This is Cinerama (1952)
Sorti aux USA le 30 septembre 1952.
Sorti en Angleterre le 30 septembre 1954.
Sorti en France le 16 mai 1955 (cinéma Empire, Paris)
Sorti en blu-ray américain le 25 septembre 2012 (multi-régions, pas de version ni de sous-titres français).
Sorti en blu-ray français le 2 juin 2015 (le livret est conservé mais les bobines en cas de casse de l'édition américaine ont disparu des bonus)
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2012 de Place au Cinérama (1952)
De Merian C. Cooper, Gunther von Fritsch, Ernest B. Schoedsack, Michael Todd Jr. . Présenté par Lowell Thomas.
En 1952, Cinérama est le dernier cri en matière d’image et de son divertissants. Lowell Thomas, commence par présenter l’histoire de la peinture, des hommes des cavernes à la Renaissance – sur un petit écran de cinéma ordinaire pour l’époque de format 4 :3 et en noir et blanc.
En Allemagne, cent ans après la Renaissance, on invente la lanterne magique et ses diapositives. Puis les premiers dessins animés quand les diapositives peuvent être mises en mouvement à la main. Ensuite Daguerre en France propose des portraits extraordinaires, y compris de paysages. Puis un contemporain de Daguerre s’intéresse à la persistance de la vision, avec le jouet de l’oiseau dans la cage, une carte représentant d’un côté un oiseau, de l’autre sa cage. Les travaux conduisent au zootrope, des cartes placées dans un tambour, dont la rotation donne l’illusion que le dessin s’anime. Puis Matthew Grady photographie la guerre civile américaine en action. Dans les années 1870, Leiland Stanford prétend prouver que les sabots d’un cheval au galop décollent du sol : un système permet alors de prendre des photos échelonnées d’un évènement, et Stanford gagne son pari. Puis Edison construit une caméra, et avec le film d’Eastman, le premier film de cinéma peut être créé et imprimé. Les Penny Arcades proposent alors des courts pour un penny – et du coup les films d’actualité, les scènes de rues de l’époque sont désormais conservées. Avec les Nickelodéons, des salles proposent désormais de suivre un récit en images animées, comme l’attaque d’une banque ou d’un train. En 1926, le star système fait vendre les films – Rudolf Valentino, de la romance et encore plus de spectacle et de violence. Puis arrive la télévision plus proche encore du présent.
Cependant le film Cinérama n’aura pas d’intrigue, c’est un pur spectacle projeté sur un écran englobant largement les spectateurs, avec un son diffusé par des dizaines de haut-parleurs les plongeant au cœur de l’action visuelle comme sonore. Première démonstration : un tour de montagnes russes, suivi d’un ballet extrait de l’opéra Aïda filmé à la Scala de Milan, avec près d’une centaine de participants sur la scène, grandeur nature pour les spectateurs du Cinérama. Puis c’est l’envol d’un hélicoptère américain, et les paysages extraordinaires des chutes du Niagara vues du ciel…
Puis Thomas reprend sa présentation du procédé, mais cette fois en couleur et sur grand écran, et avec sa voix qui se déplace dans l’espace de la salle, au fur et à mesure qu’il se déplace sur l’écran dans son bureau, pour cette fois-ci la démonstration d’un chœur qui chante The Fourth Wonder Of The World en avançant de part et d’autre de la caméra pour prendre position devant de part et d’autres des grands-orgues, tandis que leurs voix avancent de la même manière, et que la résonance de l’église emplit celle de la salle de cinéma. Puis le chœur entonne l'Halleluja extrait du Messie de Haendel.
Ensuite s'enchaîne un voyage en Europe: Venise, la place Saint Marc - L’Écosse, l'Espagne, Vienne... Suivi des merveilles des États-Unis.
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