The Walking Dead: Daryl Dixon, la série télévisée de 2023Feu rouge télévisionRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

The Walking Dead: Daryl Dixon

Woke, toxique. Deux saisons de six épisodes chaque d’environ 45 minutes chaque.

Diffusé aux USA à partir du 10 septembre 2023 sur AMC US.

De David Zabel, d’après la bande-dessinée The Walking Dead de Robert Kirkman, avec Norman Reedus, Clémence Poésy, Louis Puech Scigliuzzi, Laïka Blanc-Francard, Anne Charrier, Romain Levi, Adam Nagaitis.

Pour adultes.

(apocalypse zombie, woke, toxique) Une jeune fille nommée Judith déclare quelque part dans la tête de Daryl Dixon : « tu mérites une fin heureuse toi aussi… » tandis que dans la réalité les goélands couinent.

Curieusement pour de tels affamés, ces grands oiseaux voraces ne se sont guère intéressés aux globes oculaires et autres chairs molles du naufragé en question, renversé sur son canot retourné. Sans doute ces oiseaux blancs craignent désormais d’attraper des maladies, et à cette pensée, je ne peux m’empêcher de me poser pourquoi il n’existe pas d’oiseaux ou de mouches zombies dans cette série. Les gains de fonctions des laboratoires Moderne Piafzer sont-ils spécistes à ce point ?

La mer est calme et ensoleillée en tout cas, et pas un requin sous l’eau tandis que Daryl semble parfaitement supporter une immersion continue de sa main dans l’eau salée, et l’exposition aux éléments — à moins que la mise à l’eau de son canot retourné ne date que de très peu de temps en fait.

Autre étrangeté, Daryl tombe à l’eau, mais ce n’est que pour reprendre pied sur une plage, alors que lorsqu’il tombe, il semblait très loin d’avoir pied. Sans doute la magie d’un montage qui zappe toutes les transitions et ne raconte que ce qui arrange son budget limité et les lacunes terribles d’expérience de la vie de ses scénaristes, réalisateurs et producteurs ? Mais vous n’avez encore rien vu, en fait.

Daryl patauge, s’allonge, ne semble pas vraiment s’inquiété d’être accueilli par des hordes de zombies affamées. Et il a bien raison, personne à l’horizon, cela doit être la morte saison.

Et il s’agit bien d’une plage autrefois fréquenté, apparemment à Martigues,— Wikipédia a dit : située au Nord-Ouest de Marseille dans les Bouches-du Rhône, région Provence-Alpes Côte D’Azur, surnommée la Venise provençale. Apparemment la CRS 8 a dû être très efficace car aucune horde délinquante trafiquée ne semblent s’être échappée des zones de non-droit, pas plus que l’on peut apercevoir la moindre queue aux Restos du Cœur ou le moindre migrant dont pourtant la région PACA est réputée accueillir le plus grand nombre en France.

En parfait touriste, Daryl — je le sais parce que je l’ai lu sur le dossier de presse, il n’a été présenté par personne et ne porte pas de badge ou de tee-shirt à son nom — traîne la patte le long des quais de la ville dont la voirie doivent être en grève comme cela arrive régulièrement en France. Il ne semble pas particulièrement inquiet, ne semble prendre aucune précaution et il ne manque à la ville, désormais végétalisée quoi qu’un peu roussie, que des points médians, des pronoms genrés et des toilettes unigenres pour suivre l’exemple Parisien voulu par la mairesse Anne Hidalgo, que d’ailleurs nous retrouverons en personne dans la suite de l’épisode.

Les pas de Daryl le mène tranquillou jusqu’à un petit bateau amarré, dans lequel il monte sans hésiter ni craindre d’être attaqué par un zombie ou pire un humain encore en vie planqué à l’intérieur. Plus avec le contre-jour et son aspect quand même un brin négligé, l’intrus ne se distingue pas tant que cela d’un zombie ordinaire, et je suis étonné qu’aucun habitant depuis un étage n’ait pas encore eu l’idée de lui coller une balle dans la tête au fusil à lunettes. Mais la CRS 8 et autre RAID et l’ensemble du parti Chasse et Pêche sont peut-être occupé à calmer quelques émeutiers dans d’autres quartiers ?

Bref Daryl cherche de l’alcool et le propriétaire ne recycle pas ses bouteilles de vin. Il trouve un fond d’eau minéral botulique et le siffle, —toujours en tournant le dos à l’entrée du bateau pour être certain ne pas voir arriver ni les zombies, ni les autochtones ni les autres pillards estrangers venu d’Amérique pour saccager et piller la douce France et ouvrir des annexes de McKinsey partout.

Daryl s’assied carrément dans la banquette, dos à l’entrée du bateau, regarde une photo souvenir de la petite famille du légitime propriétaire, qui a été assez gentil pour enregistrer un monologue d’exposition que bien sûr Daryl peut jouer sur un lecteur-enregistreur dont les batteries ou piles ne tombent jamais à plat. Dans cinq secondes, il va regarder Netflix avec l’écran plat branché sur l’Internet de l’antenne satellite Starlink sur le toit du bateau.

