Dinotopia S00E01 Chapter One (2002)
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Ici la page de ce blog consacrée à cette mini-série.
Diffusé aux USA le 12 mai 2002 sur DISNEY CHANNEL US.
Diffusé en France le 25 décembre 2002 et 1er janvier 2003 sur M6.
Sorti en DVD français le 29 janvier 2003 (image 16:9, format original 4:3 non respecté, trop compressée mais correcte sur écran HD ; mis à échelle par l'écran 4K, plutôt bonne, un peu fondue)
Sorti en blu-ray américain le 4 octobre 2016 (image 16:9, format original 4:3 non respecté, simple mise à l'échelle du DVD, aucun détail fin, anglais DD 2.0 seulement, aucune restauration).
Sorti en un seul blu-ray allemand FILMJUWELEN DE le 18 août 2023 (image 16:9, format original 4:3 non respecté).
De Marco Brambilla, d'après les albums de James Gurney, avec Wentworth Miller, Tyron Leitso, Katie Carr, David Thewlis, Alice Krige.
Pour tout public.
L’embrasure d’une fenêtre donnant sur le palais brillamment illuminé d’une cité antique et de ses jardins la nuit. Nous sommes dans une grande salle d’étude luxueusement meublée et décorée, tandis qu’une dame âgée rédige une lettre avec une plume : « Ma très chère petite-fille ; au moment où tu liras ceci, tu auras sans aucun doute grandi en une belle jeune femme pleine d’assurance ; ta vie ne sera pas facile ; on attendra de toi que tu montres du courage et que tu relèves nombre de défi qui menaceraient de détruire notre monde ; mais tu ne sera pas seule, Marion, et un secours te viendra de façons inattendues et de la part de visages non-familiers ; et lorsque les ténèbres descendront pour encercler Dinotopia, ne les laissent jamais te submerger… »
La dame fait une pause et sourit, puis reprend son écriture : « … Suis plutôt ton cœur, et prépares-toi à accomplir ta destinée en tant que Matriarque… » La dame marque une nouvelle pose pour ouvrir un petit coffret devant elle sur sa gauche, et à l’intérieur du coffret, la source d’une lumière blanche et vive ; elle referme le coffret et conclut sa lettre : « Trouve la lumière. »
Puis, sans même avoir séché l’encre, elle replie le papier de la lettre, ce qui pourrait faire tout baver, et dépose un baiser sur le papier replié, ce qui devrait le marquer et faire baver davantage l’encre clairement visible à travers le papier replié.
Ailleurs et de nos jours, une grosse voiture noire de type S.U.V se gare en plein milieu de l’allée entre des hangars de tôles moisies. Un jeune homme pâle aux cheveux bruns en pantacourt gris sombre, veste sans manche à col rouge vert-sombre et tee-shirt bleu sombre descend du côté passager, et referme sa portière.
Un autre jeune homme, plus grand, pantalon blanc et chemise vert clair à manches courtes, cheveux noirs tondus, sort du même côté de l’arrière, tandis que le conducteur plus âgé et dégarni, lunettes aux verres fumés, veste de cuir col relevé rappelant un aviateur sort côté conducteur.
Le jeune homme qui porte la chemise verte déclare de but en blanc : « Je hais l’avion. » Le plus âgé sourit largement pour répondre : « Cela va être un régal, David : on va voler d’île en île, tu vas adorer je te le promets. »
L’autre jeune homme à col rouge remarque : « Juste laissons-le à terre, Papa, il va être comme ça toute la journée. » L’intéressé, David, approuve : « Je suis d’accord avec Karl, j’étais plus heureux à lire à la villa. » Mais leur père est intraitable : « Tu ne va pas resté assis à lire dans ta chambre : tu vas faire quelque chose dehors. »
Ils marchent tous les trois menés par le père jusqu’à un petit avion de tourisme monoplan blanc à hélice frontale et à triple bandes rouges, immatriculé M713LL.
Le père ouvre la porte de l’avion sur le côté gauche, et peu après, l’hélice se met à tourner et vrombir, et le petit avion à avancer, puis rouler toujours plus vite sur la piste, et décoller. Karl, au col rouge, est assis sur le fauteuil avant-gauche du co-pilote et est émerveillé, tandis que David est à nouveau assis sur la banquette arrière de la petite cabine.
