The Twilight Zone S01E14: Third From The Sun (1959)
Traduction du titre original: La troisième à partir du Soleil.
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 8 janvier 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 2 février 1985 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste), d'après la nouvelle de Richard Matheson ; réalisé par Richard L. Bare ; avec Fritz Weaver, Edward Andrews, Joe Maross, Denise Alexander, Lori March, Jeanne Evans.
Pour adultes et adolescents.
Le soir, la sortie des employés d’une usine par la porte sécurisé numéro 22. Parkinson, département des armes chimiques ; Amberley, département des armes à hydrogène ; Mills, département des armes bactériologiques ; Sturka, département des armes à hydrogène – tous sont contrôlés, et le policier fait remarquer à Sturka que son département est particulièrement occupé en ce moment, ce que Sturka confirme laconiquement.
Sturka s’en va immédiatement allumer une cigarette, et il est rejoint par un autre homme, Carling, qui lui demande de garder son briquet allumé, le temps qu’il allume sa propre cigarette. Carling lui fait remarquer que les journées sont longues, ce que Sturka confirme, l’air surpris. Pour Carling, c’est l’éclate totale pour le département des armes à hydrogène : cela va arriver, pour de vrai, et ce sera d’envergure. Et il parie qu’au moment même où ils ont cette conversation, l’armée est en train de tout mettre en place – il parie qu’ils ont tout prévu, et on dit que cela arrivera dans 48 heures. Que Sturka attende et il verra que Carling a raison : dans 48 heures, et l’armée aura décollé, puis woosh, là-haut, en place et boum, l’Ennemi sera anéanti, achevé.
Alors Sturka demande ce que l’Ennemi fait pendant ce temps-là. Carling répond qu’ils préparent probablement leur riposte du mieux qu’ils le peuvent, mais c’est une grande perte de temps : une fois que leur pays aura frappé le premier, les autres ne pourront plus faire grand-chose. Sturka objecte que l’Ennemi pourrait aller eux aussi faire woosh, là-haut, en place et boum. Carling concède que cela est parfaitement possible, mais pas avec autant de ressources, ni aussi précisément visé, ni aussi talentueusement porté. Sturka répond que donc, au lieu de perdre 50 millions de personnes, ils n’en perdront que 35. Carling demande alors à Sturka s’il est un défaitiste, car c’est une manière de penser dangereuse et Sturka ferait mieux de faire attention à ce qu’il dit. Sturka ajoute avec ironie qu’il devrait aussi faire attention à ce qu’il pense. Carling le confirme. Sur ces mots, Sturka souhaite une bonne nuit à Carling et lui donne rendez-vous au lendemain.
Il est temps de dîner désormais, de passer du temps avec sa famille, de se rafraîchir en prenant un verre sur le porche de sa maison, de se distraire du froissement des feuilles des arbres de l’allée, qui font de l’ombre à la Lune, et dessous tout cela, caché des yeux des humains, invisible dans la nuit d’été, l’horreur indicible – car cela n’est que le calme avant une tempête : c’est la veille de la fin du monde.
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