Percy Jackson: Le voleur de Foudre, le film de 2010Feu vert blu-ray

Percy Jackson, le blu-ray français de 2010

Sorti le 9 juin 2010 (région A et B )

Ici l'article de ce blog sur le film Percy Jackson: Le voleur de Foudre de 2010.

Sur le film : Si vous avez lu le roman original, c'est presque insupportable tant l'adaptation semble mépriser l'original. Si vous n'avez pas lu le roman, vous devrez supporter les anachronismes, les maladresses de production, le rythme inégal et les acteurs sous-employés. Chris Columbus, qui a tout de même signé Harry Potter 1, ne s'est pas foulé, c'est le moins que l'on puisse dire, même si le résultat est quand même moins grave que n'importe quel massacre signé Michael Bay (Transformers). Et si nous nageons dans la pacotille brusquée, avec un scénario qui va du point A au point B à la manière d'une attraction de foire, cela reste assez sympathique. Notez que le film suivant, "La mer des monstres" sera plus réussi, d'abord parce que le texte du romancier sera bien davantage respecté, et parce tout aura été mieux ficelé.

Image : Excellente, format 2.35:1, 1080p - les détails fins sont constamment présents jusqu'au grain de peau, les cils et le duvet sont occasionnellement visibles. Le problème est que la production et les effets spéciaux ne donnent pas toujours à voir de quoi s'extasier, donnant au film une allure générale un peu toc - nous ne sommes définitivement pas dans un des derniers films signé Guillermo Del Toro ou Peter Jackson ou encore, dans un Harry Potter...

Son : Excellent, Anglais DTS HD MA 5.1 - Image sonore détaillée, immersion complète, effets sonores convaincants. Egalement fournie la piste française, allemande et italienne DTS 5.1, tous les sous-titres correspondants, plus hollandais, espagnol, tchèque, arabe, chinois, hébreux, polonais.

Bonus : correct, 16/9ème HD - sous-titrés. Scènes coupées (plutôt réussies), Secrets Of The Gods, Discover Your Powers Quizz, Inside Camp Half-Blood, On Set With Brandon T. Jackson, Meet The Demi-Gods (entretien avec les acteurs, qui racontent le film...). Le menu d'accès est en anglais.

En conclusion, ce blu-ray est une très bonne présentation d'un film qui distraira sans problème les jeunes spectateurs pourvu qu'ils n'aient pas lu le roman original. Dans le cas contraire, déception assurée.

Notez que certains propos dans les bonus (Camp Half-Blood par exemple) expliquent la basse qualité de cette adaptation : par exemple, à propos du camp des sang-mêlés, le responsable des décors expliquent que dans le roman, le camp est composé de nombreux temples, ce qui ne fait pas assez "camp d'été" (ce qui est un peu normal, parce que dans le roman, ce n'est pas un camp d'été mais un refuge et un camp d'entraînement pour demi-dieux grecs). Juste avant dans le bonus, un autre membre de la production explique que le camp qu'ils ont construit ne faisait pas assez "grec" et qu'il a fallu rajouter des éléments grecs. Autrement dit, la production se fichaient complètement du contenu du roman et une fois le contenu du roman foulé au pied, ils avaient une approche incohérente et désordonnée - le genre d'approche qui bouffe du gros budget sans que l'on puisse voir le résultat à l'écran.

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Splice, le film de 2010Feu vert cinéma

Splice (2010)

Sorti aux USA le 4 juin 2010.
Sorti en France le 30 juin 2010.
Sorti du blu-ray anglais le 16 mai 2010.
Sortie du blu-ray américain le 5 octobre 2010 (multi-régions, pas de version française, pas de sous-titres français).
Sorti du blu-ray français le 2 novembre 2010 (région B)

De Vincenzo Natali (également scénariste). Avec Adrien Brody, Sarah Polley, Delphine Chanéac, Brandon McGibbon, David Hewlett, Simona Maicanescu.

Pour adultes.

