Les mystères de l'Ouest, la série télévisée de 1965Feu vert télévision

The Wild Wild West S01E10: The Night That Terror Stalked the Town
Traduction du titre original : La nuit où la Terreur traqua la ville.
Titre français : La nuit de la ville sans voix.

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Ici l'article de ce blog sur la série Les mystères de l'Ouest (1965)

Diffusé aux USA le 19 novembre 1965 sur CBS US.
Sorti en France en coffret DVD français (anglais sous-titré français)

De Michael Garrison, avec Robert Conrad, Ross Martin, Michael Dunn, Richard Kiel, Jean Hale, Phoebe Dorin, Chuck O'Brien.

Pour adultes et adolescents.

(mystère fantastique, techno-thriller steampunk, espionnage western) La nuit, en ville, Jim West semble rentrer nonchalamment à pied le long de l'avenue, cigare au bec.

Tandis qu'un fiacre le dépasse, et qu'il dépasse lui-même une maison, un homme de grande taille d'allure brutale mais élégamment vêtu se relève de derrière une sorte de caisse derrière laquelle il s'était embusqué, et s'étant avancé à l'angle de la bâtisse suivante, il sort un couteau.

West continue de marcher de l'avant comme si de rien n'était, et comme le tueur arrive dans son dos, il agrippe la colonne de bois qui soutient la marquise de l'entrée éclairée de la bâtisse - et d'un coup contourne la colonne de bois, surprenant le tueur qui se retrouve avec la colonne entre lui et sa cible.

West assène un coup de poing à la tempe du tueur, qui envoie celui-ci rebondir contre le mur de la bâtisse. Le tueur tente de revenir asséner un coup de couteau, mais West le frappe à nouveau aux côtes et le saisissant, le fait pivoter pour le plaquer contre le mur. West assène alors deux coups de poing au bras du tueur qui tient le couteau, puis d'un coup de pied à la cheville droite, fait chuter son agresseur, qui d'un cri s'étale de tout son long.

Juste un peu plus loin, une élégante blonde portant coquet chapeau, cape et éventail, fait remarquer à son cocher moustachu... et balafré debout à son côté -- le cocher du fiacre qui avait dépassé West plus tôt dans la rue : "Je dois dire qu'il est fort."

Pendant ce temps, Artemus Gordon flanqué de trois policiers accourent pour reprocher à West : "Tu avais vraiment besoin de lui tourner le dos ?" et West l'air innocent de répondre : "C'était juste pour quelques instants." Gordon réplique : "L'un des traits charmants à ton sujet est que tu attires la compagnie de gens si intéressants !"

Et tandis que les trois policiers relèvent le tueur, West et Gordon repartent, tandis que Gordon conclue : "James, mon garçon : ce restaurant a le Brandy le plus raffiné de tout Denver !" West répond : "Tu offres ?" et Gordon : "D'accord, j'offre : comme ma vieille grand-tante Maud disait, quitte à acheter quelque chose, achète ce qu'il y a de mieux !"

Ils dépassent alors la blonde élégante qui ajoute à l'attention de son cocher : "Nous verrons bien à quel point il est fort."

Et le cocher d'ôter la cape de la blonde, tandis qu'ils entrent à leur tour dans le restaurant français. Le maître d'hôtel assied la blonde à une table et lui présente le menu. Pendant ce temps au comptoir du bar, Gordon soupire : "Toujours travailler, jamais s'amuser... Ce n'est pas bon pour un homme : toi, bois et réjouis-toi, parce que demain nous pourrions mourir..."

Puis suivant le regard de West fixé sur la blonde apparemment occupée à lire le menu : "Qui voudrait vivre à jamais ?" Et se retournant vers West : "Tu sais, quel que soit l'homme que cette dame attend, il est très chanceux..."

West répond : "Elle n'attend personne : elle est seule." Gordon demande : "Comment tu le sais ?" West répond : "La manière dont elle est assise là, à la façon d'un phare, à ramener tous les navires à la maison." Alors Artemus Gordon jette à nouveau un coup d’œil vers la blonde, se lève en soufflant : "La terre, toute !"

Puis approchant la table de la blonde élégante, il prend un accent français : "Pardon, Mademoiselle : je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer... je veux dire, je suis dans ce pays depuis seulement six mois, et durant tout ce temps Mademoiselle, jamais, croyez-moi, jamais je n'ai vu une personne aussi belle que vous, même pas à Rome, Paris, Londres, nulle part ! Mais certainement, je vous connais de quelque part, non ?"

Pendant ce temps la blonde détourne plusieurs fois le regard et agite son éventail, pour finir par répondre : "Non."

Gordon s'exclame : "Ah, Madrid ! Mais bien sûr : les superbes femmes espagnoles... Et vous, êtes la plus magnifique."

La blonde regarde Gordon et sourit : "Je n'ai jamais été en Espagne ; et si vous n'arrêtez pas, j'appellerais le propriétaire." Et de détourner à à nouveau son regard

Parfaitement déconfit, Gordon répond : "Oui... Pardon Mademoiselle." Il se lève pour partir : "... une erreur."

Gordon retrouve West qui a assisté à toute la scène et arbore désormais un air narquois. Comme Gordon soupire, West enfonce le clou : "Je vous connais de quelque part, non ?" et de prendre un air accablé : "Waouh!"

Gordon proteste : "Ecoute, ça n'a jamais raté auparavant avec cet accent ! Elle... attend juste quelqu'un, c'est tout." West répond "Allez, Artémus, partons !" et il se lève, imité par Gordon.

Mais pour sortir, ils doivent passer derrière la table de la blonde élégante, qui perd son éventail juste à l'instant où West arrivait. West ramasse et rend immédiatement l'éventail à la blonde, qui s'écrie, semblant reconnaître West : "Eh bien, Monsieur Jordan !!!"

Puis la blonde semble confuse, dévisageant West : "Oh ! Oh, Excusez-moi, je croyais vous connaître de quelque part..." Et tout sourire, West répond : "En vérité, mon nom est Jordan ; attendez, ne me le dites pas : la Nouvelle-Orléans."

La blonde confirme, également tout sourire : "Eh bien, oui, la Nouvelle-Orléans..." West : "Hélène ? Non, Eléonore !" La blonde répond : "Marie... Marie Pincher." West répond : "Marie Pincher... Et que faites-vous toute seule par ici, Marie ?"

La blonde s'évente et répond, après un coup d'oeil à Artemus Gordon : "Eh bien je pensais vous poser la même question..." Alors West prend la cape de la blonde sur la chaise voisine ; la blonde se lève, West lui met la cape et lance à Gordon, interloqué : "Bonne nuit, Artémus."

Et le couple de sortir du restaurant pour monter dans le fiacre conduit par le coché balafré.

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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