Frankenstein Legacy, le film de 2024Feu rouge cinéma

Frankenstein Legacy (2024)
Traduction du titre : L'héritage Frankenstein.

Annoncé le 4 mars 2024 sur AMAZON PRIME INT.

De Paul Dudbridge (également scénariste); sur un scénario de Jim Griffin, d'après le roman de Mary Shelley et les films Frankenstein ; avec Michelle Ryan, Juliet Aubrey, Philip Martin Brown, Katie Sheridan, Matt Barber, Charles Dale, Philip Philmar, Marc Danbury, Alexandra Afryea, Paul Mohan, Jonathan Hansler, Robert Dukes, Simon Pengelly, Andrew McGillan.

(aventure fantastique, mystère, golem woke anachronique) Le vent hurle sur la banquise de l’océan Arctique au coucher du soleil de l’année 1790. le Little Bourke, un trois-mâts semble avoir jeté l’ancre dans un bras de mer en contrebas des falaises glacées.

Alors que le bois du navire craque, un homme marche entre les couchettes vides de l’équipage, tandis que des voix confuses descendent du pont et que quelqu’un tousse. L’homme se baisse pour franchir l’encadrement d’une porte, regarde à droite puis à gauche dans la section suivante plus sombre et tourne à gauche, pour rejoindre un homme qu’il interpelle, le capitaine Walton.

L’homme demande au capitaine comment va leur visiteur. Le capitaine secoue la tête et avoue « je n’ai jamais vu homme dans un tel état de ravage. Il est épouvantablement amaigri par la fatigue et les souffrances ; seul le Seigneur sait combien de temps il est resté sur la banquise. »

L’homme demande : « A-t-il dit quoi que ce soit ? » Le capitaine répond : « Seulement des choses insensées, en de rares moments de conscience, à propos d’une créature, un démon, et d’une poursuite. » L’homme barbu allongé dans la couchette a une quinte de toux. « Tout ce que nous pouvons lui offrir à présent est du repos et de la chaleur… et espérons qu’il se rétablira peu à peu. »

Le capitaine s’en allant, l’homme s’empresse de fouiller les affaires du malade. Comme il trouve une bourse contenant des pièces de monnaie, le malade appelle les yeux fermés : « Elizabeth ? » Le matelot se fige une seconde, puis empoche la bourse, fouille davantage, trouve un livre de notes intitulé « Le Prométhée moderne », rempli de croquis anatomiques, et signé Victor Frankenstein. Il regarde à nouveau le visage rougi du malade, ses doigts noircis — et empoche le livre.

Plus tard, nous retrouvons le matelot qui la nuit dans un entrepôt veut se faire payer par un homme narquois le journal intime (de Victor Frankenstein). Le matelot veut voir l’argent, l’autre veut voir le journal. Le matelot finit par sortir le journal de son sac, et le laisser examiner, et l’autre lui jette aussitôt une petite bourse remplie de pièces de monnaie. Puis s’exclame que le journal est remarquable et s’enquiert du sort de son auteur, ce Frankenstein. « Mort », assure le matelot. « Cela ne le dérangera pas de l’avoir perdu. »

L’acheteur demande encore : « Vous dites que vous avez vu la créature, sa création… » L’autre répond : « Il est monté à bord après que j’ai acquis le journal, une grosse brute informe ; aussi grand qu’un homme et demi, inhumain et immonde, aussi laid que le péché. »

Puis l’acheteur se rapproche d’un pas : « Vous n’avez parlé à personne de notre rendez-vous ? — un homme comme moi sait être discret. Il sait comment brouiller sa piste. » Le matelot s’est rapproché d’un pas à son tour — attendrait-il un bisou de remerciement en plus de l’argent ?

« L’acheteur sourit largement : « Tout comme moi. » Et de poignarder au cœur le matelot, qui franchement dans son métier aurait dû se montrer autrement plus méfiant et n’avait aucune raison de s’approcher d’aussi près ou de choisir un lieu isolé pour rencontrer un type dont il ignore visiblement tout, à part qu’il recèle ce que d’autres volent à des cadavres.

Plus tard, l’acheteur s’est mis aux travaux pratiques, le livre de notes sous les yeux. Et bien sûr, le cadavre se relève et l’étrangle. Le livre de Frankenstein change plusieurs fois de main, à la faveur d’un assassinat au pistolet, d’un incendie, d’une bagarre dans un wagon à bestiaux, et de nouveau vendu, cette fois à Londres, de nuit, à une femme habillée en homme.

Londres, Angleterre, en 1890, ou plutôt sa banlieue car il s’agit d’un manoir cossu isolé dans une verte campagne à perte de vue, pas exactement un paysage urbain victorien de l’âge de la Vapeur… La femme épingle la patte d’un oiseau à un bloc de bois tout en consultant le journal de Victor Frankentein ouvert. Puis elle encloche un levier et un éclair bleu parcourt un bras de cuivre jusqu’à la patte.

Avant d’avoir pu constaté si la patte est à point, grillé à cœur ou plus probablement carbonisé, elle répond à la cloche qui vient de tinter : c’est en effet l’heure du petit-déjeuner.

Frankenstein Legacy, le film de 2024

Frankenstein Legacy, le film de 2024

Frankenstein Legacy, le film de 2024

Frankenstein Legacy, le film de 2024

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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