The Outer Limits S01E09: Corpus Earthling (1963)
Traduction du titre : le corps terrien.
Diffusé aux USA le 18 Novembre 1963.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.
De Gerd Oswald (réalisateur), sur un scénario de Louis Charbonneau et Orin Borsten ; avec Robert Culp et Salome Jens.
Pour adultes et adolescents
Les roches : objets silencieux, inanimés, arrachés à l'ancienne croûte terrestre. Elles ont cédé à l'homme au cours des longs siècles tout ce que l'on sait de la planète sur laquelle nous vivons, lui cachant à jamais leurs secrets voilés sur la nature de la matière et les catastrophes cosmiques, les secrets d'autres mondes dans l'immensité de l'univers, d'autres formes de vie, d'organismes étranges dépassant l'imagination de l'homme.
Un laboratoire aux étagères chargées de blocs minéraux. L’homme est penché sur un microscope stéréoscopique, la femme blonde avec une queue de cheval debout devant lui. L’homme, le docteur Temple, admet qu’il ne peut certainement pas identifier ces échantillons ; définitivement pas des roches cristallines. La femme commente : un agglomérat de structures symétriques gelées, que cela pourrait-il être d’autre que des roches cristallines ?
Temple ne le sait pas. Il se redresse et achève : mais il aimerait bien parler à l’étudiant qui a amené ces échantillons. Ils pourraient obtenir une description de la zone où cet étudiant a fait sa découverte. Parfois cela aide. La femme blonde assure qu’elle le fera passer au laboratoire après les cours. Temple conclut que d’ici là, ils feront aussi bien de ranger ces échantillons. La jeune femme ramasse les deux rocs en question, et va les déposer dans une vitrine de la pièce, qu’elle referme soigneusement. Temple de son côté va au four, et place un autre roc dedans à l’aide d’une pince. Arrive un homme en civil qui lance joyeusement au couple en blouse blanche qu’aucun des deux ne songent jamais à déjeuner. La jeune femme s’excuse, appelant le nouveau venu son chéri : est-ce qu’il est déjà l’heure ? Oui, il confirme, et il meurt de faim. Elle répond qu’elle va se préparer et qu’elle sera à lui dans une minute.
Temple demande au nouveau venu – Paul — s’il a passé la matinée entière en chirurgie, et Paul confirme, même si cela lui a plutôt paru durer un jour entier. Une opération difficile, demande Temple, et Paul confirme en s’étirant qu’il y a eu des mauvais moments, mais le patient grâce à sa constitution d’acier est encore parmi eux.
Temple soupire et répond qu’il préfère s’en tenir à ses roches : elles ne tombent jamais malades et ne l’appellent jamais au milieu de la nuit. Puis Temple repose sa pince, et baisse la flamme du four, et souhaite un bon déjeuner à Paul. Puis il s’en va, tandis que Paul remercie « Joe » (Temple) et se retrouve seul dans le laboratoire. Comme il fait le tour de la table, Paul se retrouve devant le four et d’un coup, la flamme s’éteint. Paul sort une allumette et la lance dans la bouche noircie du four. Une énorme flamme jaillie alors, Paul se rejette en arrière et s’écroule dans un coin de la pièce.
C’est alors que les deux roches non identifiées se mettent à parler : « le temps est arrivé, nous en sommes arrivés au jour : cela a été une longue attente, une longue attente mais qui est achevée maintenant. » Paul reprend ses esprits, tandis qu’une des roches achèvent : « le temps est venu d’envahir le corps de ces choses appelées êtres humains. » Puis la même roche déclare que quelqu’un est présent et se demande s’il est sûr pour eux de communiquer. L’autre roche lui répond que seul leur propre espèce a le pouvoir de les entendre. Mais la première roche reprend qu’à regarder l’être humain dans la pièce, il est rempli d’appréhension : le corps fragile de ces terriens supportera-t-il leurs énergies dévorantes ? L’autre roche répond que certains la supporteront et d’autres se détérioreront, il leur faudra donc choisir les spécimens les plus endurcis — pas celui-là, il y a quelque chose qui ne va pas avec sa tête, il est défectueux.
***
