Cypher
Traduction du titre original: Chiffre.
Sorti en Angleterre le 29 août 2002.
Sorti en France le 26 mars 2003.
Sorti en DVD français édition collector 2 DVD le 22 janvier 2004 (image et son excellents, anglais et français DTS et DD 5.1, sous-titres français forcés sur la version original, commentaire du réalisateur et nombreux bonus sur le second DVD).
Sorti en blu-ray australien coffret deux films Cube et Cypher (transfert réputé excellent, anglais seulement, pas de bonus)
Sorti en blu-ray allemand le 10 décembre 2013 (anglais et allemand DTS 5.1, probablement pas de bonus).
De Vincenzo Natali ; sur un scénario de Brian King ; avec Jeremy Northam, Lucy Liu, Nigel Bennett, Timothy Webber, David Hewlett, Kari Matchett, Kristina Nicoll, Boyd Banks, Steve Jackson.
Pour adultes et adolescents.
Un homme, binoclard et gominé – Morgan Sullivan – attend au bas des marches d’un grand escalier menant à un niveau souterrain et son poste de contrôle gardé par trois gardes. L’un des gardes inspecte son livre, un guide de navigation dans le Pacifique Sud. Le responsable du poste demande alors à Sullivan s’il prépare ses vacances, mais Sullivan répond qu’il lit seulement le livre pour passer le temps. On lui rend sa mallette et on l’invite à continuer d’avancer dans le couloir : Sullivan est attendu en salle 102, au bout du couloir, à droite. Sullivan remercie le garde et suit la consigne.
La salle 102 est un laboratoire d’évaluation psychologique où l’on scanne le cerveau de Morgan Sullivan à l’aide de câbles fins fixés à son cuir chevelu, tandis qu’on lui pose des questions basiques : comment il s’appelle, où il est né – à Madison dans le Wisconsin ; est-il un espion ? Non. Est-il une taupe envoyé par la société Sunways Systems ? (Les systèmes des chemins du Soleil) ? Non. A-t-il été payé par Sunways Systems pour voler les technologies de DigiCorp ? Non. A-t-il jamais travaillé à n’importe quel poste pour Sunways Systems ? Non.
Plus tard, on annonce à Sullivan que s’il doit travailler pour DigiCorp, ce sera comme espion industriel chargé d’enquêter sur les plans commerciaux, les programmes de recherches et de contre-espionnage industriels de leurs concurrents. Puis le chef de service, Finster, complimente sur la détermination dont Sullivan a fait preuve jusqu’à présent. Sullivan, qui a l’air timide et maniéré, propose alors toute réponse supplémentaire sur lui-même, quoi que ce soit qui n’ait pas déjà été vérifié par Digicorp. Finster répond que le dossier personnel de Sullivan est bon, et qu’il a passé avec succès le test du neurographe cinq fois de suite.
Sullivan répond qu’il sera heureux de le passer une sixième fois, mais le chef de service continue : Sullivan est marié depuis quatre ans, vit dans un quartier bourgeois, il a toujours eu des emplois stables et son compte bancaire a toujours été créditeur. Pas de problème de drogue, d’alcool – ne fume pas, aucun autre vice. Finster demande alors quoi d’autre Sullivan pourrait bien leur apprendre d’utile sur lui ? Sullivan répond que s’il lui a fallu assez longtemps pour arriver jusqu’à cette position chez Digicorp, à présent qu’il y est, il est prêt à se donner à fond. C’est ce qu’il est, et c’est ce qu’il veut faire. Et Sullivan sourit, timidement. Finster explique ensuite que les enjeux sont très grands – et sa mission ne ressemblera à rien de ce qu’il a déjà fait : il sera envoyé à des congrès à travers le monde entier et devra enregistrer les conférences qui y seront données ; il devra mentir aux autres sur la véritable nature de son gagne-pain, y compris à sa propre épouse. Comme Sullivan approuve, Finster semble s’étonner : Sullivan n’a-t-il donc aucun scrupule à mentir à sa propre épouse ? Sullivan répond que non, l’air un peu triste.
L’étape suivante, c’est la photo d’identité. Puis on lui remet le stylo qui lui servira à enregistrer les conférence. Quand il appuiera sur le bout supérieur, un petit voyant clignotera indiquant que cela fonctionne. Une autre pression, et l’enregistreur s’éteint. Simple, non ? Sullivan demande alors si la transmission est si claire que cela. Le technicien répond qu’elle porte à 50 mètres, il faut juste tenir le stylo bien devant soi. Sullivan demande alors où va ensuite le signal, et le technicien répond qu’il est capté par les satellites de DigiCorp, puis envoyé à leurs banques de données. Sullivan remarque que les conférences doivent être d’importance. Alors Finster intervient : Sullivan n’a pas à se soucier du contenu des conférences – il n’a qu’à faire son travail, suivre les instructions. Sullivan approuve, puis un technicien lui remet un faux permis de conduire de l’état de Californie au nom de Jack Thursby, avec la photo de Sullivan dessus.
Comme Sullivan s’étonne, Finster lui répond que Thursby est le nom auquel répondra désormais Sullivan, car en ce qui concerne DigiCorp, Morgan Sullivan n’existe pas. DigiCorp ne l’a jamais rencontré, et ne le rencontrera jamais.
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