nous supposons désormais être son épouse lui demande si elle doit renvoyer les quarante cadeaux. Dusty fait mine de s’extasier : il a quarante cadeaux.

Et effectivement, il déballe son sac de graines, sa lampe torche frontale, des piles pour sa lampe torche frontale, un tee-shirt rose avec imprimé dessus « j’ai quarante ans, abattez-moi d’une balle… » Mais Rusti a aussi reçu des billets collés les uns aux autres et une trottinette, que je suppose électrique. Puis la mère envoie sa grande fille rasta à l’école possiblement se prendre la balle que son père réclame pour son anniversaire en portant le t-shirt dont la mère avoue être particulièrement fière. Aurait-elle souscrit une assurance vie sur la tête de son mari ?

Mais la jeune fille partie, l’épouse a encore une surprise pour Rusty : une caisse en bois avec une antenne métallisée jaune et quatre boutons. Rusty a dû mal à comprendre ce que c’est, alors son épouse lui dit que c’est un théramin — un instrument de musique électrique qui produit des sons surréalistes type film de monstre ou de fantôme dans les années 1950. Rusty demande s’il avait demandé cela, son épouse répond que non, mais il est tellement musical, il siffle tout le temps, alors… Puis elle lui demande s’il a été surpris. Il répond qu’elle s’est surpassée. Elle lui répond qu’elle aura une autre surprise pour lui ce soir, Rusty de l’appeler « Cassandra Hubbard » alors qu’ils ne sont même pas jeudi.

Et nous connaissons au moins le nom de deux personnages de cet épisode à trois minutes et six secondes du début. Étonnant.

Dusty frime sur sa trottinette tel un gangster, mais il ne porte pas son tee-shirt « abattez-moi ». Il s’arrête à la supérette où il semble travailler et découvre une nouveauté : Morpho, l’espèce de jeu vidéo d’arcane. Le patron lui annonce enthousiaste que pour le prix de la monnaie qu’il réserve pour se prendre un café, cette machine lui dura le potentiel de sa vie. Dusty croit à une plaisanterie, demande où est-ce que son patron a eu la machine. Le patron n’en a aucune idée, un certain Jacob s’occupait de la boutique quand la machine est arrivé vendredi. La patron ajoute que beaucoup de clients l’ont utilisé tout le week-end et que ça semble bon pour les affaires, alors il ne se pose pas de questions.

Justement, un certain Monsieur Malik de leur client revient d’avoir utilisé la machine et semble perdu dans ses pensées, grimaçant. Il ne répond pas à Dusty qui voulait savoir s’il était content de son investissement.

Court générique qui répète ce que nous avons déjà vu sous la forme d’un vague dessin animé : Dusty souffle ses bougies, puis reçoit la carte de la machine au papillon bleu.

Et non, Dusty n’est pas employé à la supérette, il est professeur. Nous zappons le cours, car s’il faut en croire toutes les séries récentes, il n’y a absolument rien apprendre à l’école. Nous nous retrouvons au restaurant Giorgio où le personnel ne sait pas chanter ni jouer de l’accordéon, et parmi ce personnel, leur fille — pour encore plus de banalités au dialogue.

Puis le patron vient humilier publiquement Dusty, en racontant que le bon personnel est dur à trouver alors il a dû se contenter de la fille de Dusty, mais qu’il sait que cela ne vient pas de son épouse qui est parfaite donc cela ne peut venir que de Dusty qui est comme tous les mâles, faible quand il n’est pas toxique.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série.

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