The Raven, le Corbeau le film de 1935Feu orange cinéma

The Raven (1935)*
Traduction et titre français : le corbeau.

Sorti aux USA le 8 juillet 1935.
Sorti en France le 8 novembre 1935.
Sorti en Angleterre le 19 juin 1936.

Sorti en blu-ray américain SHOUT FACTORY US le 18 juin 2019.
Sorti en blu-ray français ELEPHANT FILM FR le 18 août 2020.
Sorti en blu-ray allemand HANSESOUND DE le 6 novembre 2020 inclus The Black Cat 1934, réédité le 12 novembre 2021 (son et image corrects, pas de version française, pas de bonus).

De Lew Landers, sur un scénario de David Boehm, inspiré du poème et des récits d'Edgar Allan Poe ; avec Boris Karloff, Bela Lugosi, Irene Ware, Lester Matthews, Inez Courtney, Samuel S. Hinds.

(horreur, savant fou) Une voiture roule à vive allure dans la nuit brumeuse, sur la route humide. Une jeune femme élégante conduit, concentrée. Elle essuie rapidement son pare-brise quand soudain apparaît droit sur son chemin un panneau marqué « Détour » avec une flèche indiquant un chemin de terre à gauche, avec deux petites flammes au pied du panneau pour l’éclairer.

La femme pousse un grand cri, donne un coup de volant. La voiture fait une embardé, défonce la rambarde censée protéger du précipice à droite – sa roue arrière droite passe au-dessus du vide, la voiture, qui continue d’avancer, est happée par le vide — et dans un fracas de tôle froissée, dégringole en faisant un tonneau.

La sirène d’un fourgon ambulancier. Dans une salle de l’hôpital brillamment éclairée, aux murs carrelés, cinq personnes se tournent autour d’un lit : l’infirmière, dont la main agrippe le montant du pied du lit ; un homme en blouse blanche, pantalon noir et cravate ; un homme âgé aux cheveux blancs, en manteau tenant son chapeau mou, et de l’autre côté du lit, deux hommes plus jeunes en costume trois pièces sombre.

Le visage de la conductrice est intact. La tête reposant sur l’oreillé incliné à 45 degrés, elle semble dormir, le drap la couvrant jusqu’au cou. Les hommes autour d’elle semblent très soucieux, l’un d’eux déglutit avec difficulté.

L’homme plus âgé finit par s’exclamer, à l’attention du premier homme d’allure jeune en costume trois –pièces sombre : « Vous devez faire quelque chose. » Puis regardant le second homme en costume sombre aux cheveux poivre et sel : « Vous devez sauver la vie de ma fille ! »

L’homme en blouse blanche au côté du père de la jeune femme objecte : « Mais, mon cher monsieur, nous... » Le second homme, aux cheveux poivre et moustachu commence : « Vous voyez, Juge Thatcher... »

Le père coupe la parole de l’homme à la petite moustache pour s’adresser au premier homme en costume sombre, le plus grand et le plus droit : « Jerry, si vous aimez Jane (NDT s’écrit Jean), faites quelque chose ! »

L’homme aux cheveux poivre et sel achève sa phrase : « ... Les nerfs, à la racine du cerveau : il y a quelque chose coincé dedans ! Il est impossible de savoir... »

Le père rétorque : « Arrêtez de me dire ça ! » Puis à l’autre : « Jerry ! » Et Jerry de se tourner vers l’infirmière : « Vollin ! Allez chercher le docteur Vollin ! » L’infirmière sort.

Ailleurs, dans une salle d’étude, l’ombre d’un corbeau perché est projetée contre le mur clair. Un homme pâle, enfoncé dans son fauteuil, récite, sinistrement mais avec jubilation : « Soudain, survient un tapotement, comme quelqu’un qui gentiment frapper à ma porte ; j’ouvre subitement le vantail, quand avec un sifflement et des battements d’ailes, entre un imposant corbeau... Le corbeau est mon talisman... »

Son visiteur (Chapman), visiblement inquiet, répond : « Un curieux talisman, oiseau de tous les mauvais présages, le symbole de la Mort. »

Regardant de côté, le maître des lieux fait sèchement remarquer : « La Mort est mon talisman, Monsieur Chapman : la seule force indestructible, la seule chose certaine au sein d’un univers d’incertitude. » Et de sourire : « La Mort ! »

Chapman se tortille, tord ses doigts, joue avec sa serviette et les yeux détournés : « Docteur Vollin : le musée que je représente paiera un prix très généreux pour votre collection... »

A l’hôpital, devant l’infirmière debout à ses côté, Jerry déclare au combiné d’un téléphone à cadran blanc : « Oui, je sais, mais pouvez vous dire au docteur Vollin que c’est une question de vie ou de mort ? »

A l’autre bout du fil, dans le hall d’une imposante demeure, le majordome répond : « Oh, si vous voulez bien patienter juste un instant, Monsieur. » Et d’aller frapper à la double porte voisine, qui se trouve être celle du bureau ou le docteur Vollin reçoit Sherman. Il ouvre l’un des vantaux.

« Qu’est-ce que c’est ? » demande Vollin. Son majordome répond : « Le docteur Halden est au téléphone, Monsieur ; je lui ai dit que vous ne vouliez pas être dérangé, Monsieur, mais il dit que c’est très urgent. »
Sans commentaire, Vollin décroche son propre téléphone à cadran noir : « Oui, docteur Halden ? »

The Raven, le Corbeau le film de 1935

The Raven, le Corbeau le film de 1935

The Raven, le Corbeau le film de 1935

The Raven, le Corbeau le film de 1935

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

***