Achura 2020
Titre français : La nuit des enfants.
Titre anglais : Ashura.
Sorti le 21 février 2020 au Japon,
Sorti aux USA en décembre 2021 sur internet.
Sorti en blu-ray français LE CHAT QUI FUME le 12 décembre 2022.
De Talal Selhami (également scénariste), sur un scénario de Jawad Lahlou, David Villemin ; avec Younes Bouab, Sofiia Manousha, Iván González, Moussa Maaskri, Omar Lofti.
Pour adultes.
(horreur surnaturelle woke artistiquement compromise) Achoura est une fête religieuse célébrée au Maroc. Les enfants s'aspergent d'eau et se rassemblent autour d'un feu de joie. On l'appelle aussi La Nuit des Enfants. Il y a bien longtemps, au Maroc, dans la nuit noire, une bande d'enfants masqués en suit un premier brandissant une torche et hurlant.
Passé une crête, ils rejoignant d'autres enfants et d'adultes réunis autour de deux feux, dont un grand qui danse avec un masque cornu et de la fourrure synthétique. Une petite jeune fille triste attend que cela se passe au côté de son mari vieux grand maigre à la courte barbe grise,hirsute. L'un des jeunes garçon fait de l’œil à la fille sage, et discrètement celle-ci le suit pour aller se cacher avec lui dans un champ voisin : elle lui explique qu'elle ne peut rester trop longtemps car elle a peur que son mari découvre qu'elle est partie. Le jeune garçon répond qu'il hait le mari de la jeune fille car celui-ci n'a pas le droit de la traiter ainsi. La jeune fille lui répond qu'elle le hait aussi, mais c'est son mari et c'est lui qui nourrit sa famille.
Mais le garçon répond qu'il ne laissera pas le mari de la jeune fille lui faire du mal à nouveau. La jeune fille sourit, sans doute à l’idée de faire avec un petit garçon ce qu’elle fait sans doute déjà avec un grand vieux velu, c’est super-romantique et si touchant... Puis la jeune fille présente garçon un instrument de forme suggestive et suspecte en bois ouvrage : c’est un… sifflet qu’elle a fabriqué des elle-même exprès pour le garçon avec une machine et des compétences spécialisées, parce qu’elle bricole à ses heures perdues…
Fausse bonne idée forcée à ce point du récit par des scénaristes pour préparer une scène ultérieure. — Une minute ! qu’est-ce qu’elle fiche à la nuit noire sur la plage avec son mari à mater d’autres enfants alors qu’elle est mariée ? Et de donner sa consigne : chaque fois que le garçon pense à elle, il n’aura qu’à la siffler avec, comme un chien ou une chienne. Le garçon répond : « Si je faisais cela, répond le garçon, je ne cesserais jamais de souffler dedans ! »
Puis le mari appelle sa petite épouse dans la nuit. Les deux enfants s’enfuient jusqu’à la bâtisse abandonnée la plus sinistre du coin dans une forêt. La porte de devant est fermée mais en forçant quelques planches, les gamins peuvent parachever leur mauvais plan de s’engager dans un cul de sac quand on est poursuivi. Si cela arrange les scénaristes de films d’horreur pas cher, sachez qu’un mouvement tournant est une tactique plus performante, surtout quand on prétend fuir un village, de nuit, sans eau ni nourriture, ni carte bleue.
Bref, le mari cherche évidemment son épouse dans la maison en étant assez aimable pour constamment signaler sa position par des appels tonitruants. Comme il menace de découper — euh, je crois qu’elle s’appelle Nadia, mais rien n’est moins sûr à ce point car nos scénaristes appartiennent à l’école de ceux qui oublient de prononcer le nom de leurs personnages avant le générique de fin — bref, le mari menace de découper sa petite fille d'épouse en petits morceaux.
N’écoutant que… sa débilité profonde, le petit garçon vient sauter sur le dos du méchant mari, sans armes, sans technique de combat particulière, en pesant peut-être un cinquième du poids de son adversaire. Alors le mari jette sans difficulté à terre le gamin puis l’étrangle avec un sourire sadique.
Et le gamin d'étouffer, mais la petite jeune fille n’a qu’à passer par derrière son mari deux fois plus grand qu’elle pour l’assommer ou le tuer d’un coup, sans doute parce que c’est une femme de plus qui fait tout mieux que les hommes plus grands comme plus petits qu’elle. Le mari tombant de sa propre hauteur sur un terrain possiblement semé de divers débris perforants et coupant, il peut aussi s’être tué dans sa chute, mais le réalisateur se fiche d’en informer le spectateur, suivant son scénario linéaire du point A au point B sans se préoccuper de rien.
La petite fille étreint et secoue le corps inanimé, en gros pour le supplier de n’être pas mort, sachant qu’en cas d’étranglement, les cervicales peuvent avoir été déplacées et de la manière dont la fille procède, elle peut tuer net le garçon ou en faire un tétraplégique. Si elle a déjà tué son premier mari, au moins le second ne risquera pas de la fouetter, mais d’un autre côté, cela fait des frais d’entretien et beaucoup de frustration...
C’est alors que, comme un sphincter sur la soupe, un cheveu apparaît au plafond au-dessus de la jeune fille. Pardon, c’est l’inverse. Et bien entendu personne pas même le réalisateur censé ouvrir la scène avec un minimum de présentation des lieux, n’avait remarqué un truc luisant pulsant qui vomit des mouches chaque fois qu’il a un orgasme... Bref, le sphincter avale la fille dans un nuage de particules et une obscurité qui fait tâche, parce qu’apparemment c’est ce que font tous les sphincters (de djinns ?).
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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