¡García! S01E04: capítulo 4 (2022)
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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Garcia! 2022.
Diffusé à partir du 11 novembre 2022 sur HBO MAX US.
De Sara Antuña et Carlos de Pando (également scénaristes), réalisé par Eugenio Mira, d'après la bande dessinée ¡García! de Santiago García et Luis Bustos ; avec Veki Velilla, Curro Ortiz, Daniel Freire, Francisco Reyes, Silvia Abascal, Emilio Gutiérrez Caba, Lola Herrera.
Pour adultes et adolescents.
(Superhéros, espionnage, eugénisme) Nous sommes à nouveau dans les années 1960, en noir et blanc au format 4 :3 ; en imperméable, le jeune Ortiz est accoudé à un bar, et vide cul sec ce qui ressemble à un verre de whisky. Il repose son verre et semble avoir son compte.
Il sort de la poche intérieure de son imperméable un petit coffret qu’il ouvre et qui contient deux boutons de manchette, possiblement en argent. C’est alors qu’une femme lui déclare que ça a l’air très joli, et de lui demander si c’est un cadeau pour elle.
Le jeune Ortiz referme le petit coffret. L’hôtesse de bar ajoute : « Si ça me plaît, je t’offre un autre verre. »
Le regard du jeune Ortiz est devenu dure. Elle essaie d’attraper le coffret, il saisit vif comme l’éclair le poignet de l’hôtesse, et comme il sert de plus en plus fort, elle bafouille : « Hé, c’était juste une blague. »
Ortiz gronde : « Tu aurais dû dire, un verre, et pas un autre… — Lâche-moi, tu me fais mal ! » Mais il persiste : « Quand tu dis un autre, les gens pensent que je suis un ivrogne qui noie son chagrin. — D’accord, d’accord, pardon ! — Ils vont se faire une idée fausse, ils vont penser qu’ils me connaissent, mais personne ne me connait… »
Alors un homme et trois femmes qui rient entre dans le bar, l’homme, un grand moustachu tenant un cigare, avise Ortiz retenant l’hôtesse de bar par son poignet et dit : « Lâche-là, gamin… »
Ortiz la lâche, et descend de son tabouret, fixant le moustachu, avant de se tourner vers l’hôtesse : « Pardons, j’ai eu une sale journée ; sers-moi un verre et je m’en vais. » Le moustachu intervient à nouveau : « Tu ferais mieux de rentrer chez toi et de dormir un peu. »
Alors Ortiz lui rentre dedans. Repoussé contre le mur voisin, le moustachu éclate de rire, tandis qu’Ortiz peine à retrouver son équilibre. Le moustachu passe son cigare à l’une des femmes, s’essuie les mains, remonte la ceinture de son pantalon, et décoche un direct en plein la machoire d’Ortiz, qui va valser contre un mur.
Pas celui du bar, celui d’un trottoir sous la pluie, devant laquelle il vomit. Les éclairs zèbrent le ciel et le tonnerre retentit deux fois, tandis qu’Ortiz, le visage tuméfié, s’est redressé et a ressorti le petit coffret — et le lance au loin sous la pluie battante.
Puis soudain il s’affole : « Non ! Non, non, non, non, non ! » Il descend les marches d’un escalier et part à la recherche du coffret, titubant le long d’une voiture avec chauffeur tandis qu’à l’arrière s’encadre un profil barbichu familier. Le barbichu fait signe au chauffeur de suivre Ortiz.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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