Ergo Proxy S01E06: 帰還/domecoming (2006)
Romanji : Kikan / domecoming.
Traduction : Méditation 6, Retour au Dome-Maison.
Titres français : Retour.
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Ici la page de ce blog consacrée à la série animée Ergo Proxy (2006)
Diffusé au Japon le 8 avril 2006 sur WOWOW JA.
De Shukō Murase sur un scénario de Dai Satō, avec les voix de Kōji Yusa, Rie Saitō, Kiyomitsu Mizuuchi, Akiko Yajima.
Pour adultes et adolescents ?
(cyberpunk, dystopie, robots) Sous les yeux ébahis de Vincent Law, debout les bras ballants quelques marches plus haut du quai, un treuil mécanique remonte d’un fossé inondé un engin de grande taille.
Tandis que deux hommes rembobine la chaîne à la force de leur bras, le premier demande : « C’est ça, le lapin ? » Le second confirme : « Incroyable ! Nos problèmes sont terminés. » A ces mots, les yeux de la mère de Timothy se rétrécissent. La femme aux cheveux rouges se tient elle-aussi debout sur la rive à la même hauteur que Vincent.
Non loin de là, dans son salon bibliothèque, le maire du bidonville sous le dôme de Rome, s’est assoupi dans son fauteuil au milieu de sa lecture, et ronfle discrètement. Pino, la petite fille androïde aux longs cheveux violets entre dans la pièce, et, tirant un rideau, appelle Timothy.
Puis Pino, à l’évidence surprise, découvre Real, recroquevillée sur le tapis, frissonnante de fièvre. Pino ne reste pas longtemps interdite, elle repart en trottant pour sortir du salon, sans que le maire n’ai relevé le nez. Mais le claquement de la porte que la petite fille androïde referme derrière elle réveille cette fois le vieil homme.
Pino dévale ensuite la passerelle qui mène à la maison du maire au bas de laquelle attendent une délégation des habitants du bidonville, à moins qu’il ne s’agisse des derniers survivants. Pino va courir jusqu’au bout d’un petit quai et penchée pour essayer de voir en-dessous du plateau sur pilotis, elle appelle : « Tu peux sortir, Timothy ! Je suis là ! »
Plus tard, sous l’apparente supervisation du maire, quatre des habitants du bidonville sortent d’un petit hangard l’aérostat avec lequel Real avait débarqué. Le maire aperçoit alors Pino au bout d’un autre quai, métallique cette fois, jouant un instrument à vent et clavier qui ressemble à un mélodica.
Pino s’arrête alors de jouer et appelle bien fort : « Ti-mo-thy ! » Mais seul l’écho sur le lac de la propre voix de la petite fille androïde lui répond. Elle souffle : « C’est bizarre... »
Sous le dôme de Rome, brillamment éliminé, un grand carillon métallique se met à jouer et ses pantins à danser et à défiler en uniforme et armés de fusils à baïonnettes.
Dans son antre, le grand-père de Real et maire du Dôme de Rome maugrée : « A quoi bon perdre du temps avec ces fugitifs ? » Raul Creed lui objecte : « Mais ne sommes-nous pas dans l’obligation de punir ceux qui quittent le dôme de Rome ? »
Son assistante gynoïde lui répond d’une voix tranchante : « Stricto sensu. » (NDT : strictement parlant. » Le maire répond : « Ceux qui appliquent la loi à la lettre sont souvent à l’abri de celle-ci. » La gynoïde rétorque à Creed : « Vous êtes le chef de la Sûreté : n’outrepassez pas vos prérogatives. »
Creed répond sombrement : « Oui. » Son assistante gynoïde commente froidement : « Rythme cardiaque en accélération, respiration irrégulière. »
Creed rétorque : « à quoi bon ces observations, puisqu’il est évident que je contrôle mes émotions ? » Le maire répond : « L’orgueil précède la chute. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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