Ici la page Amazon.fr du coffret 3 DVD anglais ITV UK le 28 décembre 2015, anglais sous-titré, pas de VF.
Ici la page Amazon.fr du coffret 3 DVD anglais ITV UK réédité le 9 mars 2021 toujours pas de VF.
Jekyll & Hyde S01E01: The Harbinger (2015)
Ici l'article de ce blog consacré à la série Jekyll & Hyde de 2015.
Diffusé en Angleterre le 25 octobre 2015 sur SKY UK.
De Charlie Higson, avec Tom Bateman, Richard E. Grant, Tom Rhys Harries, Enzo Cilenti, Michael Karim, Natalie Gumede, Stephanie Hyam, Ruby Bentall, Donald Sumpter, Christian McKay.
Pour adultes et adolescents.
(Dark fantasy, horreur, monstre, démon) Londres 1885. Bib Ben sonne dans la nuit brumeuse. Deux hommes se disputent dans la rue pavée sous les fenêtres d’une femme attentive. Le premier (Gruff) accuse l’autre : « Tu m’as menti tout ce temps : tu t’es servi de moi, comme tu te sers de tout le monde ! »
L’autre répond : « Je t’ai donné ce que tu voulais… » mais le premier rétorque en grondant : « Non ! C’était ce que tu voulais… Et te voilà : si tu crées des monstres, tu devrais être prêt pour les conséquences… » L’autre, plus âgé, aux cheveux et aux favoris blancs, proteste : « Je n’ai pas créé un monstre, j’en ai seulement réveillé un. »
Et le vieil homme de tourner les talons. Dans un accès de rage, le premier frappe l’autre dans le dos à coup de canne. Le vieil homme tombe face contre terre, et le premier homme continue de frapper, tandis que la femme à la fenêtre se met à hurler.
Aux sifflets de la police, le meurtrier s’enfuit en boitant, bousculant et frappant d’autres hommes au passage ; il jette une jeune fille à terre, veut la frapper, est retenu par un autre homme qu’il frappe. Comme il se précipite à l’entrée d’une maison, encore un autre homme l’interpelle : « Hyde ! » est finalement rattrapé. Le meurtrier se retourne enfin et son visage grimaçant aux yeux cernés de veines bleus et aux dents irrégulières apparaît en pleine clarté lunaire — et le monstre rugit.
1930. Ceylan (NDT le Sri Lanka), cinquante années plus tard, de jour, un marché local au bord de la route. Un médecin, le docteur Jekyll vaccine des enfants à la maison commune du village et pique un jeune garçon. Comme celui—ci pousse un petit cri de douleur, Jacob lui dit : « Et voilà : ça ne t’a pas fait mal, n’est—ce pas ? »
Un peu quand même, mais le jeune garçon s’en va souriant, et une jeune fille plus forte se présente, pas rassurée du tout, et je la comprends : « N’aie pas peur, c’est rien du tout ! » fait le jeune docteur en s’agenouillant devant elle alors qu’il y a des chaises et des tables dans le centre. Si c’était rien du tout, alors pourquoi faut—il le faire ?
Le joli grand docteur Jekyll ausculte la jeune fille toujours à genoux, tandis qu’un homme du pays plus âgé binoclard et qui porte la blouse blanche comme dans les publicités, renchérit, ou possiblement menace : « Tu devrais écouter le docteur Jekyll, il va te rendre super-forte. »
De fait, la fille pèse déjà son poids. Le binoclard précise : « Capable de vaincre toutes les méchantes maladies. » Aucun vaccin ne le fait, nous en déduirons donc que le binoclard à blouse blanche (Narajan) a seulement trouvé des lunettes et une blouse qui traînaient là. Et incidemment, personne ne porte de gants ou ne se lave les mains pour tripoter les jeunes patients qui défilent, peu importe qu’ils reviennent retourner la terre des champs ou de traire la vache sacrée quand bien même les parasites et maladies de peau vraiment pas appétissants abondent sous ces latitudes du sous-continent indien.
Mais voilà-t-y-pas que le binoclard se retourne vers Jekyll qui en bras de chemise s’est relevé, pour à moins d’un mètre de la jeune fille, lui déclarer : « Ne vous inquiétez pas, je ne lui dirai pas que c’est votre premier jour. » … ou le casier judiciaire de son grand-père. Puis le binoclard se retourne vers la jeune fille, et à la même distance, sur le même ton, et dans la même langue anglais, assure, en souriant de manière un brin inquiétant : « Il peut faire de la magie ! »
Par exemple transformer les petites filles en truie ? Les couper en deux en public avec une scie égoïne ? Jekyll, toujours à la même distance, contredisant son supérieur direct en public, répond : « Ce n’est pas de la magie. »
Le binoclard ricane, sous les yeux des enfants de la file d’attente à l’entrée du centre communautaire. Jekyll prend alors une seringue, difficile à distinguer de la précédente, mais dont il n’a certainement pas changé l’aiguille, et sourit sadiquement, pour ajouter, apparemment seulement pour lui—même : « C’est de la médecine. » (NDT, en anglais, une langue très confuse qui fait dire à peu près n’importe quoi à n’importe qui, c’est le même mot pour désigner un médicament à prendre pour le patient qu’on prétend guérir, de même sens que « drug » qui désigne à la fois les médicaments ou les drogues douces ou dures. »).
Puis Jekyll s’agenouille à nouveau devant la jeune fille, la seringue gouttant à la main, pour assurer sourire cachant ses dents : « C’est beaucoup plus fort que la magie... » et de faire mine de piquer le bras de la jeune fille.
