Black Adam (2022)
Annoncé aux USA pour le 21 octobre 2022, repoussé du 29 juillet 2022.
De Jaume Collet-Serra, sur un scénario de Adam Sztykiel, Rory Haines et Sohrab Noshirvani, d'après la bande dessinée de 1945 de Otto Binder (scénariste) et C. C. Beck (dessinateur) ; avec Dwayne Johnson (également producteur), Noah Centineo, Aldis Hodge, Sarah Shahi, Quintessa Swindell, Pierce Brosnan.
Pour adultes
(Fantasy woke) Avant Rome, avant Babylon, avant les pyramides, il y avait Kahndaq — 2600 avant J.C. Le premier peuple à s’auto-gouverner, Kahndaq était un centre de pouvoir et de connaissance. Pendant des siècles, ils ont prospéré. Mais ensuite, arriva le roi Ahk-Ton. Utilisant l’armée pour s’emparer du pouvoir, Akh-Ton devint un tyran, mais il avait des ambitions encore plus ténébreuses. Obsédé par la magie noire, le véritable objectif de Akh-Ton était de forger la couronne de Sabbac. Si on l’infusait des pouvoirs des six démons de l’Ancien Monde, elle rendrait Akh-Ton invincible.
Pour fabriquer la couronne, il avait besoin d’Eternium, un minerai rare aux propriétés magiques trouvé seulement à Kahndaq. Alors il fit de son propre peuple des esclaves et les força à creuser (à la main apparemment). Kahndaq était au bord du gouffre. Ce dont ils avaient besoin… C’était d’un héros.
Alors qu’un vieux a trouvé un bout d’Eternium, une roche cristalline noire, il s’écrit c’est de l’Eternium, affolant les mineurs voisins. Puis il tente de prendre la tangente prétendant ne rien avoir trouvé et chose curieuse, personne ne le croit. Cependant la foule ne fait qu’agiter ses bras autour de lui, ce qui est pour le moins curieux, et surgit un jeune garçon qui clame à haute voix qu’il ne faut pas se battre, sinon contre leur véritable ennemi — et après cette page de révisionnisme historique, je m’interroge sur quel genre de dictateur militariste ordonne qu’on cherche un minerai essentiel à son pouvoir sans poster aucun garde à sa main pour surveiller les progrès des mineurs. Plus d’ordinaire, on enchaîne les esclaves, surtout dans une mine à ciel ouvert.
Bref le garçon escorte le vieux à un garde, qui examine la pierre et déclare que le roi le remercie. Le vieux réclame sa récompense, le garde le conduit au bord d’un précipice donnant sur la mine à ciel ouvert et lui plonge son épée dans le ventre, le remercie encore une fois et le balance dans le vide. Puis le soldat revient demander au garçon s’il veut lui aussi sa récompense, mais le père du garçon accourt pour, incliné bien bas, assurer que son fils accepte la miséricorde du roi. Et comme le père et le fils s’en vont, le père rappelle qu’il ne sera pas toujours là pour le protéger. Le fils rétorque qu’il ne veut pas de sa protection : il veut être libre.
Et parlant le plus fort possible dans un endroit où les voix portent et se répercutent contre les parois minérales — au sommet d’un flanc de mine terrassé avec dix rangs de dix esclaves en guise de public, et à une époque où les puissants avaient des oreilles partout en lieu et place de téléphones portables et autres mouchards digitaux, il affirme que s’ils se battent tous ensemble ils pourraient renverser le roi. Son père lui propose de laisser quelqu’un d’autre être le héros, car les cimetières sont pleins de héros. « Nécropole » aurait été un mot plus juste et le pluriel est de trop pour l’époque. Puis d’ordonner à son fils qu’il arrête de rêver et qu’il retourne au travail.
Il fallait quelqu’un pour retenir les espoirs du peuple, même quand tout espoir semblait perdu. Le fils se détourne du contrebas rempli de mineurs et crie à nouveau bien fort, il me semble à moins de vingt mètres du chef à qui ils ont remis la pierre : « si nous avions plus de héros, alors peut-être que notre liberté ne serait pas un rêve. » Il court jusqu’au chef des gardes qui le voit arriver de loin, vole la pierre dans la main du garde qui étrangement l’avait gardé à portée et la serrait le moins possible, puis court le long de la crête au milieu des esclaves en criant « Liberté, liberté… ».
Deux trois gardes arrivent pour escalader des échelles en contrebas, que le gamin fait facilement tomber… Deux gardes pour des centaines de mineurs, on se croirait sur la Promenade des Anglais un jour de feu d’Artifice avec camion. Et le fils brandit la pierre bizarrement striée d’un point dominant toute la mine. Et tous les mineurs brandissent leurs mains de la même manière comme des lemmings. Ou alors ils célèbrent le fait que le gamin a trouvé la pierre et compte la remettre personnellement au roi en leur nom à tous ?
Le roi Ank Ton savant que cette étincelle pouvait très vite allumé un incendie. Alors il ordonna que cette étincelle fut étouffée. Le garçon se retrouva à genoux pour être décapité et comme étonnamment personne ne lui avait lié les mains — en fait il a bien les poignets enchaînés mais il reste libre de les lever, ce qui est n’importe quoi, un peu comme laisser des esclaves mineurs libres de courir n’importe où —, il refait son geste des bras levés bien hauts, mains jointes en triangle, ce qui logiquement doit super-compliquer le décollement.
Ils pensaient qu’ils allaient avoir un martyr, mais à la place, ils eurent un miracle. Et je crois bien que le bourreau a essayé de décapiter le gamin avec ses bras levés au milieu, sans même lui tenir la tête ou les mains. Le gamin, à qui personne n’a apparemment coupé la langue, disparaît dans un nuage de fumées vertes.
Le gamin se retrouve dans un lieu obscur à se relevé avec un spot sur lui, faisant briller sur le sol gravé de symboles qui semblent cunéiformes, aka inventés par l’Empire de Sumer 5.000 ans avant J.C. — un éclair stylisé.
Le conseil des Sorciers, les gardiens magiques de la Terre … (l’avait téléporté et un grand noir encapuchonné déclare que le gamin a été choisi pour qu’il rétablisse l’équilibre… de quoi ?, lui octroyant les pouvoirs des anciens Dieux (l’Endurance de Shu... la force d’Amon..., la sagesse de Zéhuti…) et transformèrent le garçon en un champion : et les sept sorciers de crier tous ensemble : SHAZAM !
Mais la couronne avait déjà été achevée. Puis le champion arriva au palais (du roi Akh-Ton) pour le défier. Le roi invoqua le pouvoir démoniaque de la couronne, et dans la bataille qui suivit, le palais fut détruit, mais le champion fut victorieux. Les sorciers cachèrent la couronne de Sabbac afin qu’elle ne retombe jamais entre des mains humaines… (Quoique le bon sens le plus élémentaire aurait commandé de la détruire). Et l’on entendit plus jamais parler du champion.
Aujourd’hui (« le monde est un vampire » chantent les Ecraseurs de Citrouilles) Kahndaq — une forêt de gratte-ciels illuminés sans aucune trace de bataille ou bombardement — est occupée par des mercenaires internationaux, l’Intergang, la dernière invasion étrangère en date. Mais la légende dit qu’à chaque fois que Kahndaq a le plus besoin du champion, il reviendra rétablir la liberté du peuple. Et ça été une très longue attente.
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