ParaNorman (2012)
Sorti aux USA le 17 août 2012.
Sorti en France le 22 août 2012.
Sorti en Angleterre le 14 septembre 2012.
Sorti en blu-ray 3D américain le 27 novembre 2012 (multi-régions, français inclus).
Sorti en blu-ray 3D français le 23 janvier 2013.
De Chris Butler (également scénariste) et Sam Fell, avec Kodi Smit-McPhee, Anna Kendrick, Christopher Mintz-Plasse, Jodelle Ferland, Casey Affleck, Leslie Mann, Jeff Garlin, Elaine Stritch, Bernard Hill, Tempestt Bledsoe, Alex Borstein, John Goodman, Hannah Noyes.
Pour adultes et adolescents.
Une femme qui ressemble à Jamie Lee Curtis recule et marche sur un cerveau à demi dévoré. Elle hurle et se précipite vers la porte, mais quand elle ouvre la porte, elle se retrouve face à un zombie, qui gémit : « Cerveaux ! ». Elle hurle, recule dans la maison. Mais le zombie avance lentement vers elle, tellement lentement qu’elle doit faire une pause pour reprendre son souffle et se remettre à hurler. Puis comme le zombie n’est toujours pas arrivé, elle hurle et repousse le micro qui est rentré dans le champ de la caméra. Le zombie est tout proche, elle hurle encore plus. L’image disparait et on entend un bruit de mastication. C’est alors que la grand-mère qui tricote assise dans un coin du divan demande à Norman, son petit-fils, ce qui arrive ensuite dans le film. Norman répond que le zombie dévore la tête de l’héroïne. Ce à quoi la grand-mère répond que ce n’est pas très courtois de sa part et elle demande pourquoi. Norman répond que c’est un zombie et qu’il fait ce que tous les zombies font. Sa grand-mère remarque que cela va gâcher son appétit pour le dîner : il aurait suffit que ces deux-là prennent quelques minutes pour s’asseoir discuter de la situation et cela aurait été une toute autre histoire…
Ils sont interrompu par le père de Norman, Perry, qui rappelle à Norman de sortir les poubelles. Comme le garçon se lève pour obéir, sa grand-mère lui demande de dire à son père de monter le thermostat car les pieds de la vieille dame sont glacés. Dans la cuisine, la mère de Norman, Sandra, lui demande ce qu’il regarde à la télévision, et blasé, Norman répond du sexe et de la violence. Sandra ne trouve rien à répondre, mais le père de Norman, qui est occupé à remplacer l’ampoule au plafond se plaint de ces enfants qui ne font plus rien de leur âge, comme planter une tente dans le jardin ou s’intéresser sainement à la menuiserie… Norman, occupé à refermer le sac poubelle rempli de choses répugnantes comme une tête de poisson et une peau de banane, réplique qu’il pensait avoir entendu son père déjà dire que les enfants de son âge était bien trop occupés à voler à l’étalage et jouer aux auto-tamponneuses avec des voitures volées. Entre dans la cuisine la grande sœur de Norman, Courtney, constamment au téléphone, ne prêtant aucune attention à son petit frère qui arrive, écrasé sous le poids du sac poubelle et bloquant son passage. Norman force le passage, et Courtney finit par s’écarter à cause de la puanteur, criant à son petit frère de faire attention. Comme sa mère lui demande d’être gentille, Courtney ne répond pas et va s’avachir sur un canapé pour poursuivre sa conversation téléphonique avec l’une de ses amies.
Comme Norman revient dans la cuisine, tandis que le tabouret sur lequel est monté son père oscille dangereusement, il rapporte à ce dernier la requête de sa grand-mère. Surpris, Perry perd l’équilibre, et sa grande sœur en claque la bulle de son chuwing-gum. Perry se relève furieux et demande combien de fois ils vont encore avoir cette conversation, tandis que Sandra tente vainement de calmer son mari, qui hurle que la grand-mère de Norman est morte. Norman répond en baissant les yeux qu’il le sait. Alors son père avec lassitude lui demande pourquoi il continue à parler à la vieille dame. Norman relève les yeux et répond, avec innocence, que c’est parce qu’elle lui parle à lui.
Alors Courtney traite son petit frère de menteur. Norman le jure devant Dieu, il n’invente rien : sa grand-mère lui parle tout le temps. Ce à quoi Courtney répond qu’il n’a qu’à le prouver. Norman hésite, puis sourit : sa grand-mère a dit que ce n’est pas des manières de dame de cacher des photos du demi-mêlée de l’équipe de foot du lycée torse nu dans le tiroir de ses sous-vêtements. Courtney est outrée, et accuse Norman d’avoir fouillé dans ses affaires personnelles. Norman répond qu’il n’a rien fait de tel, que c’est sa grand-mère qui le lui a dit. Comme Courtney quitte la cuisine en criant que Norman est le pire de tous, Sandra intervient, posant un genou à terre pour parler à la hauteur de son garçon : elle sait que Norman et sa grand-mère étaient très proches, mais qu’ils doivent tous passer à autre chose. Selon elle, sa grand-mère est dans un monde meilleur. Norman répond que non, sa grand-mère est dans le salon. Perry – ou plutôt sa bedaine – les rejoint : pour le père de Norman, sa grand-mère était vieille et malade, et elle est morte, c’est tout ce qu’il y a à dire.
Sandra se relève et s’adresse à son mari : pour elle, c’est seulement une étape dans l’accomplissement du deuil que fait Norman de sa grand-mère. Mais son mari ne veut plus en entendre parler : pour lui, Sandra ne fait que chouchouter Norman, et tandis qu’un débat commence sur la nécessité ou pas de changer une éducation de hippy au bras cassé, Norman soupire et s’en va, sans qu’aucun de ses parents ne le remarque. Et tandis que Perry accuse la famille de son épouse de laisser aller, Norman monte dans sa chambre, essaie de jouer avec ses figurines de monstres, mais n’y arrive pas, alors que son père raconte que Norman va devenir comme son oncle Prenderghast, un vieux vagabond fou qui selon Perry, mettrait des sales idées dans la tête de Norman. Sandra proteste : selon elle Prenderghast ne sait même pas à quoi ressemble Norman.
Mais un peu plus loin, dans la nuit et dans une sinistre cabane en bois isolée dans les bois, l’oncle Prenderghast contemple tout un tas de photos récentes de Norman, et répète en toussant et en avalant des médicaments, qu’il ne reste plus beaucoup de temps… Le lendemain, Norman part à pied à l’école, ne cessant de saluer des voisins qui n’existent plus. Pour tous les autres, la rue est déserte. Pour Norman, elle est remplie de fantômes verdâtres qui se croient encore vivants, hantant les lieux où ils sont morts…
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