Die Spinnen 1: Der goldene See (1919)
Sorti en Allemagne le 3 octobre 1919 (version censurée ?).
Sorti aux USA le 8 novembre 1979 (restauration de 1978, teintée sous la supervision de Fritz Lang, version incomplète).
Sorti en DVD américain en 1999 (restauration de 1978).
De Fritz Lang (également scénariste), avec Carl de Vogt, Ressel Orla, Georg John, Lil Dagover, Harry Frank, Paul Biensfeldt.
Pour adultes et adolescents.
Un vieil homme hirsute progresse au milieu d’un labyrinthe de roc, jusqu’à arriver soulagé jusqu’à la mer. Mais il est suivi par un indien armé d’un arc, et comme il écrit un message sur un bout de tissu qu’il glisse dans une bouteille qu’il scelle, l’indien lui tire une flèche dans le dos, au moment même où le vieil homme lançait la bouteille à mer.
San-Francisco, le Standard Club – le dîner qui précède le coup d’envoi de la régate américano-japonaise. Kay Hoog est le favori de la course. À la table on raconte qu’il ne vit que pour le sport et a probablement oublié le dîner, mais en fait, il vient de recevoir une lettre et la lit dans l’un des salons. Puis il consulte le journal, tandis que le dîner s’achève et que les invités descendent de l’étage de la salle à manger jusque dans le foyer, où Kay rejoint ses amis et leur explique qu’il a trouvé ce matin le message d’un naufragé dans une bouteille flottant sur la mer…
À quiconque trouvera cela : notifiez s’il vous plaît l’Université de Harvard, à Cambridge, dans le Massachusetts, immédiatement, que j’ai été emprisonné ici, près du 75ème de longitude par des descendants des Incas, qui par tradition offrent encore des sacrifices humains au Soleil. D’incroyables trésors gisent ensevelis sous les ruines de leurs temples probablement hérités de leur ancien roi. Sous la « Mer Sacrée » s’étend une mine d’or apparemment inépuisable. Aujourd’hui, j’ai échappé à mes bourreaux et j’ai atteint la côte. Au nom de Dieu, aidez-moi. 5 mai 1918. Signé Fred Johnson.
Kay pense avoir trouvé sur une carte le point de la côte en question et a immédiatement télégraphié la nouvelle à Harvard, et pour preuve que ce mystère est réel, il a apporté à son club la réponse de l’université, selon laquelle le professeur Johnson a disparu depuis six mois alors qu’il était parti en expédition dans le Pérou. En conséquence, Kay annonce qu’il ne participera pas à la course, mais part pour le Pérou à la recherche de l’or des Incas. Comme les sommeliers du Standard Club font couler à flots le Mouton Rothschild cuvée 1863, une jeune femme qui avait écouté avec énormément d’intérêt le discours de Kay casse le verre de celui-ci en trinquant trop violemment, mais Kay prétend que le verre blanc porte bonheur.
La nuit venue, alors que Kay vient de rentrer dans sa somptueuse demeure décorée d’objets d’arts exotiques, deux silhouettes encapuchonnées entrent et descendent dans son salon. Comme Kay les aperçoit, il se lève d’un bond, mais un troisième le chloroforme. Le lendemain, Kay est réveillé par un domestique. Le message du professeur Johnson a disparu et l’explorateur découvre laissé sur son fauteuil la figurine d’une grosse araignée noire, avec une carte, lui intimant de ne pas se mêler des affaires des Araignées.
En effet, les Araignées ne sont autres qu’une société secrète criminelle, dont fait évidemment partie la jeune femme devant laquelle Kay Hoog s’était vanté plus tôt, et lors d’une réunion secrète de huit des membres les plus éminents, il est annoncé que le Maître des Araignées veut qu’ils montent une expédition pour devancer celle de Kay Hoog. Nulle autre que la femme qui espionnait Kay dirigera l’expédition, assistée du Docteur Telphas.
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