Un jeune couple de bio-techniciens, Clive et Elsa, procèdent à un accouchement qui se passe moyennement : le cœur du bébé s’arrête et ils sont obligés de le choquer pour refaire battre son cœur. Mais de leur avis, le bébé est parfait, et il a une tête à s’appeler Marvin, mais ils le prénomment Fred. Le bébé est en fait une sorte de grosse larve, qui fait la paire avec la dénommée Ginger. À peine réunis les deux larves se mettent à s’enrouler une espèce de langues, de fait, à faire un bébé. Leur chef de service est très inquiet avant la présentation auprès du comité de direction : depuis trois ans, leur laboratoire a combiner les ADN de nombreuses espèces, et ont abouti à Ginger et perfectionné leur technique de combinaison génétique au point de pouvoir introduire des gènes humains, ce qui les mènent droit à des possibilités de production de médicaments contre d’innombrables maladies humaines.

La responsable du comité de direction leur annonce alors qu’ils sont ravis, et qu’ils vont fermer le laboratoire, car ils doivent se lancer dans la phase 2, la production de bétail viable. Newstead les tient : la firme est propriétaire de tous leurs brevets et Elsa ne veut pas passer les cinq prochaines années à farfouiller l’ADN de protéines. Clive décide de la suivre dans son projet : hybrider l’humain et l’animal. Mais les premières tentatives sont un échec. Alors la jeune femme décide de forcer l’hybridation des gènes. Après de nombreux échecs, ils obtiennent soudain un succès, sans savoir exactement comment : tous les gènes se combinent à présent les uns aux autres : ils tiennent leur découverte du siècle, congelée. Elsa amène alors le container et s’enferme seule dans le laboratoire. Elle ne lui ouvre que lorsqu’elle a inséré le génome créé dans un œuf et mit l’œuf en gestation. En rouvrant la porte à son compagnon, elle rappelle que le clonage humain est interdit, mais que la chose qu’ils viennent de créer n’est pas humaine. Sous leur yeux, les premières subdivision de l’œuf remplissent leur utérus artificiel. Plus tard, alors qu’Elsa surveille l’embryon, le cœur de celui s’arrête, puis repart.

Alors qu’ils passent une soirée tranquille à rêver d’un appartement plus grand, ils reçoivent une alerte par téléphone : Beti, comme ils l’ont prénommée, s’apprête à sortir, très en avance sur le planning, et beaucoup plus grosse que prévu. Comme Elsa met sa main gantée pour sentir la créature, celle-ci la saisit par le bras, et Clive brise la vitre de la couveuse puis découpe la poche : la créature libérée relâche enfin Elsa. C’est une espèce de grosse larve, avec une queue dotée d’un dard, dard qui a frappé Elsa qui se met à convulser. Clive lui injecte alors un antidote dans la cuisse et Elsa se redresse, répétant : « qu’est-ce que c’était ? ». Ce à quoi Clive répond que c’était une erreur. Selon Clive, la créature est mal formée, et il veut l’euthanasier, mais Elsa l’arrête : ils n’en savent rien, il faut d’abord l’étudier, et voir si elle est viable…

Splice, le film de 2010

Splice, le film de 2010

Splice, le film de 2010

Splice, le film de 2010

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La guerre des monde (2005), le blu-ray de 2010Feu rouge Blu-ray / DVD

War of The Worlds (2005), le blu-ray belge de 2010.

Sorti en Belgique (?) le 3 juin 2010 (multi-région, mauvais transfert à l'image bruitée et délavée).

Sur le film : Rempli d'images chocs dont la pluie de cendres blanches directement inspirée de la chute des tours de New-York du 11 septembre, War of the World est donc la nouvelle production de Steven Spielberg – autrement dit le block-buster de l'été – traduisez la machine à faire du fric (normal) et à nous en mettre plein les mirettes (merci). Nous voilà donc embarqué dans un trip à la Roland Emmerich, époque Independence Day... Et tentant cette route, Spielberg et ses scénaristes trahissent complètement les idées du roman original d'H. G. Wells, quand bien même Wells est cité au début et à la fin du film.

En effet, dans un récit d'invasion épouvantable, Wells mettait en scène un scientifique (figure intelligente et éclairée de l'époque), assistant à la destruction de sa civilisation par les monstres utilisant toute arme de destruction massive à leur disposition. Ces monstres n'ayant d'autre but que d'élever et de consommer l'être humain comme des bestiaux – ce qui scientifiquement n'avait rien d'inspiré puisque l'élevage des bestiaux est beaucoup plus rentable. En comparaison, le film de Spielberg met en scène un honnête ouvrier (l'américain moyen ?) qui va tout faire pour protéger les deux gamins qu'on lui a confié. L'attaque est brutale, hallucinante, dirigée uniquement sur des cibles civiles innocentes, et des flots de réfugiés... Bref il ne manque que les scènes de tortures dans les prisons aliens avec des demoiselles extraterrestres qui se font prendre en photo avec des terriens humiliés et tenus tout nus en laisse.