Ce curieux propriétaire, outre la photo, et son guide de conversation (authentique) anglais-français Harrap’s, a aussi laissé une carte grossière de l’Europe où ne sont indiqués que les frontières des pays, leurs noms et leur capitale. Elle me rappelle la carte du Village du Prisonnier en le sens qu’elle est suffisamment petite pour rentrer dans le champ de la caméra et vraiment très peu détaillée.

Le propriétaire raconte à son dictaphone, miraculeusement positionnée au bon endroit de son audiobook qu’il n’y a de sécurité nulle part, mais ne craignant pas de se contredire, il dit vouloir essayer le port de Marseille après 19 mois sur la mer à espérer de garder de l’avance sur cette chose (sic). Je me demande bien ce qu’il entend par « chose », mais si c’est le trafic de drogue, la violence urbaine, la mondialisation ou le Forum Economique de Davos et ses campagnes de vaccination anti-COVID qui donnent le COVID, c’était déjà râpé à Marseille avant l’Apocalypse Zombie.

Le propriétaire aurait fait le tour de l’Espagne. Selon la carte, il serait parti d’Irlande pour contourner la côte Sud des Royaumes-Unis, puis franchit la Manche et longé la côte Atlantique française de Le Havre jusqu’au Portugal sans être inquiété par la moindre centrale atomique Fukushimatisée malgré l’abandon et le défaut du système d’approvisionnement en électricité et en eau du pays.

Le proprio reste cependant certain qu’il y a un endroit sûr quelque part, et sans doute espère-t-il poursuivre sa route maritime jusqu’en Ukraine, où nous savons qu’il sera accueilli à bras ouvert par Zelinski, compte tenu de son sens aigu de l’hospitalité et son attachement sans borne aux droits humains.

Daryl soupire, puis l’obscurité tombée décide de se faire griller une sardine. Et c’est un gag à répétition que ces protagonistes qui semblent persuadé que les sources de lumière – et l’odeur de grillade, plus spécifiquement dans le cas présent, n’a aucune chance d’attirer les prédateurs en tout genre en période d’Apocalypse et post-Apocalypse. Pourquoi la sardine ne s’est-elle pas relevée après avoir expiré ? Elle ne semble pourtant pas avoir eu son cerveau détruit ou perforé, mais d’un autre côté, c’est peut-être une sardine de chez Bill Gates — ou bien la production s’est refuséeà faire griller une vraie sardine craignant de choquer une certaine catégorie de lyncheurs professionnels ? Ou alors l’acteur est végétalien ?

Quoi qu’il en soit, Daryl semble utiliser le même couteau pour sa nourriture et pour trucider du zombie. Pendant ce temps, le proprio du bateau continue de raconter sa vie en voix off, parce que la production n’a pas de budget pour les droits du genre de musique que Daryl ou le proprio ou les autochtones ou d’autres étrangers écouteraient à tue tête en soirée. Non seulement Daryl illumine son coin de quai avec sa grillade, mais en plus il a laissé une lanterne allumée pour indiquer exactement à bord de quel bateau il crèche. Et il n’y a aucune autre lumière en ville, apparemment.

Or donc, une certaine Sue a eu une attaque cardiaque et ils ont dû la laisser partir… Et aller bouffer d’autres gens ? Non, le proprio a dû s’occuper du truc. Peut-être qu’il l’a emmurée quelque part ? Le monsieur est tout de même bien vague pour quelqu’un qui laisse un message à la postérité. D’ailleurs, pourquoi n’a-t-il pas emmené son dictaphone si c’était si important de garder des notes ?

Leur dixième anniversaire aurait été en juin, et cela ne nous avance en rien et ce n’est même pas un nouveau genre d’exposition : cela s’appelle du remplissage. Une certaine Honey n’arrête pas de pleurer, ce qui doit forcément aider quand on essaie d’échapper aux zombies et autres gangs. Honey voudrait que sa maman revienne, et là je ne comprends plus : elle est déjà revenue, non ? Honey voudrait la paix, et là encore, avant l’Apocalypse zombie, sur la planète c’était déjà demander la Lune, et encore il était possible d’y aller sur la Lune. Bref Honey veut rentrer à la maison.

En clair, Honey est chiante et a dû se faire bouffer puis elle a bouffé son papa cheri pendant qu’il racontait sa vie, mais le plus vaguement possible, à son dictaphone, pour qu’un plouc se repasse ses jérémiades une fois qu’il aurait pillé son bateau.

Apparemment, le récit du papa et sa fifille adorée fait super-fantasmer Daryl qui a calé le pingouin de la jeune fille contre son entrejambe et fait osciller sur sa base la peluche. Cela doit faire très longtemps que Daryl n’a pas eu de distraction à son goût ou alors il est vraiment très prude. Et hygiéniquement parlant, il semble avoir passé un cap.

Le lendemain matin, Daryl fait son sac, et semble avoir pris le parti outre de se rendre à Biarritz, d’écraser le récit du proprio pour raconter sa propre version. Et de se présenter en voix off : « Mon nom est Daryl Dixon ; je viens d’un endroit appelé le Bien Commun (Ohio). » Oui, ça prête à confusion si vous ne vous vous êtes pas enquillé les saisons 10 et 11 de la Mort Qui Pue — parce qu’Elle ne marche pas toujours, incidemment.

The Walking Dead: Daryl Dixon, la série télévisée de 2023

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série télévisée.

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