Alien : Romulus (2024)
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Ici l'article de ce blog consacré au film original Alien, le huitième passager 1979.
Artificiel : les incohérences, l'absence de transition, le défaut de contact avec la réalité et les copiés collés systématiques indiquent que ce film a été écrit par Chat GPT ou son équivalent.
Sorti en France le 14 août 2024.
Sorti aux USA et en Angleterre le 16 août 2024.
Sorti en VOD US le 15 octobre 2024.
Annoncé en blu-ray +4K FOX US le 3 décembre 2024.
De Fede Álvarez (également scénariste), sur un scénario de Rodo Sayagues, d'après le film Alien 1979 ; avec Cailee Spaeny, David Jonsson, Archie Renaux, Isabela Merced, Spike Fearn, Aileen Wu.
Pour adultes.
(faux Alien, horreur spatiale woke raciste artificiel, monstre) Un astronef dans l’espace étoilé. Une console s’allume à l’intérieur, affichant sur un écran cathodique le message « EchoProbe 203 » en blanc sur fond rouge. Puis un crépitement familier et un message indiquant un réveil, puis la date : le 9 février 2142, et le lieu : le système de Zeta2 Reticulli. Puis : « Objectif de la mission à portée. »
Une cabine s’allume comme un arbre de Noël avec ses leds et ses gros boutons translucides, et des phares et autres lumières illuminent parcimonieusement l’extérieur du vaisseau. De manière peu claire, une structure de métal passablement sphérique entourée d’un nuage de débris se trouve l’instant d’après vivement illuminée plus ou moins par le côté, apparemment immédiatement sur la trajectoire du vaisseau.
L’un des écrans ayant annoncé qu’ils étaient dans un système solaire, le soleil de ce système aurait dû illuminer plus tôt l’épave, et si ce sont les deux phares avant qui l’illumine, pourquoi la lumière de ces phares en éclairerait le côté. Peu importe, le vaisseau fonce au milieu des débris sans les écarter d’avance par quelque bouclier déflecteur, ni les heurter alors que tout semble flotter immobile durant le plan entier, ce qui exclue toute turbulence causée par l’arriver du vaisseau : nous nageons a priori dans la physique de jeu vidéo.
A la lecture d’un bout de carcasse tournoyant très lentement, placé en plein champ de la caméra pour que nous le lisions, il s’agirait de l’épave du Nostromo, sans que cela soit clair qu’il s’agisse de la partie tractrice ou de sa cargaison, dans tous les cas complètement anéantie par une série d’explosion atomique qui avait apparemment éparpillés tous les débris pulvérisés très, très loin autour.
Puis, toujours sans rien heurter, même pas le débris identifié du Nostromo, se présente sur la trajectoire un curieux astéroïde déjà un peu plus plausiblement fondu, toujours pas pulvérisé, mais étrangement dentu. Immédiatement, les portes de la soute avant s’ouvre et l’astéroïde dentu passe tranquillement une espèce de champ de force rouge pour se faire immobiliser par quatre espèce de panneaux étendu depuis l’intérieur de la soute, à la taille parfaitement adaptée à l’astéroïde.
L’écran d’exposition dans la cabine de pilotage nous informe que l’objectif a été sécurisé. Je me pose alors beaucoup de question, comme, comment savait-il que l’objectif se trouvait là ? ses dimensions exactes ? est-ce que le vaisseau a été assemblé exprès pour que l’objectif puisse entrer dans la cale avant ? Mais je subodore vite que la production ne s’est pas posé de questions et a juste arrangé tout l’univers pour forcer le point B après le point A du début à la fin du film.
Puis l’écran indique fièrement : « Protocole de retour initié. » Et sans même éteindre ses éclairages extérieurs, et toujours sans heurter ni faire dévier aucun débris alors qu’il a foncé en plein dedans le nuage, il fait feu de ses quatre tuyères arrières, laissant derrière lui l’épave supposée du Nostromo.
Sans transition ni expliquer comment l’astéroïde dentu a été transféré de la cale avant du vaisseau du début au fond d’une autre cale, ou possiblement à bord d’un autre vaisseau ou sur une station spatiale, qui sait ? des individus en combinaison environnementale tire un rideau reflétant une lumière rouge, qui je le rappelle empêche de distinguer détails et couleurs dans la réalité, et l’astéroïde descend comme dans un puits pour s’appuyer sur des vérins, sans qu’il soit préciser comment l’astéroïde a été arrimé ou pourquoi il y aurait une gravité qui fait plier les vérins sous un certain poids, et pourquoi l’inertie n’existerait pas.
L’inertie, vous savez, la force omniprésente dans la vraie vie partout y compris sans pesanteur, mais dont les productions hollywoodiennes ignorent systématiquement l’existence… Au plan suivant, on croirait que quelqu’un a passé des lourdes chaînes autour, scène à laquelle nous n’avons pas été conviés ; et une espèce de robot industriel commence à tirer sur l’astéroïde dentu au laser, rouge bien sûr, faisant pleuvoir des étincelles.
Et là, le gag, l’astéroïde dentu est en fait très petit, ou alors il y a un humanoïde gigantissime en combinaison environnementale qui n’a pas peur de se faire tronçonner au laser dans la seconde où le rayon dévierait accidentellement, ou se recevoir des éclats d’astéroïde si celui-ci venait à exploser au contact du rayon laser, ce qui est assez courant quand vous exploser certaines structures à de très haute température d’un faisceau de lumière cohérent.
