New Life, le film de 2024Feu orange cinéma

New Life (2024)

Ne pas confondre avec les séries télévisées de 2020 et 2023, ni avec les films de 2020, 2016, 2023.

Sorti aux USA le 3 mai 2024 (limitée).
Sorti en Angleterre le 3 juin 2024 (VOD).
Annoncé en blu-ray français KOBA FILMS FR le 11 septembre 2024.

De John Rosman (également scénariste) ; avec Hayley Erin et Sonya Walger.

Pour adultes et adolescents.

(prospective, épidémie) Des chants d’oiseaux, un gémissement : une femme au front ensanglanté marche vivement sur une chemin de terre entre les arrières court de deux rangées petites maisons, en ahanant. Elle rejoint la rue goudronnée, déserte, puis un petit bungalow. Retrouve les clés de la porte d’entrée sous un pot, entre. La maison semble déserte.

Elle fait couler l’eau du robinet et essuyant le sang maculant son visage et pousse un petit cri de soulagement en le découvrant intact. Puis elle ôte son gilet, se change. Elle est chez elle, mais elle ne ressemble pas à la jeune femme souriante sur la photo avec son mari. Elle récupère dans le tiroir une petite boite contenant une alliance, puis son attention est attirée par un piétinement discret… dans l’entrée deux hommes armés.

Rapidement, elle passe par une fenêtre, entre dans un garage, puis repart à pieds jusqu’à la nuit tombante, puis noire. Un barbu sort d’un pub et monte dans son pick-up. Elle s’est cachée sous la bâche à l’arrière.
Une autre femme, plus âgée, prend une inspiration devant son miroir. Elle pose un pistolet automatique à la droite de l’évier. Sur le miroir, il y a des post-its collés : sur le premier est écrit J’ai des occasions illimitées de réussir et sur le second Je progresse pour devenir la meilleure version de moi-même. Elle se concentre alors sur sa respiration.

A la gauche du lavabo, il y a un pîlulier hebdomadaire, contenant encore six gélules blanches — deux par jours, encore à prendre pour le vendredi, le samedi et le dimanche. Elle semble perdue dans ses pensées, et, en pyjama, les mains appuyées sur le bord du lavabo, bras tendus, elle s’incline. Puis elle se redresse, attrape le pilulier, prend les deux pilules du vendredi et les avale — sans eau.

Le smartphone à écran tactile affiche qu’il est dix heures onze du matin, sa batterie est à 88% en train de lire le début de la chanson Like A Rolling Stone de Bob Dylan, extrait de l’album Autoroute 61 : Il était une fois où tu t’habillais si bien, tu jetais une piécette au clochard, t’étais dans ta prime jeunesse, n’est-ce pas ?…

Assise sur un divan devant une baie vitrée donnant sur la petite terrasse et un arbre en fleurs, elle plie son linge dans le soleil du petit matin. Trois coups à sa porte l’interrompent.

La femme ouvre ; sur le palier, un homme âgé à la barbiche blanche en costume sombre, qu’elle reconnait immédiatement : « Raymond ? — Elsa. » Et de montrer une bouteille de vin blanc. « C’est un peu tôt, remarque-t-elle, gênée… — Ça ira parfaitement bien avec des huitres, à ce qu’on m’a dit. »

Elsa accepte la bouteille, le barbichu entre : « Oui, je veux bien un café. — Bien sûr. » répond Elsa en refermant derrière lui. Elle ne semble pas surpris par sans-gêne de l’homme. Comme celui-ci s’avance dans l’entrée, sa sacoche à la main, elle le rappelle à l’ordre : « Haem… les chaussures ? » Il soupire et s’assied sur le petit banc pour les enlever, mais constant qu’Elsa boite en s’éloignant, il demande : « Votre jambe ? Qu’est-il arrivé ? »

« Oh, je me suis faites une élongation en courant. » Elle arrête la chanson. « Deux sucres ! » lance le barbichu tandis qu’Elsa atteint les placards de la cuisine. « Et si vous avez, une giclée de lait d’avoine, et sinon, sans rien, ça ira. »

Elsa a pris une tasse d’une main, la cafetière de l’autre avec un sourire ironique. Le barbichu a ôté ses chaussures, s’est relevé, entre dans le salon : « J’adore comment vous avez décoré l’endroit : c’est très… spartiate. » Elsa verse le café derrière le comptoir de la cuisine, son smartphone buzze, affichant un appel de « Sal ».

Bizarrement, il semble qu’il soit maintenant 8 heure 52 du matin alors qu’il était 10 heures 11 avant l’arrivée du barbichu, deux minutes plus tôt.

Elsa s’empresse de rejeter l’appel de Sal, et déclare : « Nous n’avons jamais eu vraiment l’habitude de faire la conversation, pourquoi commencer maintenant. — Un contrat vient de tomber, nous avons 36 heures de retard, et la situation est déjà hors contrôle. »

Elsa fait signe de lui remettre le contrat en question. Le barbichu bredouille : « Ce, euh, contrat… couvrira les dépenses de mission pour un certain temps ;.. » Il tend une tablette et un stylet, elle met ses lunettes : « Donc nous avons besoin de notre meilleur agent dessus. »

Elsa lit sur la tablette, le stylet tremblant légèrement dans sa main : « Et le reste de l’équipe ? Le lieu ? » Le barbichu s’est détourné : « Tout est dans la sacoche… Nous pensons que le sujet est en route vers la frontière, et, euh, eh bien… Nous ne pouvons pas la laisser passer. »

New Life, le film de 2024

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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