Le jour du dauphin, le film de 1973 Feu orange cinéma

The Day Of The Dolphin (1973)

Sorti aux USA le 19 décembre 1973.

De Mike Nichols ; sur un scénario de Buck Henry ; d'après le roman "un animal doué de raison" (1967) de Robert Merle ; avec George C. Scott, Trish Van Devere, Paul Sorvino, John Dehner, Severn Darden.

Pour adultes et adolescents.

Imaginez que votre vie se déroule dans un environnement de sensation physique totale. Que chacun de vos sens ait été amplifié jusqu’à un niveau qu’un être humain ne pourrait décrire que comme extatique… Que vous êtes capable de voir, de percevoir par toutes les parties de votre corps – la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et chaque pouce de la surface de votre peau est un récepteur, une source continuelle d’informations parfaitement exactes sur le monde à des miles aux alentours.

Un dauphin jaillit de l’eau pour attraper une balle orange et la renvoyer à trois hommes debouts sur le quai. Deux des trois hommes, dont Mahoney, viennent apporter un carton carré blanc à un jeune plongeur. Sur le carton, un cercle, que le plongeur présente au dauphin, qui hoche la tête, va nager en direction de trois figures géométriques flottant non loin de là. Sans hésitation, le dauphin va passer la tête dans le cercle et le rapporte au plongeur. Celui-ci prend alors un carton montrant un carré et le dauphin ramène un carré. Puis comme le plongeur veut montrer le triangle, Mahoney refuse et demande de montrer le cercle à nouveau. Le dauphin ne part rien chercher et éclate de rire.

Imaginez que vous puissiez tenir simultanément deux conversations avec les membres de votre espèce – l’un à votre côté, l’autre à sept miles de là. Que vous êtes capable de comprendre un langage compliqué fait de clics, de sifflements et de grognements – des sons suffisamment complexes pour traduire des informations subtiles, possiblement des abstractions – ce que nous appellerions des idées. Son cerveau est aussi gros que celui de l’Homme. Il exploite les informations sur deux mondes – un monde d’eau où il nait, se nourrit, se reproduit ; et un monde d’air, dans lequel il respire. Il a peu d’ennemis naturels : le requin, le barracuda, le pêcheur qui se fiche de ce qu’il attrape, et certains scientifiques « maladroits » qui croient que l’accès le plus facile à son cerveau se taille à coup de scalpel.

Mahoney, qui venait tester le dauphin entre dans une infirmerie. Un dauphin est immobilisé sur une table, avec des électrodes branchées sur son crâne. Les ondes cérébrales de l’animal sont enregistré.

Autant sa mort peut-être tragique et dépourvue de sens, autant sa naissance est un moment d’inspiration. Voilà pourquoi le professeur Jacob Terrell a souhaité conclure son exposé par un extrait filmé qui montre le premier de ses dauphins né en captivité. Sa queue sort en premier et de ce fait, son asparagus ( ?) par lequel il respire, sort en dernier. Il doit donc se précipiter vers la surface pour l’air… La lumière revient dans la grande salle de conférence, rempli d’un public apparemment entièrement féminin, et le professeur Terrell relève l’écran de projection : c’était la naissance d’Alpha. Désormais le dauphin est âgé de quatre ans, et il est très intelligent.

La première question qu’une femme du public pose, concerne le nom du dauphin : Alpha, parce qu’il est le premier. Alpha n’est plus avec sa mère parce que celle-ci est morte sans qu’ils sachent pourquoi. Il a été élevé par le professeur Terrell et son épouse Margaret : ils ont vécu avec lui, l’ont nourri et l’ont instruit. La même femme dans le public demande alors ce qu’ils ont bien pu apprendre à un dauphin. Terrell répond qu’ils se sont concentrés sur la mesure de l’intelligence de Alpha.

Une autre femme demande alors s’il est possible que les dauphins soient aussi intelligents que les humains. Le professeur Terrell répond que cela dépend de la définition de l’intelligence : le cerveau d’Alpha contient un système de sonar ; il peut par exemple faire la différence entre des objets de différentes tailles à des distances énormes ; il distingue les sortes de métaux, la matière organique et l’inerte.

Alors une autre femme demande que le professeur leur parle des expériences que les militaires conduisent sur les dauphins, mais Terrell refuse de répondre : il ne connait rien de ce que font les militaires. La femme insiste : Terrel doit sûrement avoir entendu parler de la maltraitance que les agents du gouvernement font subir aux dauphins. Terrell l’interrompt à nouveau : il n’est pas un scientifique politisé ; ses diplômes se limitent à la biologie, la zoologie, la psychologie comportementaliste. Le gouvernement et lui n’ont aucun intérêt l’un pour l’autre.