Alors qu’ils sont à présent au milieu de nulle part au-dessus de l’océan, le père déclare : « Et voilà, on y est. » Et il lâche le manque à balai, les mains en l’air, pour sourie à nouveau : « Allez, Karl, prend les commandes. » Et de se croiser les bras pour ajouter : « Là, c’est très important, tu maintiens ta vitesse de l’air au-dessus de cent-quarante. »
Karl répond très vite, concentré : « Okay ! » Derrière lui, David a l’air inquiet, mais Karl sourit largement : « C’est si cool ! » Et le père se retourne vers David, ravi de sa démonstration : « Il pilote l’avion… »
David répond, peu convaincu : « Je vois… » Puis le père se carre dans son fauteuil de pilote et conclut : « Réveillez-moi vingt minutes avant l’atterrissage. » Il ferme les yeux tandis que David s’indigne : « Quoi !?! » Karl assure : « C’est bon, David, je pense que je sais ce que je fais... », tandis que l’avion se dirige droit vers un banc de nuages au-dessus de l’océan.
Un impressionnant coup de tonnerre, et il se met à pleuvoir abondamment sur le pare-brise du petit avion, tandis que la lumière du jour baisse considérablement. Le père de David et Karl dort toujours. « C’est quoi, ça ? » demande Karl. « Quoi ? » répond David. « Ça, là-bas, qu’est-ce que c’est ? Tu vois, ça ? »
Si l’on distinguait encore des nuages, très vite, il n’y a plus que la pluie, et tandis que l’avion est de plus en plus secoué, Karl commence à paniquer et secoue son père : « Réveille-toi, Papa ! » L’intéressé se redresse et demande : « Mais d’où ça sort ? » Un éclair les illumine.
Le père a repris les commande et l’avion zig-zague dans la tempête. « Accrochez-vous ! » lance alors le père à ses fils : « On va faire demi-tour et distancer ce truc ; bouclez vos ceintures ! » Mais le manche à balais tressaute et l’avion tangue de plus en plus.
« Papa ? » s’écrie Karl. « Je ne contrôle plus rien ! » s’exclame le père. Nouveau coup de tonnerre, et des étincelles qui jaillissent du tableau de bord. « Remonte ! Remonte ! » crie Karl. « … on est aspiré, cramponnez-vous ! » crie encore le père : « Allez !!! »
Et d’un coup, l’océan, et l’avion qui tombe dedans. Aussitôt, la cabine se remplit d’eau : « La porte ! Ouvre la porte ! » Karl a beau tirer sur la poignet, la porte de l’avion ne s’ouvre pas, l’eau monte et la cabine s’obscurcit. Quelqu’un tire sur sa ceinture de sécurité au lieu d’appuyer sur le bouton rouge, à moins qu’il ne l’ait déjà fait sans succès.
Et comme désormais l’avion est complètement immergé, Karl parvient à ouvrir la porte, les pressions s’étant équilibré de chaque côté. Il sort à moitié, tire sur la main de David pour le faire sortir à son tour, mais son père se débat toujours à l’intérieur de la cabine noyée. David émerge à la surface de l’océan, dans l’orage, alors Karl replonge pour tenter de tirer son père hors de l’avion, de tirer à son tour sur la ceinture pour qu’elle sorte de son logement.
Son père le repousse. Et tandis que l’avion descend dans les profondeurs et Karl remonte à la surface sous la pluie battante et dans le vent, une sorte de serpent de mer ondule à la suite de l’épave. « Où est papa ? » crie David. « J’ai pas pu l’en sortir ! » crie Karl en réponse : « Qu’est-ce qu’on va faire ? » demande David. Karl répond « Regarde ! Suis-moi ! » Et les voilà qui nage vers un hypothétique rivage, qui, la tempête subitement effacée, se révèle être une plage tropicale idyllique absolument déserte. Karl découvrant qu’il a pied, se relève, et relève David, qui nageait encore. David demande : « Où sommes-nous ? »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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