Tom Swift (2022)
Traduction du titre : Tom Leleste.
Ici la page de ce blog consacré au premier roman de la série pour la jeunesse Tom Swift (1954)
Attention : Bien que portant le même nom, cette série n’adapte pas les romans des séries pour la jeunesse Tom Swift et est écrite pour adultes. Elle semble en revanche plagier l’intrigue des derniers épisodes de la saison 3 de la série animée Thunderbirds Are Go / les sentinelles de l’Air 2015.
Une saison de 10 épisodes de 45 minutes environ.
Diffusé à partir du 31 mai 2022 sur CW US (un épisode par semaine).
De Melinda Hsu Taylor, Noga Landau et Cameron Johnson, d’après la série de romans pour la jeunesse Tom Swift de Victor Appleton (un pseudonyme collectif), avec Tian Richards, Ashleigh Murray, Marquise Vilsón, Albert Mwangi, April Parker Jones.
Pour adultes.
(mélodrame prospectif révisionniste woke) Laissez-moi vous parler de la famille Swift. Nous ne sommes pas des intellos : nous sommes des intellos noirs (NDT afro-américains). Oh, et milliardaires. Avec les bolides les plus rapides que l’argent peut acheter, et les fringues qui vont avec. Voici mes parents et mon cousin Lino. Nous ne sommes pas les Obamas, et nous ne sommes pas basketteurs : personne n’a gagné un championnat (en est-il si certain : aux USA comme ailleurs, il existe aussi des championnats de science). Nous sommes des inventeurs. Et depuis les 80 dernières années, si quelque chose a un moteur, moi, mon grand-père sont ceux qui vous ont donné les clés (pour le piloter). Aujourd’hui, nous partons pour Saturne. Ça vous dit de venir ?
(paroles de la chanson) « Nous ne devenons que plus forts lorsque les temps sont vraiment sombres… Je sais que je ne me sens pas d’ici. »
Une femme (noire) vêtue d’un manteau rouge arrive en grosse voiture au bas des escaliers d’un palais. Un domestique (noir) se précipite pour lui ouvrir la porte. Elle monte les escaliers. Dans le vaste hall d’entrée, un jeune homme (noir) cherche Tom (Swift) mais personne ne semble l’avoir vu et s’inquiète parce qu’un certain Barton a commencé son discours. Il croise une jeune fille en veste noire au cou chargée d’or et en robe-bustier léopard.
Le dénommé Barton — qui n’est autre que le père de Swift, annonce qu’il va à présent répondre aux question (des journalistes, je suppose). Il est debout dans le salon campé sur ses deux jambes et la journaliste (il y en a peut-être quatre ?) pose sa question : Barton aurait misé tout l’avenir de sa compagnie sur cette expédition, alors pourquoi maintenant, pourquoi Saturne ?
La jeune fille en bustier léopard se place derrière la journaliste, Barton Swift se tourne vers un hologramme projeté à sa droite d’une espèce de fusée noire aux réacteurs jaunes et explique qu’une mission réussie pour Saturne ouvrira une nouvelle ère du voyage spatial commercial pour les entreprises Swift.
La journaliste (hispanique) demande alors que le chef du département d’ingénierie leur parle du vaisseau spatial. Barton Swift précise avec un demi-sourire crispé que le chef en question est son fils, Tom. Il regarde la jeune fille en bustier léopard, puis bafoue. La femme asiatique à la gauche de Barton Swift intervient en se présentant comme Claire Cormier, responsable des projets spéciaux et elle répondra à la question.
La jeune fille au bustier léopard sort discrètement. Elle est interceptée dans le couloir par Madame Lorraine Swift, qui l’appelle Zenzi (sa nièce) et l’embrasse, lui demandant quand elle est arrivée. Zenzi répond : Il y a deux heures. Madame Swift s’étonne que Zenzi n’ait ni poches sous les yeux, ni rides. Lorraine Swift prétend alors vouloir connaître le secret de beauté d’avant de se coucher de Zenzi, qui assure qu’elle le lui dira plus tard, car ils ont besoin de Tom à la conférence de presse.
Entendant du bruit dans une salle à manger voisine, elle aperçoit Lino en train de sauter sur place, et elle lui demande où est Tom… puis ce que Lino est en train de faire. Lino explique que Tom et lui ont fabriqué les chaussures qu’il porte pour l’assister dans ses sauts verticaux. Elles ne sont pas encore au point, mais il ne veut pas attendre (pour les tester). Zenzi se retourne et aperçoit un certain Isaac qui doit être en chemin pour trouver Tom. Lino s’indigne et lui demande de ne pas partir, mais Zenzi lui tourne le dos en lançant un « au revoir Lino ».