La femme qui avait posé la question précédente reprend la parole : dans ce cas, qu’est-ce que le professeur pense retirer exactement de son étude. Qu’est-ce qu’un dauphin peut apprendre aux humains ? Terrell répond qu’ils essaient de savoir comment son système de sonar fonctionne, ainsi que son langage et comment il arrive à manœuvrer aussi vite. Mais Terrell veut surtout savoir pourquoi le dauphin, après des millions d’années de vie terrestre, a été forcée ou bien a décidé de retourner dans la mer.

Une autre femme demande au professeur Terrell de leur parler de l’aptitude des dauphins à parler l’anglais. Le professeur Terrell a l’air étonné et répond qu’il n’a pas vu le reportage auquel la femme fait allusion, dans lequel un dauphin compte en anglais. Il affirme cependant en souriant de manière crispée que le reportage était truqué… Comme la femme se renfonce dans son siège, déçue, Mahoney, assis juste derrière elle, sourit en coin.

Après la conférence, Terrel s’empresse de quitter les lieux, demandant au directeur de la Fondation Franklin de s’occuper de payer les facteurs. Mais celui-ci veut d’abord en savoir plus sur les nouveaux enregistreurs que Terrel a commandés : à quoi servent-ils ? à enregistrer, selon Terrel, les sons que le dauphin produit, et à mettre au point un système compliqué de réponse en retour. Terrel demande alors s’ils ont dépassé le budget, et le directeur de la Fondation le confirme. Terrel affirme alors qu’ils feront plus attention désormais.

Puis Terrel demande à être conduit en vitesse au port, dans la direction opposée de l’aéroport. Arrivé là-bas, il remercie le directeur de la Fondation Franklin et lui répète de payer les factures, puis comme la voiture repart, il détache les amarres et monte dans la vedette Erewhon II. Il prend des nouvelles d’Alpha, puis de son épouse.

De retour à sa base, Terrell s’indigne : son équipe a laissé Alpha sans surveillance, alors que ses ordres est de ne le faire en aucun cas. Après une hésitation, il rejoint son épouse Margaret, alitée, la jambe bandée, entourée de toute l’équipe. Terrell s’étonne qu’un seul petit accident suffise à ce que tout le monde panique et abandonne son poste. Il chasse alors de la chambre ceux qui n’ont, selon lui, rien à faire là.

Les autres partis, Margaret s’excuse : elle a paniqué, elle avait tellement peur qu’elle a tout oublié, alors que Alpha ne voulait pas lui faire de mal – il voulait seulement qu’elle reste plus longtemps dans l’eau avec lui. Terrell demande si le dauphin était énervé et fait remarquer que c’est la troisième fois de la semaine. Puis Margaret dit à son mari d’aller rejoindre Alpha – tout ira bien pour elle. Terrel se précipite vers le réservoir couvert, et demande aux trois membres de son équipe d’installer un interphone entre le laboratoire et la maison, puis de le laisser.
Terrell gravit alors une rampe circulaire qui mène au-dessus du réservoir où nage le dauphin Alpha, qui vient immédiatement le saluer d’un « bonjour ». Et quand le professeur lui demande si la journée a été fatigante, le dauphin répond que « oui ».

Le lendemain, Mahoney se présente au directeur de la Fondation Franklin comme étant Mahoney, un journaliste souhaitant faire un reportage sur les travaux du professeur Jacob Terrell. Ayant jusqu’ici essuyé un refus catégorique, Mahoney espère une petite faveur de la part de la Fondation et passer outre. Le directeur de la Fondation rappelle que Terrell ne veut pas d’étrangers sur sa base et le « journaliste » s’agace : qu’est-ce que Terrell cherche à cacher ? A-t-il peur qu’on lui vole sa très jolie épouse ? Puis Mahoney remet ce qu’il prétend être le premier jet de son article – ses recherches sur la Fondation Franklin. Que le directeur le lise – il trouvera l’article très intéressant – et qu’il reconsidère son refus ensuite.

Le directeur lit, et demande si Mahoney est un maître-chanteur. Mahoney répond qu’il n’est que quelqu’un de très moyen, doté d’une curiosité au-dessus de la moyenne, ce qui lui permet de se faire facilement des amis, et d’avoir accès à beaucoup de dossiers et de sources variées – il pourrait même raconter des petites choses sur le directeur s’ils en avaient le temps.

Le jour du dauphin, le film de 1973

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Mondwest (1973) posterFeu vert cinéma

Westworld (1973)
Traduction du titre original: le monde de l'Ouest.

Sorti aux USA le 21 novembre 1973.
Sorti en France le 27 février 1974.
Sorti en blu-ray français le 3 avril 2012 (région 2, illisible sur les lecteurs de 2010, sans bonus, français DTS HD HR 5.1).
Sorti en blu-ray américain le 5 mars 2013 (multi-régions, piste française Dolby Digital mono et bonus inclus).

