La ligue des gentlemen extraordinaires, le film de 2003Feu orange cinéma

The League of Extraordinary Gentlemen (2003)
Titre alternatif : LXG.
Traduction : La ligue des gentilhommes extraordinaires.
Titre français : La Ligue des gentlemen extraordinaires.

Sorti aux USA le 11 juillet 2003.
Sorti en France le 1er octobre 2003.
Sorti en Angleterre le 17 octobre 2003.

Sorti en blu-ray américain 20th CENTURY FOX US le 14 novembre 2006, réédité le 23 septembre 2014, VF incluse.
Sorti en blu-ray anglais 20th CENTURY FOX UK le 12 mars 2007.
Sorti en blu-ray allemand 20th CENTURY FOX DE le 15 mars 2007, VF incluse, réédité le 5 juillet 2016 et le 25 mai 2018 chez FILM CONFECT DE.
Sorti en blu-ray français 20th CENTURY FOX US le 29 septembre 2010.

De Stephen Norrington, sur un scénario de James Dale Robinson, d'après la bande-dessinée The League of Extraordinary Gentlemen de 1999 de Alan Moore, dessinée par Kevin O'Neill parue chez ABC, WildStorm, DC Comics, avec Sean Connery (également producteur), Shane West, Stuart Townsend, Peta Wilson, Jason Flemyng, Naseeruddin Shah, Richard Roxburgh.

Pour adultes et adolescents.

(Fantastique, super-héros steampunk) 1899. Les grandes nations européennes participent à une paix malaisée. Pendant des centaines d'années, les guerres ont été menées avec les mêmes armes: fusils à un coup, cavalerie et canons tirés par des chevaux. Mais ce vieux siècle touche à sa fin, car voici l'aube d'un nouvel âge.

Londres par une nuit brumeuse. Les murs d'une rue semblent prises d'un tremblement, et quelques tuiles chutent. Un policier prend la direction des bris suspects, mais il est stoppé par le concert de sifflets de ses collègues l'appelant à la rescousse, le premier lui criant : "Passage du prêteur sur gages !" et les voilà vite cinq à débouler dans une large rue pavée éclairée de réverbères au gaz.

C'est alors qu'à peu près autant de chiens déboulent dans la même rue dans la direction opposée à celle des policiers, et juste après, quelque chose défonce la grille en fer forgée barrant une porte cochère d'immeuble, disloquant au passage les colonnes de briques qui la flanquaient. Devant les policiers médusés, le porche s'effondre complètement tandis qu'une machine blindée roule dans la rue sur chenillettes. "Au nom de Dieu qu'est-ce que c'est que ça !" s'exclame l'un des cinq policiers sur les lieux.

Suivi des quatre autres, l'un des policiers s'avance droit vers la machine qui faisait demi-tour, en criant : "Halte !"

Deux fois n'y suffisent pas, l'engin va droit sur les policiers. Le premier reste face à la machine, et se retrouve happé, tandis que les autres s'éparpillent et crient encore : "Halte !" et "Comment est-ce qu'on arrête cette chose ?", matraquant le blindage sans freiner du moins du monde l'engin.

Puis arrivée à la Banque d'Angleterre, la machine enfonce la porte d'entrée et les gardes en faction font feu de leurs fusils, en pure perte. La machine traverse plusieurs salles, écrasant les bureaux, renversant les rayonnages, ne stoppant qu'au contact de la lourde porte blindée de la chambre forte. Un mécanisme alors se déclenche et l'un des policiers qui avaient suivi s'exclame : "Il y a un homme à l'intérieur !"

Trois détonations et la lourde porte blindée de la chambre forte tombe. Alors une troupe d'officiers allemand dont un gradé descendent de la machine, l'officier ordonnant à ses soldats d'encercler les policiers et gardes. Puis un dernier personnage avec un lourd manteau de fourrure et une canne avec un crâne d'argent en guise de pommeau descend de la machine et souffle en allemand de laisser un témoin vivant pour qu'il raconte son histoire et de tuer les autres.

Mais aucun des trésors que renferment la chambre forte ne l'intéresse si ce n'est des plans architecturaux rappelant Venise en Italie : "Certains trésors en valent plus que d'autres..." Et d'emporter la liasse.

Le lendemain, le lundi 9 avril 1899, le London Post titre : "La Grande Bretagne accuse l'armée allemande d'avoir cambriolé une banque." et sous le gros titre, un dessin au trait très détaillé de la machine ; l'unique témoin survivant des faits avait outre un sacré coup de crayon une mémoire photographique. L'eussiez-vous cru ?

Mais l'Allemagne nie tout. Et le mois suivant, à Berlin... Ce sont des soldats de l'armée britannique qui attaque une usine allemand, auquel on ordonne en anglais cette fois d'enlever tous les scientifiques et de tuer quiconque résisterait.

Et c'est encore le même personnage masqué car apparemment défiguré, avec sa canne à pommeau de crâne d'argent, qui demande, en anglais cette fois : "Est-ce que nous le tenons ?" L'un des officiers anglais confirme : "Draper à votre service!", alors que l'officier pointe un vieux barbu à lunettes rondes et à blouse blanche, qui demande en allemand ce qu'on lui veut. Et le personnage masqué de râler : "Le monde, Herr Draper: je veux le monde !"

Kenya, juin 1899. Un attelage arrive en vue d'une grande maison. Le gentleman rouquin à chapeau melon ordonne à son cocher de ne pas s'éloigner, puis arrivé à la réception demande au majordome "Où se trouve Quatermain ?" Obligeamment, le majordome le lui indique : "C'est ce gentleman au fond." Et de pointer la cheminée et les deux croulants barbichus britanniques qui discutent affalés dans leurs fauteuils respectifs.

Le rouquin s'avance à pas lents, observé avec méfiance par les membres du club assis ça et là aux différentes tables. Il passe le bar, suivi du regard avec autant de soupçons par le barman et s'arrête devant les deux croulants pour déclarer : "Est-ce que j'ai le plaisir de m'adresser à Allan Quatermain ?"

Le second des deux croulants, un homme jouflu aux cheveux blancs assis de travers dans son fauteuil, se tortille et répond : "Oui, vous l'avez ; en fait, vous l'avez." Le rouquin a l'air désapprobateur : "Vous n'êtes pas ce à quoi je m'attendais..."

Le premier des deux croulants se lève et s'éloigne tandis que narquois, le jouflu répond : "Je devine que vous êtes un autre de ces voyageurs qui s'est mis en tête de goûter au Continent Noir, et tant que vous y étier, de pourchasser le vieux Allan Quatermain... pour lui faire raconter ses aventures ?"

Le rouquin répond : "Hé bien..." et le jouflu de lui faire signe de s'asseoir : "Prenez juste place, Monsieur. Et remplissez mon verre : Bruce, un double !"

Le rouquin s'assied et le jouflu commence : "Je vous régale avec comment j'ai trouvé les mines du roi Salomon, ou bien je vous raconte mon..."

Le rouquin passe la main dans ses cheveux et l'interrompt : "Ce n'est pas votre passé qui m'intéresse. Mon nom est Sanderson Reed. Je représente le gouvernement britannique de Sa Majestée : L'Empire a besoin de vous !"

C'est alors que le gentleman qui était assis dans le fauteuil suivant se tourne vers Sanderson est remarque : "Mais la véritable question est : ai-je besoin de l'Empire ?"

La ligue des gentlemen extraordinaires, le film de 2003

La ligue des gentlemen extraordinaires, le film de 2003

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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