Zenzi retourne dans le couloir et interpelle Isaac, apparemment un garde du corps ou un prof de gym ou un valet (noir) : Tom est en retard à la plus importante. Zenzi dérape avec un petit cri et Isaac la rattrape dans ses bras musclés et la repose sur ses talons, lui souhaitant un bon retour parmi eux. Et d’ajouter, une tasse à la main (alors peut-être c’est seulement un valet de pied) de faire attention à ne pas glisser, ils viennent de passer la cire.
Ayant sans doute pris un ascenseur pour la Swift Cave, elle entre dans un genre d’atelier haut de plafond avec une mezzanine depuis laquelle Tom lui-même soude une espèce de haute structure en cuivre. Elle appelle et lui dit qu’il est en retard, tandis que les étincelles pleuvent. Tom porte une paire de lunettes noires de soleil pour protéger ses yeux, mais il est torse nu. Comme il stoppe la soudure, il s’avère qu’il soude avec le tournevis du Doctor Who. Il ôte ses lunettes et sourit largement pour constater que c’est fini. Et de demander à sa montre qu’il appelle Barclay de démarrer le moteur à propulsion. Barclay répond avec une voix d’assistant intelligent (il a la voix de Levar Burton, l’ingénieur aveugle Geordi Laforge dans Star Trek la Next Generation, qui curieusement a sous ses ordres un certain Barclay qui débute sa carrière à bord de l’Enterprise en se faisant prendre à coucher avec une réplique virtuelle de Deana Troi, l’ex du capitaine en second) que sa meilleure amie est là, et de saluer Zenzi, et la jeune fille en robe léopard demande comment va son intelligence artificielle préférée. Barclay répond qu’il va bien tandis qu’Isaac attend devant la porte avec la tasse.
Toujours torse nu, Tom descend en disant avec un geste maniéré « ouh, je suis impressionné » : elle a passé un an à Atlanta à jouer les maîtresses de maison et elle n’a pas grossi. Zenzi rappelle à Tom que la conférence de presse a commencé il y a dix minutes et qu’on le cherche. Sans répondre, Tom prend la tasse de café de la main d’Isaac en déclarant que ce n’était pas nécessaire. Isaac répond que Tom est moins un risque pour la sécurité quand il est réveillé. Puis Isaac s’en va en expliquant qu’il doit s’assurer de la sécurité du transport du système de propulsion.
Zenzi remarque qu’elle pourrait tout simplement embaucher un homme pour prendre soin d’elle comme Isaac (NDR : Isaac est dans la série une femme qui a l’apparence d’un homme suite à de la chirurgie et un traitement hormonal, nous ignorons si elle a conservé son utérus lui permettant d’enfanter et ses organes génitaux féminins comme cela arrive très souvent de nos jours) s’occupe de Tom. La prenant au mot, Tom demande à sa tablette « Barclay » de chercher des candidats pour le nouveau petit ami de Zenzi. Zenzi répond d’une voix forte : « Barclay, ne cherche pas ! ». Et comme Zenzi répète qu’ils doivent y aller, la porte de l’atelier s’ouvre et c’est Swift le père qui interpelle Tom. Tom perd son sourire, et Zenzi vient embrasser son Oncle Barton, qui lui souhaite un bon retour à la maison… et de la complimenter sur le travail qu’elle a accompli pour les Entreprises Swift à Atlanta. Il lui demande ensuite de les excuser, lui et Tom.
Avec un dernier coup d’œil inquiet en direction de Tom, Zenzi quitte gracieusement la pièce. Barton attend que la porte se referme avant d’attaquer : Tom a donc ôté le système de propulsion de leur fusée sans même le lui notifier ? Tom réplique qu’il a amélioré l’engin afin de s’assurer que son père ferait son aller-retour Saturne La Terre en une seule année, et maintenant le réacteur est prêt. Mais Swift père n’en a pas fini avec Tom et accuse froidement : « Gamin, tu as perdu ta maudite tête… pendant que je serai parti, tu as besoin de devenir adulte, d’être un homme. Un homme ça tient ses délais de livraison. Un homme, ça ne se pavane pas à demi nu et ne porte pas des pantalons qui lui collent aux fesses. » Et d’ordonner que son fils le regarde dans les yeux quand il lui parle et de surveiller son langage.
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