Non loin de là, le chauffeur d’un camion roulant à vive allure, réalise qu’il n’a plus de frein, tandis qu’un éléphant chargé de branches feuillues avance pas à pas sur une autre petite route. Dans le centre communautaire, la jeune fille piquée par Jekyll frotte son bras, l’air préoccupée.
Jekyll aussitôt fouille dans une caisse contenant une réserve illimitée de jouets destinés à être distribué et trouve une poupée représentant un démon rouge dentu avec une robe à volants. Il la sort et en grondant, la brandit devant la jeune fille. Puis d’une saccade du bras, le démon dentu se retrouve avec la tête d’un gentleman britannique tandis que Jekyll ricane ; la jeune fille fait alors des petits yeux.
Et avec le sourire du Joker, Jekyll met de force la poupée démoniaque représentant l’armée coloniale anglaise dans la main de la jeune fille, qui essuie une larme. Pendant ce temps, le chauffeur du camion roule toujours plus vite, faisant signe aux maisons, aux arbres et aux éléphants de s’écarter plus vivement que lui.
Parce que la route est particulièrement large, les uns et les autres peuvent d’abord s’écarter, mais doit devant une charrette aurait dû arrêter la course folle. Et vu la vitesse lentissime de l’éléphant, aucune chance qu’il arrive sur la route avant que le camion lancé ne passe.
L’éléphant chargé de feuillage se cabre, parce qu’il est bien connu qu’un éléphant ça trompe énormément, et dans son centre communautaire, Jekyll dit au revoir à la jeune fille qui le merci d’un sourire sans découvrir les dents pour lui avoir offert une poupée satanique.
Le mur derrière lui explose et le camion entre faisant pleuvoir de la brique et du plafond tout autour. Jekyll s’est reculé et agite son bras pour écarter la poussière qui retombe, apparemment en proie à un acouphène.
Jekyll aperçoit alors qu milieu des briques la poupée démoniaque, et réalise que la jeune fille doit désormais se trouver sous le camion. Il se précipite et est immédiatement rassuré : c’est bien le cas, mais entre les roues avant, pas dessous, ni sous les briques. Ce qui m’étonne un peu car la jeune fille était assez loin du mur défoncé et que le camion a nettement reculé une fois le mur enfoncé.
De manière un peu délicate à saisir, Jekyll veut alors soulever l’avant du camion et faire tomber le reste du doigt, au lieu de simplement se glisser sous le camion et tirer la jeune fille apparemment indemne et même pas un peu écrasée ou contusionnée, sans doute à cause du vaccin anti—chute de mur et d’accident de la route qu’il venait de lui administrer.
Le centre communautaire était plein de petit personnel et il est peu probable qu’autant d’enfants soient venus non accompagnés se faire piquer, mais étrangement il n’y absolument personne pour lui venir en aide, alors Jekyll grimace davantage et soulève tout seul l’avant du camion — sans faire tomber le reste du plafond ou du toit du centre communautaire, ni même une brique de plus. Il est alors clair que la personne sous le camion bouge, et que la planche sur elle placé derrière la roue avant du camion passe magiquement devant alors que la jeune fille n’a pas pu la rejeter à travers le pneu.
Mais ce n’est que lorsque Jekyll se met à rugir « Sors, sors ! » que la jeune fille semble ouvrir les yeux, sans pour autant bouger particulièrement.
Et pendant ce temps le « médecin » binoclard et son infirmière comptent les points, et juste après, la jeune fille referme les yeux ; le reste du toit –- de la simple tole ondulée -– tombe enfin, et ce n’est pas trop tôt, mais pas sur Jekyll. Il semblerait que la gamine se bouge enfin en rejetant une planche.
C’est alors que Jekyll éclate, je suppose, d’un rire sardonique, et au lieu d’aider l’enfant de sa troisième main, il pose son pied sur la gorge de la jeune fille possiblement pour la maintenir au sol. Le « médecin » moustachu binoclard qui n’a encore strictement rien fait pour aider qui que ce soit, s’indigne en voyant cela et crie : « Robert ! »
Robert Jekyll bave, puis soudain il retire son pied, lève encore plus haut l’avant du camion, et la jeune fille se lève d’un coup et s’en va apparemment sans séquelle locomotrice. Le moustachu, qui a pris le temps de ramasser leurs deux sacoches, emmène Jekyll le soutenant...
... Et l’on peut constater que le camion a son avant qui est bien entré en partie dans le dispensaire, mais la violence du choc a semble-t-il, une fois de plus dans nos séries télévisées, ignoré la loi de l’inertie, car toute la cargaison de légumes sur la plate-forme n’a bougé ou n’est tombé alors que le tas dépassait la hauteur des côtés de la plate-forme.
Comme le binoclard moustachu fait s’asseoir Jekyll dans sa voiture à capote rabattue, Jekyll demande : « Qu’est-ce qui vient de m’arriver ? » Le moustachu répond : « Tout va bien. »
Puis il sort de sa poche un flacon, verse dans la paume de sa main qu’il n’a toujours pas lavé depuis le début de l’épisode un nombre indéterminé de pilules, puis lui plaque sa paume contre la bouche en disant : « Tiens, tes pilules. » que l’autre apparemment avale immédiatement sans une goutte d’eau, pour déclarer : « Cela n’a jamais été aussi mauvais auparavant. »
Et le moustachu de répondre : « Il faut qu’on t’éloigne d’ici… Nous ne voulons pas que les gens se posent des tas de questions. » Ce à quoi Jekyll répond : « J’ai des tas de question, Père. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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