Space 1999 S01E23: Dragon's Domain (1975)
Titre français : le domaine du dragon.
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 23 octobre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé en France le 12 mars 1977 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par Charles Crichton sur un scénario de Christopher Penfold ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate, Gianno Garko, Douglas Wilmer, Barbara Kellerman, Michael Sheard, Susan Jameson.
Pour adultes et adolescents.
(space opera) Assise à son bureau décoré d’œuvres d’arts de la Base Lunaire Alpha, la doctoresse Helena Russel dactylographie un rapport à ajouter au dossier du capitaine Tony Cellini sur papier à en-tête de l’autorité médicale de la Commission Spatiale Mondiale. Elle raconte : « C’était le 877ème jour depuis que notre Lune avait quitté la Terre… Nous étions entre deux galaxies, à la dérive à travers l’Espace vide… »
Héléna Russell semble alors hésiter, puis reprend sa dactylographie : « … quand Tony Cellini commença à croire que pour la seconde fois, il allait croiser la route de son ennemi mortel. »
Dans sa cabine décorée d’armes primitives, d’une statuette de lion et de reproductions miniatures de portraits d’animaux, le pilote en question s’agite en pyjama dans son lit éclairée par la lumière verte des panneaux lumineux : dans son rêve — ou dans la réalité — des faisceaux tournoyants bourdonnants s’approchent de sa tête. Tout rouge, l’homme se tord et gémit, puis soudain se redresse prenant une grande inspiration, l’air halluciné.
Les faisceaux tournoyants se sont évanouis dans l’air et c’est le silence. Cellini hésite ; sort de son lit et va aussitôt à l’étagère chargée d’armes, dont un fusil à gros gibiers.
Et comme il contourne l’étagère comme pour vérifier que rien ne se cache derrière à son bas, la lumière des faisceaux tournoyant revient et le vrombissement lancinant reprend : Cellini se recule vivement dans un coin de l’appartement, contre un tableau représentant un troupeau d’éléphants en marches, à grandes oreilles et défenses, illuminés par les rayons du soleil tombant entre les branches des arbres de la jungle.
Les lumières tournoyantes sont bien là, en face de lui, agaçantes. En nage, Cellini glisse le long du mur jusqu’à atteindre les deux hachettes exposées au mur, et en empoigne une.
Puis, gardant les yeux fixés sur les lumières qui continuent de tournoyer au-dessus d’une table basse, il hésite, avance de deux pas, puis s’élance pour frapper les lumières de sa hachette — ou plutôt le vide.
Désorienté, il piétine – puis les lumières et leur vrombissement aiguë irritant reprennent devant lui sur sa gauche, à la hauteur d’une colonne de communication. Cellini s’élance à nouveau et cette fois, la hachette s’enfonce en plein dans l’un des panneaux de la colonne de communication. Mais c’est le silence à nouveau, et plus aucune lumière.
Incrédule, Cellini examine le panneau endommagé, avec le manche de la hachette qui dépasse. Il se redresse, recule, décontenancé et visiblement inquiet à la perspective de rendre des comptes du dommage matériel qu’il vient de causer.
Déjà, à l’infirmerie, Héléna Russel reçoit la languette de papier imprimée par l’ordinateur faisant rapport de l’anormalité des relevés biologiques de Cellini. Chez Cellini, le visiophone de la colonne de communication s’est mis à biper.
Ayant repris contenance, Cellini presse une touche et le visage de la doctoresse apparaît à l’écran ; elle interroge : « Cellini, allez-vous bien ? » et Cellini répond : « Oui, je vais bien merci, Docteur. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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