Minority Report, le film de 2002Feu orange cinéma

Minority Report (2002)

Sorti aux USA le 21 juin 2002.
Sorti en Angleterre le 4 juillet 2002.
Sorti en France le 2 octobre 2002.
Sorti en blu-ray américain le 20 avril 2010.
Sorti du blu-ray français le 28 avril 2010.

De Steven Spielberg, sur un scénario de Scott Frank et Jon Cohen, d'après la nouvelle de Philip K. Dick. Avec Tom Cruise, Colin Farrell, Samantha Morton, Max von Sydow, Steve Harris, Neal McDonough, Patrick Kilpatrick, Jessica Capshaw, Lois Smith.

Pour adultes et adolescents.

Un couple qui s’embrasse sur un divan, des ciseaux ensanglantés, un petit homme à lunette, l’homme à lunettes qui découpe la photo de sa femme… Une femme dans un bain laiteux comme hypnotisée murmure « meutre », et une boule de bois rouge portant deux noms – Sarah Marks et Donald Dubin – est sculptée au laser et va rouler le long d’un conduit de plastique jusqu’à s’arrêter sur un présentoir intitulé « victime ».

Washington D.C., 2054. Une seconde boule rouge au nom de Howard Marks arrive sur le présentoir intitulé « perpétrateur ». Le chef de l’équipe des policiers, John Anderton, arrive, et on lui annonce un crime à venir.

L’inspecteur prend les boules rouges et va regarder à travers une baie vitrée donnant sur un dôme, qui recouvre une espèce de piscine. Deux jeunes hommes et une jeune femme y flottent, apparemment léthargiques – les précogs, selon le policier. Ce dernier commence par demander la validation de la situation par deux témoins, une doctoresse et le chef de la police. Puis il insère un mini-disque de données pour afficher la vision des précogs sur un grand écran transparent, qu’il contrôle avec ses mains au son d’un orchestre classique. Les images distordues de la vision des précogs apparaissent alors devant lui : on voit clairement Howard Marks frapper à coup de ciseaux les amants.

Or, Howard Marks est encore chez lui, à ramasser son journal du matin mouillé par le système d’arrosage automatique de la pelouse, puis il rejoint sa petite famille qui prend le petit-déjeuner. Au même moment, le policier continue d’isoler des détails de la vision, ajoutant des données à l’aide de cartouches de cristal… Chez les Marks, le fils fait du découpage en récitant sa leçon. Il reste trente minutes avant le double-assassinat et la police a toujours un doute sur le lieu du meurtre.

Chez les Marks, la mère accompagne le fils à la porte alors que ce dernier par pour l’école. Pour la police, les choses sont plus compliquées parce qu’il s’agit d’un crime passionnel, sans préméditation. Le policier arrive enfin à identifier un parc d’enfant à proximité de la maison du meurtre : le commando se met en route. Howard Marks s’est embusqué non loin de l’entrée de sa maison : il voit l’homme blond à l’imperméable qu’il avait remarqué plusieurs fois dans le quartier, entrer dans sa maison. Il rentre et entend les rires de sa femme et de son amant, alors qu’il se tient maintenant dans la chambre à coucher. Il fond en larmes.

Le commando descend sur le parc d’un genre d’hélicoptère futuriste. Cependant, toutes les entrées des maisons se ressemble. Le mari s’est caché, assis derrière le lit, tandis que les amants entrent dans la chambre à coucher et se jettent sur le lit. Le chef appelle le poste de contrôle pour avoir l’information pour identifier la bonne porte – puis il rentre dans la maison, arrêtant de justesse le geste meurtrier de Marks. Le reste du commando entre dans la chambre à coucher en fracassant la verrière au plafond, et après avoir formellement identifié Howard Marks grâce à ses iris, à sa grande horreur, ils le coiffent d’un casque spécifique.

Precrime… ça marche, comme le clament les enfants de la publicité géante que X dépasse alors qu’il fait un jogging de nuit sous la pluie. Un jogging avec une halte auprès d’un homme sans yeux qui lui vend de la drogue : au royaume des aveugles, déclare l’homme sans yeux, le borgne est roi.

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