Monty Python and the Holy Grail (1975)
Traduction du titre original : Le Python magnifique et le Saint Graal.
Ce film est entre autres une parodie du film Sir Gawain et le Chevalier Vert 1973.
Sorti le 23 mai 1975 en Angleterre.
Sorti le 8 juin 1975 aux USA.
Sorti le 3 décembre 1975 en France.
Sorti en blu-ray américain le 6 mars 2012 (multi-régions, version et sous-titres français inclus)
Sorti en blu-ray anglais le 26 mars 2012 (multi-régions, pas de version française).
De Terry Gilliam (également scénariste), Terry Jones (également scénariste) ; sur un scénario de Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, Michael Palin. Avec les mêmes.
Pour adultes et adolescents.
Angleterre, l’an 932. Dans la brume un cavalier approche, faisant sonner par son serviteur Patsy des noix de coco pour faire accroire qu’il est à cheval. Il s’arrête au bas des murailles d’un château, est interpellé et se présente comme Arthur Pendragon, fils d’Uther, Seigneur de Camelot, Roi de Bretagne, Vainqueur des Saxons, Souverain de toute l’Angleterre. Arthur prétend vouloir convaincre le seigneur local de rejoindre sa table ronde. Cependant, la conversation dérive sur la possibilité ou non de trouver des noix de Coco au Royaume de Mercie, et Arthur doit finalement repartir tandis que les gardes les ignorent, entièrement concentré sur la question de savoir si la noix de coco a pu être portée par un oiseau africain ou un oiseau européen.
Dans une rue affreusement boueuse, un chariot chargé de cadavre avance péniblement tandis qu’un crieur répète « amenez vos morts, 9 pences ». Quand un homme veut apporter son mort, le crieur s’étonne que le mort – un vieillard – continue de parler et de répéter qu’il veut marcher et se sent joyeux. Le crieur lui donne alors un coup sur la tête, et, remercié par l’homme, touche ses 9 pences.
Pendant ce temps, un paysan qui traîne un chariot se plaint du roi Arthur qui l’a confondu avec une femme, puis de l’exploitation économique de la classe laborieuse par le système féodale. La discussion n’intéresse pas Arthur, qui veut savoir qui habite le château, mais selon le paysan, personne n’assure le gouvernement. Et comme il ne comprend pas qui peut bien voter pour un roi, Arthur répond que c’est la Dame du lac qui lui a donné son épée et l’a désigné comme un roi. Le paysan répond que ce n’est pas parce qu’une pouf aquatique l’a désigné comme roi que cela pourra remplacer un système démocratique. Arthur veut alors battre le paysan, mais repart en hâte comme les autres paysans arrivent, alertés par le tapage.
Puis Arthur découvre un combat entre un chevalier noir et un chevalier vert à la croisée des chemins de la forêt. Le chevalier noir finit par enfoncer son épée dans la visière du chevalier vert, puis reste immobile, debout, appuyé sur son épée. Arthur tente alors de le recruter, mais le chevalier noir ne répond rien. Arthur veut alors partir, mais le chevalier noir parle enfin : « Personne ne passe… » Et si Arthur veut passé, il faudra qu’il se batte.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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