The School for Good and Evil (2022)
Traduction du titre : L'école pour le Bien et le Mal
Titre français : L'école du Bien et du Mal.
Woke très toxique : tente de faire croire que vous ne pourrez jamais distinguer le Bien du Mal à moins de suivre un guide suprême woke, tente de faire confondre l’amour sexuel (embrasser sur la bouche son prince charmant) et l’amitié (embrasser sur la bouche sa meilleure amie), multiplie les exemples d’actions sadiques, d’automutilation censé vous apporter le véritable pouvoir et sauver le monde, présente l’amitié comme plus sûre qu’aucune autre relation alors qu’elle peut être aussi dangereuse et abusives que n’importe quelle autre.
Diffusé en France et à l'international pour le 19 octobre 2022 repoussé de septembre 2022 sur NETFLIX INT/FR.
De Paul Feig (également scénariste), sur un scénario de Vanessa Taylor et David Magee, d'après le roman de 2013 The School for Good and Evil de Soman Chainani.
Pour adultes
(Fantasy woke toxique propagandaire ciblant la jeunesse) Des années auparavant, deux frères puissants créèrent un école pour maintenir l’équilibre entre le Bien et le Mal dans le monde des contes de fées. Ces deux frères partagèrent le pouvoir paisiblement des éons durant. Mais les choses restent rarement comme elles le sont..
Deux jeunes( ?) hommes armés d’épées se poursuivent à travers une forêt puis se battent dans des ruines médiévales, sautant et tourbillonnant sans crainte d’être saisis par leurs longs manteaux respectifs. L’un enflamme son épée d’une passe d’une flamme rouge et l’autre l’imite, d’une flamme bleue. Alors qu’ils s’étaient mis en garde, l’un salue l’autre et rengaine son épée, et l’autre éclate de rire. Alors qu’ils semblent retourner ensemble chez eux, l’un des deux frères fait remarquer à l’autre qu’il a triché : l’Arène aux duels a des règles très claires concernant l’interdiction de la magie. L
’autre, au manteau rouge, répond que ce n’est pas tricher si l’on gagne : tricher, c’est seulement quand on est attrapé. Celui au manteau bleu met de fines lunettes cerclées d’or. Manteau rouge demande s’ils font un autre combat, Manteau bleu répond qu’ils n’en ont pas le temps. Manteau rouge répond avec lassitude que la seule partie du jour qu’il apprécie encore est lorsqu’ils s’entraînent ensemble. Manteau bleu répond qu’il l’apprécie aussi mais on a besoin d’eux. C’est l’un des mauvais côtés de superviser l’école la plus importante jamais construite. Manteau rouge s’arrête de marcher et proteste : et ça le barbe ! Manteau bleu s’arrête aussi et demande à Manteau rouge aka Rafal ce qu’il veut. Manteau rouge répond en dégainant son épée : seulement un combat de plus : ils utiliseront tous les deux leur magie, sans retenue ni limite. Et de narguer Manteau Bleu aka Rhian : qu’il lui montre comment on doit se battre. Rhian retire ses lunettes et déclare que Rafal ne sait tout simplement pas s’arrêter.
Et le combat magique reprend à coup de stalagmites fulgurants et de jets de flammes. Rhian crie alors que ça suffit. Rafal rétorque que pour Rhian peut-être, mais lui en a assez des demi-mesures : il veut tout. Rafal projette et cloue Rhian à un pan de mur. Rhian s’indigne tête en bas : qu’a fait Rafal ? c’est… Rafal bondit et fait basculer le pan de mur qui se retrouve en équilibre, Rhian toujours cloué couché, et Rafal debout devant lui qui complète : (c’est) de la Magie du Sang. Et d’exposer : il la recherchait depuis des années, mais la nuit dernière, il l’a finalement trouvée. Et comme Rafal lévite, Rhian lui rappelle que la magie du Sang est interdite pour une bonne raison. Rafal en rit. Rhian insiste : la magie du Sang consumera Rafal, il ne peut pas la contrôler. Et Rafal de lui répondre qu’il préfère le chaos.