Alors oui, c'est du grand spectacle spectacle, avec des images chocs et des sensations fortes (et de belles incohérences, comme le camescope qui résisterait à l'effet EMP même débranché - quelqu'un n'a pas compris comment fonctionne l'effet EMP) et je comprends que Spielberg ait pu y céder, mais compte tenu de la gravité de ce qui arrive à l'intérieur et à l'extérieur des États-Unis, j'aurais apprécié que le film ne servent pas directement et aveuglément la pire propagande des années 2000. Enfin, il est simplement impardonnable d'avoir récupéré l'image des victimes du 11 septembre couvertes des centres tombées après la chute des tours, pour faire du fric et manipuler les émotions des spectateurs. Il est également impardonnable d'avoir glissé la propagande de la secte scientologiste dans le film, le truc de l'espace quand la petite fille fait sa crise de nerfs, qui ne marche absolument pas dans la réalité soit-dit en passant.

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Sur l'image : médiocre. Couleurs délavées, image bruitées aux aplats grouillants et pulsants, noirs bouchés, détails fins manquants dans une majorité de plan, y compris les plans sans agitation, de jour et par temps clair. Ce n'est pas le film que j'ai vu au cinéma à sa sortie, et c'est la compression qui est en cause, ainsi que probablement le transfert, certainement pas réalisé à partir d'un négatif d'origine, ou bien quelqu'un a vraiment bâclé le boulot, ou bien un sous-fifre a voulu "améliorer" l'allure du film en salissant volontairement l'image. En effet, le prétendu grain - bruit pulsant grouillant dans un plan fixe n'est pas naturel, et ne correspond pas à la taille de la pellicule. Je parierai cependant sur le studio qui a envoyé à l'éditeur un scan d'une copie de qualité limité au lieu de faire un travail propre plus couteux, voire a utilisé un transfert HD destiné au DVD, insuffisant pour un blu-ray.

Sur le son : anglais DTS-HD Master Audio 5.1 - très bon. L'action n'est pas dans votre salon, mais pas loin, et cela reste spectaculaire, avec des bonnes basses, bien détaillé, avec un réalisme des effets sonores qui varie selon la scène mais peut interpeller, mais une activité arrière constante, qui peut cependant devenir bizarre, quand l'action se retrouve dans la bulle avant et l'orchestre joue derrière vous (et il n'y a évidemment aucun orchestre dans la scène). Il y a donc deux problèmes, le premier à la source avec des choix de la production contestable (comme les violons ou l'orgue synthétique qui prennent le dessus sur l'immersion dans la scène où les héros rejoignent le champ de bataille à 1 heure 08 par exemple). Peut-être que sur un autre système audio, cela choque moins car mes hauts-parleurs arrières ne sont pas baissés par rapport aux hauts-parleurs avants, afin d'obtenir une véritable immersion dans l'espace sonore du film. L'autre problème est que la compression du son est encore trop forte pour un réalisme maximum, et là, vous pouvez parier que les éditions blu-ray américaines seront de meilleure qualité que les éditions européennes, parce que les éditeurs français tendent à compresser davantage l'image et le son du film plutôt que de s'organiser autrement.

Sur les bonus : nombreux, surtout de la publicité noyant le peu d'informations vraiment intéressantes sur la production du film. Clairement pas un travail de passionné. L'image est assez laide, le son un peu étouffé : 4:3 déformée, pas en haute définition.Le premier bonus "Revisiting The Invasion" est un genre de publicité où tout le monde se félicite sans passion ; en résolution standard 4:3 déformé (il faut changer les réglages du téléviseur pour revenir au format normal). Paradoxalement, les images extraites du film de 1953 sont plutôt belles (un master HD non nettoyé de ses coups écrasé en SD ?), tandis que les images du tournages sont de la vidéo SD parfois limite baveuse. Même combat pour The HG Wells Legacy.

