L'histoire sans fin, le film de 1984 Feu orange cinéma

Die unendliche Geschichte (1984)
Titre anglais : The Never Ending Story.

Sorti en Allemagne le 6 avril 1984.
Sorti aux USA le 20 juillet 1984.
Sorti en France le 21 novembre 1984.
Sorti en Angleterre le 4 avril 1985.

De Wolfgang Petersen (également scénariste) ; sur un scénario de Herman Weigel et Robert Easton ; d'après le roman de Michael Ende ; avec Barret Oliver, Tami Stronach, Noah Hathaway, Alan Oppenheimer, Thomas Hill, Gerald McRaney.

Pour adultes et adolescents.

Un jeune garçon, Bastien, se réveille dans son lit et se met immédiatement à lire un livre de Fantasy illustré. Au petit-déjeuner, seul dans la cuisine avec son père, Bastien avoue à ce dernier qu’il a encore fait un rêve avec sa mère dedans. Le père soupire et répond que la mort de la mère de Bastien ne doit pas lui servir d’excuse pour échapper à ses responsabilités. Bastien l’admet.

Puis le père de Bastien en profite pour changer de sujet, toujours dans l’idée de culpabiliser davantage son fils : selon le professeur de Mathématiques, Bastien dessine des chevaux sur son cahier. Bastien corrige : des licornes, pas des chevaux.

Le père de Bastien ne sait pas ce que sont les licornes ; il ajoute donc aux accusations que Bastien n’avait pas rendu un devoir et n’avait pas essayé d’entrer dans l’équipe de natation (le père de Bastien estimant sans doute qu’attraper toutes sortes de maladies de peau et se voir forcer de se dénuder devant des voyeurs renforce l’amour-propre d’un enfant).

Comme Bastien ne répond rien, le père de Bastien ne lâche pas l’affaire : Bastien prétend adorer les chevaux mais il refuse de participer au club d’équitation (donc le père traite son fils de menteur) parce que Bastien prétend avoir peur de monter sur un cheval (pourquoi Bastien aurait-il peur de finir paraplégique ou de finir la nuque brisée comme tant d’écuyers, on se le demande ?). Et le père de conclure que Bastien est assez grand pour comprendre qu’il doit arrêter de vivre dans les nuages et qu’il faut commencer à avoir les pieds sur terre (en mentant sur la réalité du monde qui nous entoure comme son père).

Bastien répond qu’il est d’accord, son père enfonce le clou : Bastien ne doit plus rêver éveiller. Et l’homme conclue très fier qu’ils viennent d’avoir ensemble une conversation utile (où il a fait les questions et les réponses) comme ils devraient en avoir plus souvent. Le père souhaite une bonne journée à son fils et l’accuse avant de partir d’être toujours en retard.

Parti à pieds pour l’école, Bastien n’a pas fait deux pas dans la rue qu’il est coincé par trois camarades qui ont pris l’habitude de le racketter à chaque fois qu’il va à l’école. Bastien prend la fuite et est poursuivi par la racaille dans l’indifférence générale des adultes qui passent tout autour. Bastien est rattrapé, fouillé et mis à la poubelle.

Bastien sort de la poubelle, sort de l’impasse et se retrouve face aux trois racailles qui l’attendaient pour recommencer. Cette fois Bastien court se réfugier dans une librairie dont le patron, sans le voir, lui dit de sortir, parce qu’il n’aime pas les enfants. Bastien essaie d’expliquer ce qui lui arrive, mais le patron de la libraire répond qu’ici il ne vend pas de jeu vidéo mais des livres. Bastien rétorque qu’il connait bien les livres, dit qu’il en a 186 et pas des bandes dessinées : il commence d’ailleurs à citer les titres : l'île au trésor, le dernier des Mohicans, le Magicien d'Oz, Vingt Mille lieues sous les mers, Le Seigneur des Anneaux, Tarzan...

Du coup le libraire demande enfin à Bastien pourquoi il cherchait à se cacher et pourquoi (ce qui était tout de même la première question à poser quand on sait le genre de chose qui arrive aux enfants seuls de nos jours). Comme Bastien explique que des garçons de l’école voulait le mettre dans une poubelle, le libraire demande à Bastien pourquoi il ne leur a pas donné de coup de poing sur le nez. Bastien (qui aurait pu répondre que ce coup est potentiellement mortel et qu’il ne voulait pas aller en prison, à l’asile ou en maison de redressement, ou encore qu’il n’est pas recommandé d’attaquer de front et au contact quand l’adversaire est plus nombreux et mieux armé et qu’il n’a pas l’habitude d’emmener une arme lourde pour se rendre à l’école) répond qu’il ne sait pas, puis demande au libraire quel livre ce dernier lit.

Le libraire répond qu’il lit un livre pas comme les autres. Les autres livres sont sans danger : on se prend Tarzan, Robinson Crusoé pendant qu’on les lit, puis on redevient soi-même. Les histoires que Bastien lit sont sans danger car il peut s’en échapper en refermant le livre. Bastien en déduit que le livre en question est dangereux car on ne peut pas s’en échapper. Le téléphone sonne, le libraire s’en va répondre, cachant le livre sous un journal – devant Bastien, qui vole le livre intitulé L’histoire sans fin, laissant derrière lui un mot sur le carnet du libraire : qu’il ne s’inquiète pas, Bastien lui ramènera son livre. Le libraire sourit alors, visiblement très satisfait d’avoir trouvé un moyen de kidnapper Bastien.

Bastien arrive évidemment en retard à l’école. Il court dans le couloir vide, puis arrivé devant la porte de sa classe, il hésite, et jette d’abord un coup d’œil par la vitre : c’est un contrôle de Mathématiques. Bastien va alors voler la clé du vaste grenier de l’école pour aller s’y cacher. Le grenier est très poussiéreux mais illuminé par le soleil. Bastien tire un matelas de gymnastique, s’assied dessus et commence à lire l’Histoire sans fin...

Et dans le monde de l’Histoire sans fin, plusieurs créatures s’affolent tandis qu’approche un géant de pierre faisant rouler devant lui une meule qui écrase tout sur son passage. Le géant de pierre s’arrête juste avant d’écraser les créatures, et leur demande la permission de se joindre à elles. Sans attendre de répondre, il s’assoit, arrache un rocher, qu’il dévore, car le monstre est un mangeur de pierres. Or, une fois le rocher rompu, le géant et les créatures réalisent qu'ils sont témoins de la même catastrophe - le Néant ronge le monde de Fantasia, et à l'instar du mangeur de Pierre, les deux autres créatures sont toutes des émissaires de leurs peuples respectifs auprès de la Tour d'Ivoire afin de demander le secours de l'Impératrice, l'un monté sur un escargot de course et l'autre sur une chauve-souri.

L'histoire sans fin, le film de 1984

L'histoire sans fin, le film de 1984

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