Beautiful Creatures (2013)
Sorti en Angleterre le 13 février 2013.
Sorti aux USA le 14 février 2013.
Sorti en France le 27 février 2013.
Sorti en blu-ray américain le 21 mai 2013 (Région A, B, français canadien inclus, anglais DTS HD MA 5.1)
Sorti en blu-ray américain le 3 juillet 2013 (Région B, français et anglais DTS HD MA 5.1)
De Richard LaGravenese (également scénariste), d'après le roman de Kami Garcia et Margaret Stohl ; avec Alden Ehrenreich, Alice Englert, Jeremy Irons, Viola Davis, Emmy Rossum, Thomas Mann, Emma Thompson, Margo Martindale, Eileen Atkins, Zoey Deutch,Tiffany Boone, Rachel Brosnahan, Kyle Gallner.
Pour adultes et adolescents.
Ethan Wate fait le même rêve toutes les nuits depuis des mois : il ne peut pas voir son visage mais il sait qu’il la connait depuis toute sa vie, et il sait que quelque chose de terrible va se produire, mais il n’a pas peur du tout : il la veut, et peu importe ce qui arrivera. Mais Ethan n’arrive jamais jusqu’à elle, et il meurt. Un coup de tonnerre, et Ethan se réveille au milieu de la nuit.
Au début, il avait peur de devenir fou. Puis il a réalisé que ce ne serait pas une grande perte, vu qu’il faisait sa rentrée en terminale le lendemain – la folie était donc inévitable. Mais ce qui est pire, c’est de se réveiller chaque nuit à vouloir quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré – être amoureux d’une fille qui n’existe pas, et de remplir son journal de ses portraits sans visage. Depuis toute sa vie, Ethan est coincé à Catlin, Caroline du Sud, au milieu de nulle part : quand un film sort au cinéma, il est déjà en DVD et le cinéma se plante toujours sur le titre – Interception, avec Leo Dicaprio ? Il faut aller jusqu’à Charleston pour avoir un Starbucks – ça craint, non ? Ils ont douze églises et une seule bibliothèque, où il y a davantage de livres interdits que de livres autorisés. Et ce sont les mêmes fichues familles qui vivent là depuis des générations : ils rejouent la Guerre de Sécession comme s’ils espéraient que la fin serait différente cette fois-là.
La mère d’Ethan avait coutume de dire qu’il y a deux sortes de gens à Gatlin : les gens trop stupides pour partir, et les gens trop coincés pour s’en aller. Son père ne peut plus partir depuis que sa mère est morte. Les gens disent que c’était la volonté de Dieu. Ethan pense, lui, que c’est le seul moyen de s’échapper de cette ville. Il peut comprendre pourquoi les jeunes se sont engagés pour se battre pendant la Guerre de Sécession : tout plutôt qu’une vie à rester immobile. Mais Ethan pense que même les morts restent à Gatlin – et il sait que cela parait délirant, mais quand après avoir fait son jogging jusqu’à la Colline du Miel, le champ de bataille historique au-dessus de la ville, il s’allonge sur l’herbe et se sent parmi eux, et il entend les bruits de l’affrontement – et à nouveau le coup de tonnerre de la balle que l’on tire, et une femme qui crie son nom : Ethan. Il se relève, approche d’un monument au mort, et découvre un objet brillant au milieu des feuilles mortes – un médaillon ? Il retourne chez lui, dans sa chambre, et s’imagine des tas de choses : parfois, il s’imagine qu’il est le Billy Pilgrim du roman interdit à Gatlin de Kurt Vonnegut Jr., Abattoir Cinq – être détaché du Temps, constamment en état de trac, sans jamais savoir quel sera le prochain rôle qu’il aura à jouer dans sa vie – il adore comment ça sonne dans sa tête.
Le soleil s’est levé, Ethan prépare le petit-déjeuner et appelle son père, qui ne répond pas. Arrive Amma, l’amie de la famille, qui lui demande si la tenue négligée qu’il porte est vraiment appropriée pour son premier jour d’école. Ethan répond alors qu’il est en Terminale : s’il devait s’habiller comme si cela lui importait, il perdrait toute crédibilité. Ce à quoi Amma répond qu’il ferait mieux d’aller chez le coiffeur. Comme Ethan demande qui dit cela de lui, Amma répond que c’est elle qui le dit, et qu’il doit faire attention aux dates limites de consommation sur les boites qu’elle range dans le frigo. Puis Amma lui demande à quelles universités il a envoyé sa candidature, et Ethan lui assure qu’il a envoyé sa candidature partout, du moment qu’elles sont le plus loin possible d’ici. Amma approuve, puis lui demande si il a joggé la veille, il répond que oui. Elle lui demande alors s’il a mieux dormi, et il répond qu’il envie les gens dans le coma. Puis Amma demande si son père est enfin sorti de la maison, mais Ethan répond que non.
Pour retrouver son meilleur ami Wesley, Ethan passe par la fenêtre du côté de sa maison, saute la clotûre et va épier la mère de Wesley obligeant son fils à prier et écouter ses citations de la Bible à genoux dans leur salon. La dame aperçoit Ethan et lui dit de partir, mais Wesley se lève et prétextant qu’il doit accompagner Ethan à l’école, en profite pour s’en aller. La mère de Wesley retient alors son fils, exigeant qu’il l’embrasse avant de partir et qu’il soit sage.
Du coup, Ethan nargue Wesley lorsqu’il sort enfin de la maison, lui demandant si sa mère embrasse bien. Wesley répond que sa mère perd complètement la tête depuis la mort de son père – et désormais elle croit que la fin du monde est proche à cause des tremblements de terre. Et Wesley de se demander comment l’amour de Jésus pourrait rendre cette femme aussi timbrée : elle a tellement promis l’Enfer à son père que Wesley parie ce dernier s’est mis à boire pour y descendre plus vite. Selon Ethan, son propre père a fait la même chose au vieux Ravenwood : ils sont tous fous à lier dans cette ville.
Alors Wesley demande à Ethan s’il sait que la nouvelle au lycée est une Ravenwood. Mais Ethan croyait que Ravenwood vivait dans sa maison tout seul. Selon Wesley, c’est une nièce Léna, qui habite la campagne. Ethan se demande alors pourquoi quiconque voudrait emménager à Gatlin. Wesley répond que ce sera la première Ravenwood que quiconque aura vu à Gatlin depuis presque vingt ans.
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