Le troisième : Spielberg and the original War of the World est un autre spot publicitaire où Spielberg s'auto-congratule d'avoir fait venir les acteurs du film de 1953 pour une scène à la fin du film, suivi d'interviews brefs et peu intéressants. Le quatrième : The Family Units est une publicité de plus, qui en fait à demi mot souligne que le film a été fait très vite (et donc le travail sur la fameuse famille a été franchement bâclé, et même caviardé sur d'autres films de Cruise). Le cinquième est sur les prévisualisation des plans (storyboard animé) : Spielberg déclare qu'il préfère improviser et qu'il utilise les prévisualisations pour faire plaisir à Lucas ; en réalité il est impossible de faire un tel film sans prévoir qu'il va falloir ajouter les effets spéciaux aux images tournées, et Spielberg avoue ensuite que c'est ILM qui filme d'abord le film virtuellement, avant le tournage - et du coup, il insiste sur le fait qu'il était à ILM au moment de ce travail (encore heureux !).

Sixième bonus : Les journaux de production (en quatre parties) détaille le travail de création du film dans l'ordre chronologique, ponctué d'étranges interventions de gens qui n'y étaient pas (Tom Cruise sur le segment consacré à la préproduction) : encore un bonus bon dans l'idée mais transformé en bête opération publicitaire, brouillant au passage les interviews plus intéressants de ceux qui ont fait le vrai boulot que le titre du bonus annonce. Septième bonus : la conception des créatures ; huitième bonus : la musique orchestrale du film de John Williams (pas la meilleur BO de ce dernier, rien de mémorable, beaucoup de motifs déjà entendus ailleurs). Neuvième bonus : We Are Not Alone ou Spielberg et les extraterrestres - encore de la publicité.

Des galeries pas très fournies : 1°) costumes - au début affreux car en noir et blanc inversé rendant illisible le dessin de mode ; à la fin en couleurs ; 2°)  photos de scènes : oh surprise, l'image est beaucoup plus belle et très finement détaillée, au contraire des images du film sur le blu-ray, notez les textures de peau et cils de Tom Cruise, les détails fins de sa veste de cuir - manche, fermeture éclair, les cils et le grain de peau de Dakota Fanning ; les cils de la même dans la scène d'observation de l'orage depuis l'arrière-cour ; observez les noirs des scènes de nuit, comme celle du ferry) ; 3°) tournage et 4°) dessins de productions.

Dernier bonus, le teaser au cinéma en HD, et là, la totale : ce sont bien les mêmes images que le début du film, mais cette fois sans aucun bruit, avec les détails fins. Aucune trace du grain prétendu naturel et propre au film, la preuve que les critiques qui prétendent que le transfert actuel est la vision du réalisateur sont des gros menteurs. Les plans suivants ne proviennent pas du film (des familles regardent l'orage au loin) et ont dû être tournés pour la bande-annonce et sont de qualité inférieure. Il est bien dommage que les deux autres bandes annonces véritables n'aient pas été incluses, mais je suppose que cela aurait prouvé encore davantage si nécessaire, que l'acheteur du blu-ray s'est fait avoir, en montrant de nombreuses scènes du film correctement transférées pour la haute définition.

En conclusion : La guerre des mondes de 2005 est un produit vite ficelé par l'usine Spielberg avec quelques scènes efficaces, piraté pour le pire par Tom Cruise. Le blu-ray escroque celui qui souhaite voir le film dans une haute définition digne de la projection cinéma avec un mauvais transfert de l'image, auquel le critique du site blu-ray.com ose attribuer la qualité d'image maximum (on ne mord pas la main qui vous nourrit ? l'édition américaine aurait une meilleure image ? On ne le dirait pas à la vue des captures du blu-ray illustrant l'article). En ce qui me concerne, il est simplement inadmissible de vendre en blu-ray un film récent moins beau à voir qu'au cinéma lors de la sortie du film.

