Men (2022)

Ne pas confondre avec la comédie romantique du même titre de 1997.

Traduction du titre : (ah, ces) hommes (! soupire une femme).

Sorti aux USA le 20 mai 2022.
Sorti en Angleterre le 1er juin 2022.
Sorti en France le 8 juin 2022.
Annoncé en blu-ray américain le 9 août 2022.
Annoncé en blu-ray français le 21 octobre 2022.

De Alex Garland (également scénariste); avec Jessie Buckley, Rory Kinnear et Paapa Essiedu.

Pour adultes

(horreur fantastique woke toxique) Une femme se tient debout hagarde dans la lumière du couchant appuyée dos contre les éléments de sa cuisine équipée. Elle va ensuite fermer sa fenêtre alors que son nez saigne. Elle voit alors par la fenêtre chuter au ralenti un homme (noir).

Sans transition une prairie fleurie. La même femme roule dans une petite voiture citadine sur une autoroute en pleine campagne, puis sur une route sinueuse entre deux murets. La femme sourit. Elle traverse ensuite un petit village, puis tourne dans une petite allée pour franchir un portail grand ouvert et rouler entre les dépendances d’une grande maison. Elle se garde devant, descend de la voiture, ferme la portière, passe dans une petite allée. Les oiseaux chantent, il y a des pommes au pommiers. Elle en cueille une. Un homme âgé la regarde par la fenêtre.

Elle marche à la porte et utilise le heurtoir, l’homme lui ouvre, ils se présentent et se saluent ; nous apprenons que la bâtisse a 500 ans d’âge, l’homme propose de charger les bagages et lui dit de faire comme chez elle, ce qu’elle a déjà fait incidemment avant qu’il ne le propose, les bonnes manières sont définitivement perdues ainsi que savoir écrire des dialogues.

L’homme monte ensuite avec peine certains bagages à l’étage et apporte des sacs dans la cuisine, constate que la femme s’est fait du thé. Puis l’homme lui fait remarquer d’un air pervers, le visage rougeaud et boutonneux que la pomme est le fruit défendu. Il propose de lui faire faire le tour de la maison. Dans le salon, il lui montre la télévision dans un placard d’une bibliothèque du salon, pas la meileure réception les jours de pluie, la cheminée. Puis il montre la salle du piano, la salle à manger, le bureau, le chandelier, la corde, la clé anglaise. La salle de bain et sa baignoire et enfin la chambre à coucher des maîtres des lieux avec la vue et des draps propres. Puis il demande si elle restera seule à la maison, et où est son mari, et elle répond qu’elle n’a pas (plus) de mari, qu’elle n’a pas encore changé ni sa civilité (Madame) ni son nom de famille.

Plus tard, Madame va se promener toute seule dans les bois qu’elle ne connait pas et comme elle prend des photos de maisons en ruine apparemment abandonnée depuis la prairie, elle réalise qu’un homme nu debout immobile la regarde. Homme nu dont l’âge, le visage et la silhouette, rappelle assez l’homme qui lui avait montré la maison, film COVID oblige — et qui lui avait conseillé de ne pas fermer les portes à clé. Correction, tous les hommes ont la même tête dans ce village.

Elle part sans demander son reste, mais le soir dans sa baignoire elle regarde sa photo en agrandissant les détails, tout en se remémorant les détails du corps mutilé de son mari dépressif (noir, c’était évidemment un couple mixte, il faut croire que les différences de couleurs ne fait pas le bonheur, d’autant qu’il la battait) qui s’est suicidé en sautant par la fenêtre après qu’elle lui ait annoncé qu’elle divorçait parce qu’elle le trouvait trop dépressif. Il lui avait alors annoncé qu’il se tuerait et elle lui avait demandé d’un ton de reproche comment il pouvait lui dire une chose pareille : après tout, elle est son épouse devant la loi et l’église, un peu de respect tout de même ! Et cette fois encore, elle n’avait appelé personne.

Bien sûr, elle ne prévient personne parce que c’est parfaitement normal qu’à la campagne les hommes se baladent tout nus et fixent les nouvelles venues. Et quand l’homme revient juste devant sa fenêtre alors qu’elle est au téléphone avec une amie, et qu’elle lui montre en vidéo la maison, elle ne montre même pas à son ami l’exhibitionniste. Elle appelle la police qui lui demande des divers détails, et elle découvre sa porte d’entrée ouverte seulement retenue par la chaîne.

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