Ici la page Amazon.fr du coffret DVD français du Voyageur des Siècles (1971) de chez INA.
Le Voyageur des Siècles S01E01: L'étrange disparition de Philippe d'Audigné (1971)
Sous-titre de la série : Une Julvernerie moderne.
Ici l'article de ce blog sur la mini-série Le Voyageur des siècles (1971)
Diffusé le 7 août 1971 sur ORTF 1.
Sorti en DVD français le 2 mai 2012 (coffret 2DVD, noir et blanc).
De Jean Dréville, sur un scénario de Noël-Noël, avec Robert Vattier, Hervé Jolly, Gérard Darrieu, France Delahalle, Jacques Aveline, François Darbon, Georges de Caunes.
1981. Dans son château, la baronne d’Audigné s’efforce de profiter d’un film de cap et d’épée sur la cinquième chaîne projeté holographiquement dans son salon. Elle est interrompu par son concierge Adrien, qui annonce la visite de Monsieur Jolivet, de l’agence Boireau. Mais la baronne est davantage préoccupée par le fait que sa télévision holographique est déréglée et veut faire revenir le réparateur passé la veille. Adrien rapporte que le réparateur prétend que la baronne ne sait pas « enclencher » ce qu’il ya à enclencher.
Pour se rendre au château de Sainte-Marie, Jolivet et Adrien traversent le parc et passent devant un énorme tilleul. Le Baron est parti le matin-même chasser le tigre au Cambodge. Jolivet doit enquêter sur la disparition du jeune frère de la baronne, Philippe D’Audigné. Philippe a disparu l’année dernière en mai 1980, alors qu’il se rendait en magnétomobile sur la route de Luzarches près de Chantilly. Ils ne se sont pas revus depuis quatre ans, après leur dispute de l’été 1974, ou alors septembre 1974. La dernière fois qu’elle a entendu parler de son frère, c’était dans les journaux d’il y a deux ans, alors qu’il était annoncé qu’il ferait parti d’une expédition pour Vénus, à laquelle il ne s’est pas présenté. C’est en effet un scientifique. La baronne remet la photo tridimensionnelle de Philippe d’Audigné, de dix ans son cadet. Elle et son mari veulent faire cesser l’indivision de leur bien, il leur faut donc prouver la mort de Philippe.
À la recherche d’un dossier bleu, la baronne appelle la bonne dans sa chambre par son visiophone domestique, lui demandant de ramener un dossier bleu. Puis elle montre à Jolivet un interview télévisé d’il y a deux ans en magnétofilm dans lequel Philippe explique pourquoi au dernier moment il a renoncé à faire partie de l’expédition : il menait des recherches très dangereuses pour lui auquel il tenait beaucoup, mais Philippe refuse de révéler la nature de ses expériences. A 19 ans, Philippe avait découvert dans une caisse au grenier les travaux de leur ancêtre François d’Audigné, arrière-grand-oncle, inventeur, un fou génial, comme son frère, qui vivait au château 100 ans auparavant, de 1868 à 1884, et c’est lui qui a planté le cèdre énorme du parc. Le dossier bleu contient ce qui reste des travaux : intitulé la Grande Erreur, il ne reste que les premiers chapitres, consacré à la nature du temps, car Philippe a brûlé le reste. Jolivet en déduit que Philippe aurait mis au point une invention d’après les travaux de François d’Audigné, et l’expérience aurait mal tournée. Ou réussi, selon la Baronne : Philippe serait passé sur un plan différent du leur, dans un autre univers, un autre temps – le passé ou l’avenir.
Jolivet ne croit pas au voyage dans le temps, mais la Baronne insiste pour qu’il retrouve son frère. Dans le dossier, il reste des photos qui étaient tombées derrière un meuble : des photos ratées selon la baronne, des photos d’un film, de théâtre ou d’un cirque, photographiées dans des miroirs. Jolivet décide de retrouver les artistes en question. Il y a une photo de 1875 de François d’Audigné, curieuse selon la baronne : il y a un pastel derrière l’inventeur, et un agrandissement du tableau, représentant en une très jolie jeune fille, et un agrandissement du coin droit – le millésime, 1760 ou 1780. 1780 selon la Baronne. La Baronne ayant payé d’avance par téléchèque, elle rappelle à Jolivet que c’est un cas sans précédent, et soupire alors que Jolivert s’en va : ils ne trouveront rien selon elle. Puis elle allume l’holotélévision, qui annonce les palmes de George Brassens, et une pièce de théâtre, Noix de Coco de Marcel Achard, avec Jean Marais, doyen de la Comédie Française.
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