Luke Cage S01E01: Moment Of Truth (2016)
Diffusé aux USA et en France le 30 septembre 2016 sur NETFLIX US / FR.
De Cheo Hodari Coker ; avec Mike Colter, Mahershala Ali, Simone Missick, Theo Rossi, Alfre Woodard.
Pour adultes
Chez Pop, un barbier dans une rue animée du Bronx, un quartier noir de New-York. Pop, un homme âgé se plaint de la performance médiocre de son équipe favorite de Basket, et s’interroge : les joueurs ont-ils fait exprès de terminer sur un ex-aequo ? Lonnie, son jeune client, rappelle à Pop qu’il doit appliquer la règle qu’il a lui-même affiché au mur : en cas de juron, il doit mettre une pièce dans la boite.
Tandis que Pop reprend la coupe à la tondeuse de Lonnie, la discussion reprend sur le nouveau joueur russe – Letton, corrige un autre client – qui vient d’être engagé, puis sur les mérites des différents joueurs. Au même moment, Luke Cage traverse la salle pour aller ranger des serviettes éponges, et commence à passer le balai. Il ne peut s’empêcher d’intervenir à propos de Pat Riley, le modèle absolu selon Pop – l’ancien entraîneur des Nicks, renchérit Cage. L’un des clients veut le faire payer pour avoir dit « crotte de taureau », mais Cage rappelle que ce n’est pas un juron – Cage ne jure jamais. Alors les clients se mettent à rire et l’un d’eux, Shameek, demande que fait Cage dans le quartier s’il ne jure pas ? Cage répond tranquillement qu’il balaie des cheveux. Il passe aussi la serpillère et lave les serviettes – et il s’assure que la vitrine reste sans tâche. Il ajoute que cela s’appelle travailler – quelque chose que selon lui, Shameek ne comprendra jamais.
Le jeune homme fait la moue et se lève, pour pointer du doigt une page de magazine du Slam Magazine scotchée dans le coin supérieur du miroir – tous les sportifs y passent, et Shameek rédige les articles sur la mode et les portraits des joueurs. Cage rétorque que Shameek ne peut même pas se payer une coupe de cheveux, alors le jeune homme le confronte : il est écœuré et fatigué de… de quoi ? lui demande Luke Cage, qui le dépasse d’une tête. Shameek hésite, puis se détourne : écœuré et fatigué que les Nicks perdent tout le temps ! Puis il fait remarquer à Cage qu’il a oublié des cheveux par terre. Cage répond qu’il n’a pas terminé (de balayer), et Shameek, se rasseyant, rétorque que Cage a pourtant terminé (de parler).
Entre la mère de Lonnie, Patty, que Pop appelle « Maître » (Consellor) et qui vient chercher son fils Lonnie. Celui-ci tarde à se lever, et elle lui rappelle qu’il ne doit pas la forcer à répéter ses ordres. Puis la jolie femme interpelle Luke Cage : elle voudrait savoir quand est-ce qu’il termine son service. Cage lui répond qu’il doit enchaîner avec un autre travail après celui chez Pop. Patty soupire : un homme noir qui travaille, aucun problème avec ça ! Puis elle déclare que Luke et elle devraient au moins prendre un café un jour…
Comme Patty se penche pour remplir un papier qu’elle plie en deux, Shameek mate peu discrètement le fessier de la dame. Patty va ensuite remettre le papier plié à Cage, remarquant qu’il aura peut-être besoin d’une avocate un jour. Cage répond qu’avec un peu de chance, elle aura fait faire des cartes de visites d’ici-là. Patty en rit, et comme elle s’en va, Pop lui dit de saluer Bessie de sa part, et Lonnie promet qu’elle le fera. Elle sort de la boutique avec son fils. Aussitôt, Shameek s’indigne : qu’est-ce qu’une femme avec un attaché-case comme elle irait faire avec un type qui balaie. Le client qui joue aux échecs contre lui-même à l’entrée répond à Shameek : c’est ce que le jeune homme ne comprend pas – soit il l’a, soit il ne l’a pas. Shameek répond en s’admirant dans le miroir : il l’a, assurément – et de lâcher un juron. Pop lui lance alors la boite à jurons et lui dit de payer…
Dans l’arrière-boutique, Cage marche de long en large, déplie le papier, le jette par terre. Entre Pop, qui ne s’étonne pas : une fois sorti de prison, Pop a abandonné la cigarette et la parano, mais marcher de long en large, il le fait encore lui aussi. Pop se laisse tomber sur la banquette et demande si c’est encore à propos de Reva. Et Cage répond que c’est toujours à propos de Reva. Pop retire son chapeau. Selon lui, le veuvage a assez duré : Cage doit appeler Patty car c’est une femme bien. Cage répond qu’il ne prend pas souvent le café, et il ne pense pas que Patty en prenne souvent non plus. Pop rit : comme Patty le dit, aucun problème avec ça. Cage déclare alors que lorsqu’il sera prêt, il sera prêt. Pop répond qu’un jour ou l’autre il voudra boire quelque chose de sombre et corsé – et surnomme Cage, Monsieur Imperméable aux balles. Cage fait remarquer à Pop qu’il recommence avec ses surnoms et Pop lui rappelle que c’est Cage lui-même qui lui a raconté avoir survécu à une balle à bout portant sous le menton – et le surnomme cette fois l’Homme-Surpuissant (Power-Man).
