El Ministerio Del Tiempo S03E11: Tiempo de verbena (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Ici a page Googlebooks offrant le .pdf du livre Un espagnol de vingt siècles (version originale espagnol) en téléchargement gratuit légal.
Diffusé en Espagne le 16 octobre 2017 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 6 avril 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+)
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.
Pour adultes et adolescents.
(Voyage dans le temps, uchronie) Madrid, 1894. "... à quel moment m'est-il venu l'idée de me mettre dans ce pétrin ?" se demandait Angustias Vázquez, l'assistante attitrée du sous-secrétaire Salvador Martí, le chef du Ministère du Temps.
Angustias soupire, habillée d'une robe noire d'époque, des cheveux châtains foncés en bataille. Elle pense encore : "Combien je serais tranquille si j'étais restée à la maison, à faire du crochet et à regarder la télé..."
Angustias se tient de fait sur la scène d'un théâtre. Derrière elle, un homme barbu poivre et sel costumé en policier d'époque, lance à deux femmes en fichus noués sur la tête et robes, avec un fort accent madrilène : "Et vous autres, comment vous vous appelez... vous ?" Et de jeter un regard à Angustia qui lui tourne le dos.
La première femme répond, tout aussi laborieusement : "Casta... Ruiz..."
Le policier demande encore : "Et vous ?" Et il regarde à nouveau Angustias dans le dos de celle-ci, sans regarder l'autre femme.
L'autre femme répond, sans regarder le policier : "Susana".
Le policier répète : "Casta... Susana..." Puis il avance d'un pas se retrouvant immédiatement derrière Angustias, et par-dessus l'épaule de celle-ci, il accuse : "Mensonge !"
Angustias semble respirer plus fort, sa gorge semblant se nouer. Le policier semble s'adresser désormais à elle : "Et vous, qu'en est-il de ces deux jeunes filles ?" Et comme Angustias ne répond rien : "Dites quelque chose, Madame !"
Alors Angustias se retourne vers le policier, tandis qu'il se trouve que la salle du théâtre est pleine de public. Angustia ne répond rien.
2017, quatre jours auparavant. Dans son bureau du Ministère du Temps, Angustias tend à Irene Larra Girón, la responsable de la logistique, une chemise de papier rose remplie d'une liasse de papiers : "Et voilà tous les mots de passes ; ici c'est toutes les lettres en attente de réponse..."
Irène répond en s'efforçant de caler la seconde chemise de papier, cette fois bleue, sur la première : "Parfait, parfait... Et pourquoi n'arrêtez-vous pas de débiter des excuses pour partir immédiatement en vacances ?"
Angustias lui répond d'une voix lasse et en grimaçant : "Parce que je n'ai pas envie de vous laisser seuls face à toutes ces embrouilles qu'il y a ..." Et d'ajouter en rangeant ses dossiers dans une armoire : "Mais si je ne prends pas les congés qu'on me doit, je vais les perdre."
Irène lui répond aussitôt : "Au moins pour ça."
Ernesto Jiménez, le chef de la sécurité, qui jusqu'ici n'avait pas dit un mot, demande alors : "Pourquoi retournez-vous à votre époque, alors que vous avez tant d'autres destinations que vous pourriez choisir ?"
Angustias répond en retournant derrière son bureau : "J'ai toujours été tiraillée par l'envie d'assister à la première représentation de La Verbena de la Paloma (NDT les Rameaux de la Paloma) : le jour de la première, je n'étais pas à Madrid ; j'ai passé des mois à soigner ma mère, qu'elle repose en paix."
Ernesto s'étonne : "La Verbena de la Paloma ?" Puis il demande : "C'est une zarzuela (NDT : un opéra comique de Madrid), non ?"
Angustias confirme et commence à chantonner : "Où tu vas avec ton châle de Manille ?" Gêné, Ernesto répond : "Non, ça ne me dit vraiment rien ; ça ne m'étonne pas : à la vérita c'est que la musique moderne, ça n'a jamais été mon truc."
Irène sourit : "Elle est bien bonne, celle-là, non ? La zarzuela, de la musique moderne !" Ernesto précise : "Et j'ai toujours été fan d'Antonio de Cabezon ; bien que pour vraiment débrancher, le meilleur, ce sont les chants grégoriens."
Angustias tend un dernier dossier, puis déclare : "Bien... je peux m'en aller : il faut que j'aille me resourcer à mon époque !" Irène répond, toujours aussi souriante : "Trouve-toi un petit ami, ma reine : sois heureuse." Et Ernesto : "Adieu Angustias, Adieu... et n'oublie pas de revenir."
Angustias hoche la tête en souriant, et souffle un "Adieu" en retour. Comme elle referme la porte vitrée de son bureau, Ernesto rit : "... ça ressemble à un mensonge : vu à quel point elle aime la musique et à quel point elle chante mal, la pauvre !" Irène acquiesce : "Vrai, comme un grillon.
Ailleurs dans le Ministère, Pacino regarde leur prisonnière être poussée en fauteuil roulant, et secoue la tête : "Ce n'est plus elle." Alonzo lui répond : "Ce n'est pas Martha ? Alors qui c'est ?" Pacino rectifie : "Non, c'est bien elle, mais son cerveau est touché : elle n'est plus capable de me reconnaître, c'était comme si j'avais parlé à une autre personne."
Alonzo est sceptique : "Vrai, elle ressemble à celle qui a essayé de t'assassiner au cinéma de San Sebastien." Et Alonzo d'ajouter durement : "Et elle doit payer pour ses péchés." Alonzo s'en va, laissant Pacino sans voix.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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