Copenhagen Cowboy (2023)
Traduction du titre : le vacher de Copenhague.
Attention, cette série relève de l'exploitation de la violence et d'une nudité glauque relative et gratuite. Elle est de fait forcément toxique.
Une saison de 6 épisodes.
Sorti à l'international pour le 5 janvier 2023 sur NETFLIX INT/FR.
De Nicolas Winding Refn ; avec Angela Bundalovic, Andreas Lykke Jørgensen, Li Ii Zhang.
Pour adultes.
(polar glauque raciste sexiste woke) Des cochons qui grognent dans la pénombre derrière leurs barreaux vaguement éclairés par des néons. Je croyais que cette série s’appelait le vacher de copenhague. Une blonde à talon haut se fait étranger par peut-être un homme — du producteur au consommateur je suppose, mais je ne m’explique pas pourquoi une bombasse aurait suivi quiconque dans les allées d’une étable ruisselant ordinairement de merde.
Plus si elle exerce le plus vieux métier du monde, elle devrait être au courant depuis longtemps de comment les tueurs en série, la mafia et les services secrets se débarassent habituellement de leurs corps. Les bruits sont couvertes par les grognements, mais de toute façon la victime n’arriverait pas à crier ou appeler si son étrangleur était un tout petit peu sérieux.
Une garçonne se fait euh, couper des mèches par des vieilles qui lui assurent lui avoir gardé la chambre la plus élégante (du bordel ?). En survetement, elle s’instale, et la plus âgée dépose une liste de choses que la garçonne va avoir à faire, certaines plus importantes que d’autre : elle veut avoir un bébé — elle est ménopausée depuis à vue de nez un siècle, donc je suppose qu’il s’agit d’aller acheter des bébés en Ukraine comme tout le monde. Elle paiera 10.000 direct ; et elle veut que sa peau soit plus subtile et pas sèche, et elle est pressée. Mais après tout, la garçonne lui coûte beaucoup d’argent.
Certes. Et voilà qu’une voiture de luxe fonce dans la nuit, probablement parce que le créateur les aime autant que les excès de vitesse, à moins qu’il ne s’agisse d’un go-fast. Le chauffard descend de la voiture, et débarque dans ce qui ressemble à une discothèque aka un bordel aménagée dans un abattoir. Des filles en sous-vêtements s’alignent, le chauffard pointe un doigt ganté de noir et paye et cette série commence sérieusement à ressembler à de la pure exploitation et non de la science-fiction. Zappons pour le vérifier…
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