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray français de 2012.
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2013.

De Michael Crichton (également scénariste). Avec Yul Brynner, Richard Benjamin, James Brolin.

Pour adultes et adolescents.

Comme des milliers d'autres clients fortunés, John Blane (James Brolin) et Peter Martin (Richard Benjamin) s'apprêtent à séjourner dans le parc d'attraction de Delos. Si ce n'est pas la première visite de Blane, Martin, lui, s'émerveille de tout : débarquant de l'aéroglisseur qui leur a fait traverser le désert qui isole complètement le parc du reste du monde, il découvre ses premiers robots, à savoir des hôtesses qui les aiguillent vers les mondes dans lequels ils peuvent séjourner - le moyen-âge, l'antiquité romaine et le monde de l'Ouest américain, leur destination. Martin est surpris du réalisme des robots, qu'on ne peut distinguer des humains que par leurs mains imparfaites. Il est surpris, et inquiété, par le réalisme du colt qu'on lui remet : ce sont de véritables balles qu'il va tirer - et pourtant tout le monde le répète : il n'y a aucun danger, le parc ne prend aucun risque.

Sous les mondes de Delos, en effet, tout un personnel d'ingénieurs s'affairent à mettre en scène les prétendues bagarres, duels et autres attaques de la banque - puis il leur faut réparer les robots constamment criblés de balles ou accidentés. Martin, encore fragilisé par son récent divorce, réapprend à se défouler, et dès son arrivée, à l'honneur d'abattre une première fois l'homme en noir (Yul Brynner), un tueur à la gâchette facile - et après un tour au bordel, il abat une seconde fois l'homme en noir. L'illusion fonctionne à merveille et Martin jubile, sans savoir que la machine à rêver se détraque, petit à petit, autour d'eux, sans que les maîtres d'oeuvre du parc d'attraction ne réalisent pourquoi, ni à quel point.

Mondwest (1973) photo

Mondwest (1973) photo

Mondwest (1973) photo

Mondwest (1973) photo

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The Starlost, la série de 1973Feu orange télévision

The Starlost (1973)
Traduction du titre original: les naufragés des étoiles.

Diffusé au Canada le 22 septembre 1973 sur CTV CA.
Sorti en DVD américain le 30 septembre 2008.

De Harlan Ellison (sous le pseudonyme de Cordwainer Bird), notamment produit par Douglas Trumbull, également aux effets spéciaux. Avec Keir Dullea, Gay Rowan, Robin Ward.

L'an 2800. Le vaisseau l'Arche, aboutissement de la civilisation terrienne de la glisse à travers l'Espace, emportant les descendants de l'Humanité répartis en une série de biosphères. Devon, Rachel et Garth ont fuient leur communauté rétrograde et découvert qu'ils ne sont pas sur une planète, mais un vaisseau en perdition ayant dévié de sa trajectoire. Ils explorent alors les différentes communautés de survivants dans l'espoir de trouver de l'aide pour changer la trajectoire de l'Arche, lancé droit sur une étoile.

The Starlost, la série de 1973

The Starlost, la série de 1973

The Starlost, la série de 1973

The Starlost, la série de 1973

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Saison 1 (1973)

The Starlost S01E01: Le commencement / Un voyage de découverte (The Beginning / Voyage of Discovery)
The Starlost S01E02: Lazare sorti des brumes (Lazarus from the Mist)
The Starlost S01E03: La déesse Calabra (The Goddess Calabra)
The Starlost S01E04: Les poissons / Le retour (The Pisces /The Return)
The Starlost S01E05: Les enfants de Mathusalem (Children of Methuselah)
The Starlost S01E06: Et seul l'humain est méprisable (And Only Man Is Vile)
The Starlost S01E07: Le circuit de la Mort (Circuit of Death)
The Starlost S01E08: La galerie de la Peur (Gallery of Fear)
The Starlost S01E09: M. Smith de Manchester (Mr. Smith of Manchester)
The Starlost S01E10: Oro l'étranger (The Alien Oro)
The Starlost S01E11: Astro-infirmiers (Astro-Medics)
The Starlost S01E12: Les implantés (The Implant People)
The Starlost S01E13: Le retour de Oro (The Return of Oro)
The Starlost S01E14 : La comète de Farthing (Farthing's Comet)
The Starlost S01E15 : La ruche (The Beehive)
The Starlost S01E16 : Le commissariat de l'Espace (Space Precinct)

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The Starlost, la série de 1973Feu vert télévision

The Starlost S01E01: Voyage of Discovery (1973)
Traduction du titre original : Un voyage de découverte.
Autre titre : The Beginning (le commencement).

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée The Starlost (1973).