En fait, tout d’un coup parait tout petit : les rideaux rouges sont en fait en plastique et forment une toute petite enceinte traversée par des rails, que nous n’avons évidemment jamais vu avant. Les vérins, donc l’astéroïde dentu est sur un tout petit chariot. Le petit personnel en combinaison environnementale est peut-être au nombre de douze, trois devant l’entrée de l’enceinte de rideaux plastique et le reste sur une mezzanine, et quelqu’un a oublié d’éclairer les lieu, car il n’y a que des lumières indirectes : des « puits de lumières » d’où tombe une lumière blanche apparemment de l’espace profond où aucun soleil ne brile de cette manière, et des espèces de plafonniers grillagés fixés sous la mezzanine. Le petit personnel n’a aucun moyen de s’éclairer ou d’éclairer ce qu’il fait, quelqu’un a dû penser qu’un robot découpeur à rayon laser rouge suffirait à ne pas trébucher sur un rail ou tomber dans une trappe laissée ouverte, ou voir arriver dans toutes les directions une horde de bestioles tentaculaires et dentues.
L’astéroïde a été ouvert non pas comme une huître mais au laser, sans que cela soit clair de comment ils ne risquaient pas d’en tronçonner le contenu avec l’enveloppe. Les individus en combinaison environnementales laissent alors éclater leur joie, simplement pour un en pressant sur un bouton de leur énorme télécommande industrielle. Se pose à nouveau la question de comment, étant donné l’opacité de leur visière, ils peuvent voir quoi que ce soit, à part le rayon laser rouge bien sûr, dont l’intensité justifierait une visière opaque. Ou alors ils ont l’intention d’assister à une éclipse solaire juste après ?
Avec des effets sonores faisant office de musique tonitruante censée dramatiser le bidule, les voilà que deux pousse… euh, le même chariot avec les vérins ? En direction d’une autre section de leur astronef / astrobase / quartier général planétaire, la production s’en fiche, donc nous aussi, cette fois « éclairés » par la lueur frontale au bout du tunnel, apparemment sans se soucier d’inspecter l’enveloppe ou l’écorce ouverte, qui, d’un coup beaucoup mieux éclairée, on sait pas pourquoi à part pour faire de bien belles images destinées au spectateur qui n’est pas censé être là, ressemble plus ou moins à un moulage d’une créature gigeriennne, comme dans le premier film, mais chut, faut pas le dire, Giger n’était pas crédité au second film.
Sans transition, comme d’hab, une wokette le cul au frais dans l’herbe semble être restée tard ou ne pas avoir dormi ou s’être levée très tôt pour assister à un lever ou un coucher de soleil ou à un holocauste atomique. La production n’étant pas douée pour les dialogues ou la direction d’acteurs ou d’actrices, la wokette reste juste les yeux fermées, parce que les couchers / levers de soleil ou les holocaustes, c’est très surfait au fond. Plus c’est censé apparemment se passer en orbite de Jupiter qui est dans le ciel, ou nous sommes dans The Trueman Show la séquelle, ou alors… elle rêve.
Elle rêve. Vous avez déjà rêvé vous que vous aviez les yeux fermés et que vous regardiez le soleil levant / couchant etc ?
Quelqu’un a vraisemblablement pété dans les hauts-parleurs avec le volume à fond, et la wokette en question doit dormir dans la même pièce que les robots découpeurs au laser rouge. Et non, dormir dans la lumière rouge ne facilite pas le sommeil. Juste après le pet à plein volume, un homme déclare : « Votre attention, tous les travailleurs : la vacation de jour commence dans T moins 15 minutes. »
Et à nouveau, je ne comprends pas : si le message s’adresse à tous les travailleurs et qu’il y a une vacation de nuit, il ne s’adresse pas aux travailleurs de service de nuit, alors pourquoi s’adresser à tous les travailleurs, donc les travailleurs de nuit inclus ? » L’homme ajoute : « Les fermiers doivent se rendre au rapport dans le mess immédiatement. » Donc pas dans T moins 15 minutes, donc les fermiers ne sont pas des travailleurs de jour ?
La wokette en petit short (pour qu’on ne voit pas sa petite culotte) mais débardeur super-épais (pour qu’on ne voit pas ses seins et surtout pas ses tétons pointer), se lève lentement, parce que ce n’est pas comme si le boulot commençait dans quinze minutes et qu’il fallait passer aux WC, à la douche, s’habiller conformément au protocole sans rien oublier.
On entend quelqu’un tousse, et aussitôt l’homme dans le haut-parleur ajoute : « Si vous faites l’expérience de n’importe quel symptôme… »
L’ennui profond ?
« … tel de la fièvre, ou de la toux ou vomir ou des difficultés à respirer… »
Ou des ballonnements, des convulsions, le ventre qui se déchire et un truc dentu et qui griffe en criant « Papa j’ai mes œufs qui descendent ! »
« Procédez à l’infirmerie pour être exécuté. » Pardon : « … être examiné. »
Il fait nuit et il pleut et les moteurs font du bruit, mais aucune difficulté pour entendre encore le speakrin ajouter : « La sécurité et le bien-être de notre colonie… »
Mais pas des colons.
« … est la première priorité de Weyland-Yutani. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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