Sans rien répondre, Cage soulève d’une seule main la machine à laver et la repose. Pop ne s’en étonne pas : il adore quand Cage fait des trucs comme ça. Puis Pop déclare que Cage devrait être à sauver des gens en ville, et Cage répond que Reva avait l’habitude de dire la même chose, et Pop réplique que Reva avait raison : Cage ne pense-t-il jamais à tous les gens qu’il pourrait aider ? Il devrait montrer plus d’ambition. Cage répond : et si son ambition à lui était de balayer des cheveux, faire la vaisselle et par l’Enfer être laissé tranquille… Pop ne se trouble pas : si c’était le cas, ce serait du gâchis.
Cage croise les bras : il n’a pas demandé à vivre cela – il a été piégé, passé à tabac et mis dans une cuve comme un poisson exotique. Et il en est ressorti avec des… « capacités ». Pop remarque que ces « capacités » ont sauvé la vie de Cage. Cage corrige : ces « capacités » ont détruit sa vie – Riva est morte et il est un fugitif. Et alors ? répond Pop. Que Cage suive son conseil : le passé est le passé et la seule direction qui compte, c’est de l’avant, jamais à reculons. Cage soupire : il vit juste sa vie, au jour le jour.
La nuit, Shameek attend dans sa belle voiture avec la radio allumée. Cage ouvre la porte pour sortir les poubelles et un jeune homme – Chico – armé d’un pistolet automatique lui rentre dedans et manque de tomber. Le jeune homme dit à Cage de faire attention à où il va et va sortir son propre sac poubelle. Cage interpelle Chico et lui demande pourquoi il a une arme à feu. Chico se retourne et demande à Cage s’il s’appelle Wilfredo Diaz – parce que c’est le nom du père de Chico et que celui-ci a abandonné Chico quand il avait neuf ans.
Sous le regard sombre de Cage, Chico rejoint Shameek dans la voiture garée en face, lui déclarant qu’ils peuvent aller récupérer de l’argent. Cage regarde sa montre, enlève la veste au nom de la boutique de Pop, et sort par la porte de devant la boutique, lançant à Pop qu’il doit partir parce qu’il est en retard. Pop fait alors remarquer que s’il ne payait pas Cage en liquide, il pourrait le payer davantage, et Cage n’aurait pas à faire deux boulots à la fois. Cage lui répond qu’il fait ce qu’il doit faire. Puis il ajoute : toujours de l’avant.
Cage marche dans la rue et passe devant un vendeur de rue qui prétend tout avoir en HD – Tony Stark, le grand blond au marteau, le monstre vert et il ne parle pas de Fenway – impossible de trouver ce genre de vidéo non montée ailleurs que chez lui. Cage l’ignore et passe chez le marchand de journaux aveugle pour récupérer le New-York Times. Puis il trouve Connie, sa logeuse, qui se plaint du retard de loyer de dix jours, et Cage la paie devant le restaurant chinois : mais Cage n’a que 300 dollars, qu’elle empoche en déclarant que ce n’est pas assez. Cage dit qu’il récupèrera le reste de l’argent en travaillant. Connie rétorque qu’elle veut le reste ce soir-là et s’en va.
L’entrée d’une discothèque cossue, le Paradis de Harlem, où se presse une foule de clients aisés. Sur la scène, un groupe avec chanteur – Raphael Saadiq. En haut d’un balcon, un homme flanquée de deux jolies femme apprécie la musique. Dans les cuisines, Cage fait la vaisselle. Un autre homme, Nate, vient le chercher pour un service : Nate voudrait que Cage remplace Dante, un barman. Cage demande si Nate a le liquide qu’il lui avait promis. Nate lui promet pour la fin de la semaine et Cage trouve qu’il exagère. Nate rétorque que Cage pourra garder les pourboires – et demande quand était la dernière fois que Cage a préparé des cocktails. Cage répond qu’il connait la chanson. Nate lui tend alors costume et chemise et lui ordonne de se faire beau, parce que le patron, Cornell Stokes, a de l’estime. Cage prend le costume, marmonnant que l’estime de Stokes ne se voit pas aux salaires qu’il paye.
Et pendant que Stokes fête sa nouvelle alliance avec un trafiquant de drogue mexicain et devant sa cousine Mariah Dillard, peu enthousiaste, Shades Alvarez, Shameek abat des hommes d'Alvarez pour les dépouiller d'un sac remplis de billet. Chico vomit ; Dante Chapman, le barman est catastrophé: il était absent au bar, Alvarez saura à tous les coups d'où est venu le tuyau. Shameek est d'accord, et il abat Dante.
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