El Ministerio Del Tiempo S03E10: Refugiados por el tiempo (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 9 octobre 2017 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 30 mars 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+)
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.
Pour adultes et adolescents.
(Voyage dans le temps, uchronie) 1828. Le petit matin. Alonzo fait remarquer à Pacino : "Nous n'aurions pas dû venir..." Et Pacino de répondre, penaud : "Mec, au vu ce que je vois, tu as raison."
Et de fait, les deux agents du Ministère du Temps sont attachés à leur poteau d'exécution respectif dos à un mur de brique d'une chapelle, au milieu d'une prairie devant une hacienda au milieu de la jungle, au pied de deux petites montagnes.
Nous sommes à Bogota, et un soldat en uniforme vient leur apporter deux foulards noirs pour leur bander les yeux.
Le soldat fait alors mine de bander les yeux d'Alonzo, qui répond froidement : "Rangez donc ce foulard où cela convient." Le jeune soldat moustachu ne s'en émeut pas, et propose le foulard à Pacino, qui répond "Comme a dit mon collègue, moi, non plus..."
Un petit peloton de quatre fusillers commandé par leur capitaine se tient déjà à peut-être douze pas, et un prêtre arrive en soutane pour leur donner l'extrême onction. Comme le jeune prêtre barbu bénit d'un signe de croix Alonzo, Pacino, l'air contrit, déclare à celui-ci : "Je t'envie..."
Alonzo répond à Pacino en haussant un sourcil : "Pourquoi ? Nous allons mourir de même..." Pacino explique, tandis que c'est son tour d'être béni : "Oui, mais toi tu crois en Dieu et en la vie après la mort ; et aujourd'hui c'est bien un jour pour croire à tout ça..."
Sans se troubler, Alonzo répond : "Que tu y crois ou non, ça existe, et nous nous reverrons là-haut." Pacino n'a pas l'air plus rassuré, et répond peu convaincu : "Oui, on se revoie de suite."
Alors le capitaine lance à son peloton : "Chargez !" et les quatre soldats lèvent leurs fusils et les font cliqueter. Puis le capitaine ordonne : "En joue !"
Pacino grimace, se tortille comme pour éviter un ballon de foot qui menacerait son entrejambe. Quant à Alonzo, il n'a pas bougé d'un cil. Pacino ferme les yeux et grimace douloureusement...
Quand soudain, un cavalier en grand uniforme montant un cheval blanc arrive et lance : "Halte !" Le cavalier s'interpose entre les fusils et les condamnés, et fait cabrer son cheval blanc, qui hennit. Pacino rouvre les yeux, incrédule, comme le nouveau venu ordonne : "Suspendez l'exécution !"
Et Pacino murmure, ébahi : "Regarde, on l'avait tant cherché ce Bolivar..." Et Alonzo, toujours imperturbable : "Oui, nous l'avons enfin trouvé."
Simon Bolivar sur le cheval blanc demande au capitaine : "Pourquoi alliez-vous exécuter ces hommes ?"
Et le capitaine répond, sûr de lui : "Ils préparaient un attentat contre son excellence, monseigneur." Toujours attaché à son poteau, Pacino lance avec force : "Vous mentez, et nous pouvons le prouver !"
Bolivar ordonne : "Emmenez-les au palais : je veux les interroger personnellement."
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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