Des années après, dans un pays très loin d’ici, un nouveau récit commençait : c’est bal woke à Chambord sur Montagne. Tout en haut du grand escalier apparaît encadrée de deux chambellans une pouffe à la Louis le XIVème, épaule nue, robe à paniers rose bling-bling : Sophie, une brave créature d’une beauté exquise, d’une grâce rare et d’une modestie apparemment remarquable. Elle était destinée à changer le monde rien qu’en pouffant en public. Un jeune domestique impressionné par son numéro en laisse glisser de son plateau une coupe de champagne pleine, et c’est un cri d’indignation parmi les invités, tandis qu’il est immédiatement entraîné par deux autres mâles blancs lavettes, sans que le maladroit ne quitte des yeux la très pouf maquillée. C’est alors qu’un des deux chambellans lance d’une voix forte comme à l’attention du bal : « à présent, ouvre tes oreilles pour la dernière fois, fille ridicule. » puis d’une voix de mégère le chambellan ajoute : « Sort ton cul encroûté de sucre de ton lit maintenant ! »
Et nous découvrons que la dite Sophie pourrait être une blonde effectivement restée au lit dans une chambrette en désordre où apparemment elle dessine des robes. Curieusement, Sophie se trouve dans une autre maison, peuplée d’une famille nombreuses de paysans aux mœurs plus frustres alors qu’elle s’habille comme une princesse incognito.Le bal, voire le duel qui précédait, était seulement un rêve ?
Pendant ce temps de l’autre côté de (la ville de) Gavaldon, dans une humble chaumière juste en dehors de la ville au sommet de la colline des tombes, vivait une fille nommée Agatha, qui s’habille en homme, dont la mère fabrique et vend des potions de viol. Mais comme les potions de sa mère ne fonctionnaient jamais, l’honneur était sauf, et tous les espoirs de disposer d’une véritable sorcière la maison étaient investis dans Agatha. Or, Agatha et Sophie sont en fait amies depuis la mort de la mère de Sophie. Abusant de la vulnérabilité de la petite fille d’alors, Agatha lui fit jurer son amour éternel pour elle en gravant un contrat dans la pierre.
Bien sûr, les deux filles sont harcelées par des jeunes mâles toxiques dont un blanc qui fait tous les discours d’intimidation, ce qui permet à Agatha de briller par son sens de la répartie et d’en imposer avec sa voix super-grave, même si l’épaisseur de son rouge à lèvres a quelque chose de dérangeant chez une jeune fille modeste d’une campagne censée figurer un 17e siècle a peu près réaliste. L’autre détail qui cloche est que ces deux jeunes filles sont en cheveux et rencontre des garçons sans chaperon. Puis les deux jeunes filles se séparent, Agatha ayant à cueillir un poison violent pour sa mère sorcière, tandis que Sophie veut aller cueillir de l’herbe décorative verte, à moins qu’elle ne parle de tissu frangé en vente à l’Ikéa du coin.
Comme elles se sont séparées brutalement, Agatha perd de son bel orgueil et commence ce qui ressemble à la promenade de retour de la honte tandis que tous les habitants qu’elles croisent la toisent sans aménité et l’accuse d’être une sorcière, incidemment, ce qu’elle est. Passant par une ruelle déserte, elle tente de voler un agneau égaré mais elle est interrompue par un gros costaud qui veut lui parler de ce qu’ils faisaient autrefois aux sorcières à Gavaldan. Il sort alors un couteau, affirmant qu’ils ne veulent pas de sorcières ici, c’est une menace… soudain, il s’effondre car Sophie, qui mesure trois têtes de moins semble avoir eu le bras super long compte tenu du manche très cour de sa poêle-à-frire à revêtement anti-adhésif ultramoderne – et a assommé la brute d’un seul coup, certifiant son statut de wokette.
Et sans expliquer pourquoi elle est revenue sur ses pas — c’était sans doute écrit dans son script, elle jette la poêle à frire (sans la recycler) et elles s’en vont, Agathe toujours habillée en homme, et Sophie en Cendrillon à moins que ce ne soit Églantine, pour entrer dans une librairie nommée La boutique de livres de contes de fées de Deauville, d’allure très moderne — vitrine, boite au lettre rouge à l’anglaise, étagères de livres reliés, et d’autres simplement empilées dans des caissettes de bois rugueux sans crainte d’abîmer la reliure ou d’arracher des bouts de pages — sachant que de telles boutiques n’existaient même pas encore au 19ème siècle (cf. Edgar Allan Poe, Double Meurtre dans la rue Morgue, et plus récemment Jonathan Strange et Mr Norrell), on les appelait alors des cabinets de lecture.
***