On peut faire pire, comme par exemple le blu-ray de Blueberry l'expérience secrète, qui carrément vend du mauvais DVD bruité délavé sans aucun détail fin et pour cause aux prix du blu-ray, en prétendant être du blu-ray et en annonçant sur la jaquette du 1920p quand c'est de la mise à échelle 1080p. Le blu-ray de la guerre des mondes a pour lui le fait que c'est la seule édition disponible (la version de 1953 n'est pas disponible à l'heure à laquelle j'écris cet article), que le son n'est pas trop mauvais, et que quelques scènes demeurent spectaculaire malgré le mauvais traitement à l'image.

A priori, passez votre chemin.

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Timbré ! la mini-série de 2010.Feu vert télévision

Going Postal (2010)

Précédé de Discworld: The Colour Of Magic 2008.

Diffusé en Angleterre le 30 mai 2010 sur SKY UK.
Diffusé en France le 17 décembre 2010 sur M6 FR.
Sorti en blu-ray en Angleterre le 23 août 2010.
Sorti en blu-ray en France le 15 février 2012.

De Jon Jones. Avec Richard Coyle, David Suchet, Claire Foy, Charles Dance, Ian Bonar. D'après le roman de Terry Pratchett.

Ankh-Morpork, la cité du Disque-Monde, à présent parvenu à l’âge industriel victorien. Une charmante vieille dame se présente au bureau de Klax pour demander que le préposé lui « faxe » son télégramme : à son cher cousin, maintenant il faut payer ou mourir. Son message est ensuite transmit lettre à lettre grâce à un réseau de tours dont les opérateurs, en usant de manette, compose un signe lumineux que la tour suivante peut alors déchiffrer et reproduire. Mais sur l’une de ces tours, l’opérateur John Dearheart, se retrouve avec une manette coincée et en montant sur le toit pour réparer le dispositif, est surpris par un monstre sans visage, qui lui souhaite d’abord bonne soirée, puis bonne nuit, avant de le pousser du haut de la tour.

Moist Von Lipwig est un orphelin. Avec pour seul héritage une vieille carne et sa ruse, il trouva le moyen de s’enrichir dans les cinq minutes suivants, appliquant le principe selon lequel on ne peut escroquer un honnête homme : il maquille son vieux cheval en un neuf avec du cirage, et douze chevaux plus tard, Moist est capable de s’offrir un diamant, avec lequel il escroque une prêteuse sur gage en échangeant au dernier moment le diamant par un faux. Moist enchaîne ainsi les escroqueries jusqu’à en inventer lui-même. C’est en profitant de rumeurs sur le système bancaire d’Ankh-Morpork qu’il se retrouve dans le collimateur de la Sergent-Chef de la Police, laquelle, hélas pour lui, était un loup-garou.

Moist est jeté au fond d’une cellule et tente de s’échapper en creusant le mur avec une cuillère en métal. Mais c’est un tour du Seigneur Vetinari, qui appelle cela de la thérapie occupationnelle : quand il arrive à déplacer une pierre, il trouve une autre cuillère. On lui annonce alors qu’il va être pendu compte tenu du montant extraordinaire d’argent qu’il a volé. Le bourreau est particulièrement aimable. Ses derniers mots, que le bourreau compte bien poster sur le Knak, sont d’abord qu’il ne s’attendait pas à mourir ainsi, puis qu’il recommande son âme à quelque dieu qui la trouvera. Seulement Moist n’est pas mort, il se réveille dans le vaste bureau du Seigneur Vetinari. L’homme sinistre lui annonce qu’un Ange est apparu pour l’aider à se sortir de l’imbroglio de sa vie : lui. Vetinari veut lui offrir une nouvelle chance, un nouveau métier. Il pointe néanmoins une porte, que Moist peut prendre, s’il souhaite refuser l’offre et ne plus jamais entendre parler du seigneur Vetinari.

Quand il entend qu’il va travailler à la Poste, Moist va ouvrir la porte, qui donne sur un gouffre… Son « choix » est alors vite fait : déposé devant la Poste de Ankh Morpock, Moist s’enfuit au galop la seconde où son escorte repart, bien qu’il ait été informé qu’il aura un agent de libération conditionnel. Il est rattrapé par Monsieur Pump, un Golem – assommé et ramené chez Vetinari. Alors Moist s’étonne : qui se préoccupe encore de la Poste – aujourd’hui, tout le monde utilise le Klak ?

Timbré (2010) photo

Timbré (2010) photo

Timbré (2010) photo

Timbré (2010) photo

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette mini-série.

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