Ici la page Amazon.fr du coffret 2 blu-rays américain KINO LORBER US région A anglais sous-titré anglais.
Wild Palms S01E03 : Rising Sons (1993)
Traduction : la relève des fils
Titre français : Le Réveil des fils.
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Ici l'article de ce blog sur la série Wild Palms (1993)
Diffusé aux USA le 17 mai 1993 sur ABC US (durée 49 minutes, diffusé avec l'épisode précédent pour former un seul téléfilm.)
Diffusé en France à partir du 17 février 1996 sur ARTE FR/DE, rediffusé à partir du 13 septembre 1997.
Rediffusé en France à partir du 21 août 2001 sur SERIE CLUB FR.
Sorti en DVD américain le 4 octobre 2005.
Sorti en DVD anglais le 31 mars 2008.
Sorti en coffret 2 blu-rays américain KINO LORBER US, région A anglais seulement.
De Oliver Stone et Bruce Wagner (également scénaristes). Avec James Belushi, Dana Delany, Robert Loggia, Kim Cattrall, Angie Dickinson , David Warner, Bebe Neuwirth, Nick Mancuso, Ben Savage, Brad Dourif.
Pour adultes et adolescents.
Trois chanteuses en robes pailletées respectivement blanche, bleue et rouges chantent et dansent Lovechild, l’enfant de l’amour (NDT : né hors mariage, bâtard) de Diana Ross et les Suprêmes — au bord de la piscine du sénateur : « Des taudis… Tu penses que je ne ressens pas d’amour, mais que je ressens pour toi est l’amour vrai, dans les yeux des autres je vois le reflet d’une blessure, de la douleur, l’enfant de l’amour, jamais destiné à naître, l’enfant de l’amour, né dans la pauveté, mais regardez-moi donc ! »
Harry Wyckoff salue le sénateur et s’assied dans l’autre des deux fauteuils de part et d’autres de la table basse sur la pelouse, de l’autre côté de la piscine. Le sénateur pointe sa télécommande vers les chanteuses, et le volume sonore baisse jusqu’à ne plus être qu’une faible musique d’arrière-plan.
Le sénator, moqueur, déclare : « Eh bien, voici donc l’Homme Illustré ? Allez, laissez-moi jeter un coup d’œil. » Harry Wyckoff se penche et tend la main : sur le dessus, à la base de l’index, pas plus long qu’un ongle, un tatouage bleu-noir d’un palmier ébourrifé par le vent, le pied dirigé vers le pouce de Wyckoff. « Une merveille, commente le sénateur. »
Wyckoff demande : « De quoi s’agit-il ? — Ushio, votre tatoueur, nous a pris quelque chose ; nous lui avons offert de l’argent pour récupérer la marchandise volée, mais rien n’y a fait ; il vous a marqué, parce qu’il savait que ça me dérangerait, et je suis dérangé ; mais ne vous inquiétez pas, Harry, tout va bien.
Wyckoff baisse les yeux, puis les relève : j’ai vu Eli Lovett la semaine dernière… » Le sénateur semble être étonné. Wycoff ajoute : « Il a dit que vous connaissiez mon père. » et le sénateur confirme : « Effectivement, je l’ai connu. C’était un vrai génie, le Chikie de son époque. Le vieux Dex était légendaire pour deux raisons : la pureté de son LSD, et le fait qu’on ne l’ait jamais sans cravate en public. »
Wyckoff est amusé. Nouveau coup de télécommande et bip : à la place des trois chanteuses, deux sumos obèses s’affrontent sur la margelle de la piscine devant le jardin de gravier et de rocs Zen : « Votre père voulait utiliser les ordinateurs pour affranchir le cerveau du corps. C’était nouveau, c’était les années 1970, la vidéo n’existait même pas, les critiques le rabaissèrent au rang d’un mauvais trip à l’acide, ce qu’il était. »
Wyckoff interroge : « Qu’est-il arrivé ? » Le sénateur semble hésiter, puis enfin, confie à voix basse : « Il s’est fait sauter le caisson au fusil de chasse. » Wycoff est choqué, le sénateur poursuit : « à cause du recul, le légiste a pu déterminer que le premier tir n’avait pas été fatal ; dix minutes plus tard, Dex finissait le travail. »
Le sénateur semble remué, le regard brillant : « Et je me suis toujours demandé ce qui a bien pu lui passer dans la tête pendant ces dix dernières minutes… »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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