Les yeux sans visage (1960)
Titre anglais : Eyes Without A Face.
Sorti en France le 11 janvier 1960.
Sorti aux USA le 24 octobre 1962.
Sorti en blu-ray français le 2 novembre 2010 (illisible sur les anciens lecteurs non à jour, français DTS HD MA mono).
Sorti en blu-ray américain le 15 octobre 2013 chez CRITERION (région A, son français LPCM mono, incompressé, nombreux bonus)
De Georges Franju, sur un scénario de Pierre Boileau, Thomas Narcejac (Boileau-Narcejac), Claude Sautet, Pierre Gascar ; d'après le roman de Jean Redon (également scénariste) ; avec Pierre Brasseur, Alida Valli, Edith Scob, Alexandre Rignault, Michel Etcheverry, François Guérin, Juliette Mayniel.
Pour adultes et adolescents.
Une femme roule à vive allure dans la nuit, avec un passager apparemment assoupi sur le siège arrière, en gabardine et le visage dissimulé par des grosses lunettes noires et un chapeau. La femme, visiblement inquiète, se range pour laisser passer un camion, puis reprend sa route jusqu’au bord d’une rivière. Elle descend, vérifie que personne ne l’observe, puis tire le corps hors de sa voiture jusqu’à la rivière – une jeune femme aux jambes et pieds nus, qu’elle jette dans l’eau. Puis elle s’éloigne rapidement.
Le professeur Genessier fait une conférence sur l’hétéro-greffe, c’est-à-dire la greffe de tissus vivants d’un individu sur un autre, dans un salon devant peut-être deux cents personnes attentives. X expose les techniques toutes aussi atroces les unes que les autres pour tenter d’éviter le rejet de la greffe. Malgré les compliments du public, le professeur quitte rapidement les lieux, et l’une des femmes fait remarquer que le professeur a beaucoup changé depuis la disparition de sa fille, et fait des réflexions bizarres.
Le bureau du médecin légiste : le légiste, le docteur Lherminier, admet que l’hypothèse de l’inspecteur Parot du Service des Recherches dans l’intérêt des familles, selon laquelle la jeune noyée au visage profondément détruit pourrait être la fille du professeur Genessier. Mais ils ont des doutes : le signalement correspond aussi à celui d’une autre jeune fille disparue, Monique Tessot ; la noyée était nue sous un manteau d’homme et il est curieux quand on veut se suicider en plein hiver de commencer par quitter ses vêtements ; par ailleurs, la plaie au visage a des contours trop réguliers, comme si elle avait été faite au scalpel.
C’est précisément auprès de Lherminier et Parot que le professeur Genessier se rendait si rapidement après sa conférence. Après avoir fait les présentations, les deux hommes conduisent le professeur auprès du cadavre, et Genessier reconnait sa fille Christiane. C’est alors qu’on frappe à la porte : Henri Tessot, le père d’une autre disparue, se présente pour reconnaître sa fille, mais Lherminier ordonne que Tessot soit remercié, puisque Genessier a formellement reconnu le cadavre.
Lorsqu’il sort de la morgue, Genessier est abordé par Henri Tessot, qui lui demande s’il est bien sûr que la noyée est sa fille. Genessier répond que oui, et Tessot est très ému. Alors Genessier fait froidement remarquer qu’il trouve curieux d’avoir à réconforter Tessot alors qu’à lui, il lui reste un espoir.
Non loin d’une université, à Paris, la femme qui avait jeté la jeune fille à la Seine, et qui n’est autre que Louise, la secrétaire du professeur Genessier traîne près d’une bouquinerie : elle suit discrètement une autre jeune fille, à la recherche d’une chambre.
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