Diffusé au Canada le 22 septembre 1973 sur CTV CA.
Sorti en DVD américain le 30 septembre 2008.

De Harlan Ellison (sous le pseudonyme de Cordwainer Bird), notamment produit par Douglas Trumbull, également aux effets spéciaux. Avec Keir Dullea, Gay Rowan, Robin Ward.

L'an 2800. Le vaisseau l'Arche, aboutissement de la civilisation terrienne de la glisse à travers l'Espace, emportant les descendants de l'Humanité répartis en une série de biosphères. Deux hommes et une femme sont parvenus à atteindre le poste de pilotage et sa baie d'observation permettant de voir l'axe du vaisseau et les nombreux dômes qui abritent les différentes communautés de survivants. Selon le premier, Devon, ils sont peut-être les premiers êtres humains depuis 400 ans à contempler cette vision. Cependant, le second homme pense qu'ils devraient revenir sur leurs pas, et Devon repense alors au jour où il fut accusé de nourrir des pensées hérétiques par le patriarche de la communauté de Cypress Corner. Malgré un premier bannissement dans les collines, parce qu'il était tombé amoureux de Rachel, que le patriarche a promis à un autre que lui, Devon continue de remettre en question les dogmes de la communauté. Orphelin, sans talent profitable à la communauté, il est, selon le patriarche, génétiquement non qualifié pour épouser Rachel.

Devon conteste tout cela, et réclame son droit à poser des questions : pourquoi leur soleil bouge ainsi ? D'où vient l'eau ? Et pourquoi il ne peut pas épouser celle qu'il aime et pourquoi Rachel ne peut pas épouser celui qu'il aime. Le patriarche répond que c'est à cause du blasphème que commet Devon. Puis le patriarche interroge la Voix de Dieu en enclenchant un interrupteur et l'appareil répond que Devon n'a pas le bon code génétique. Devon refuse d'accepter ces paroles, et le patriarche le bannit de leurs terres, annonçant les noces de Rachel et du forgeron Garth. Après l'annonce, Devon va retrouver Garth, qui l'accuse de l'avoir humilié lui et sa famille : le décret des aînés vaut loi, et Garth demande à Devon de se tenir éloigné. Devon va ensuite trouvé le vieil Abraham pour lui demander pourquoi il ne redoute pas les aînés, et s'il a tort de protester. Le vieil homme ne répond pas vraiment. Devon insiste : Abraham est traité de fou mais il n'en n'est pas un, et il n'a jamais cru dans la parole des aînés. Abraham finit par répondre qu'il ne trouve pas naturel la punition et la solitude qu'engendre les accusations sans fin de blasphème.

Plus tard, Rachel retrouve Devon en secret : il ne veut pas qu'elle épouse Garth, et elle lui répond qu'il ne peut rien y faire. Comme Devon traîne, il surprend les aînés en train d'ordonner à la machine qui parle au nom de Dieu d'enregistrer une déclaration. Le patriarche vérifie alors que ses mots sont bien enregistrés, et Devon entend pour la seconde fois le soit-disant jugement de Dieu qui proclame son arrêt de mort. Devon sort alors de derrière son buisson et accuse, s'emparant au passage d'une mini-cassette qui servait à enregistrer la voix de Dieu. Mais quand Devon se rue chez Rachel, la famille de la jeune fille ne veut rien entendre, et même Rachel ne veut pas croire les accusations du jeune homme : elle refuse de le suivre, et le chasse. Devon est alors poursuivi par les hommes de sa communauté ; il retrouve Abraham, qui veut le faire échapper à la lapidation : le vieil homme décide alors d'ouvrir une porte secrète dont il avait la clé, qu'il n'avait osé franchir et Devon se retrouve dans un couloir qui semble aller jusqu'à l'infini - et comme il s'élance, il s'envole dans les airs, précipité jusqu'à l'autre bout du couloir.

Pour ceux qui le pourchassaient, Devon est tombé dans le puits sans fond, mais pour Devon, il a simplement atterri à une intersection. Il voit alors un signe lumineux indiquant une sphère de projection, et il entre dans l’alcôve. Comme il touche le fauteuil qui s'y trouve, un visage apparait sur un écran sphérique, mais l'image est brouillée, et l'homme a tendance à ne pas terminer ses phrases ou à les répéter à l'identique... Devon demande alors si l'homme est réel, et celui-ci répond qu'il est un programme donnant des réponses pré-enregistrées.

The Starlost, S01E01: Un voyage de découverte (1973)

The Starlost, S01E01: Un voyage de découverte (1973)

The Starlost, S01E01: Un voyage de découverte (1973)

The Starlost, S01E01: Un voyage de découverte (1973)

The Starlost, S01E01: Un voyage de découverte (1973)

The Starlost, S01E01: Un voyage de découverte (1973)

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