El Ministerio Del Tiempo S02E04: El monasterio del tiempo (2016)
Traduction: Le ministère du Temps, le monastère du Temps.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 7 mars 2016 sur RTVE ES.
Sorti en blu-ray espagnol le 23 juin 2016 (multi-régions, espagnol sous-titré seulement).
Annoncé en France et à l'international sur NETFLIX FR.
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Hugo Silva, Aura Garrido, Nacho Fresneda.
(Voyage dans le temps, aventure, uchronie) Alonso rêve de son épouse Bianca, alors qu’il se déclarait être son ange gardien, un esprit… Madrid 1916, Alonso est réveillé en sursaut par les cris de son colocataire, Pacino.
Comme celui-ci semble supplier quelqu’un de ne pas faire quelque chose, Alonso dégaine sa dague, et prêt à frapper, il entre dans la chambre en hurlant, réveillant Pacino qui lui dort toujours avec un revolver automatique sous son oreiller et met en joue immédiatement Alonso.
Les deux hommes se figent. Puis Alonso dit qu’il est désolé : il a entendu des cris et pensé que Pacino était en danger. Pacino, l’air égaré, ne répond rien, et Alonso demande s’il y a un problème — un mauvais rêve ? Pacino hoche la tête et confirme.
Tandis qu’Alonso s’assied, Pacino allume la lampe de chevet et avoue que c’est toujours le même cauchemar : son père, qui se suicide avec son arme de service dans la bouche. Pacino s’allume une cigarette. Alonso remarque que Pacino a changé l’histoire : il a sauvé son père.
Mais Pacino répond que parfois il en doute : est-ce qu’Alonso n’a jamais pensé qu’il pourrait y avoir plusieurs lignes temporelles distinctes ? Comme des mondes parallèles ? Dans l’un, le père de Pacino est encore en vie, et dans un autre, il s’est suicidé ?
Alonso répond qu’en fait il préfère ne pas réfléchir autant : avec un seul passé, il en a suffisamment sur les bras. Ce qu’il comprend, c’est que l’Histoire peut être changée, mais qu’il n’existe pas de manière de changer leurs souvenirs.
Le matin alors que les bruits de la circulation montent de toute la ville. Alonso finit de prier dans la pénombre du salon où il dort sur un canapé lit déplié. Pacino entre, et est surpris de le trouver à genoux. Il s’excuse, il ne savait pas que… Alonso se relève et lui répond de se tranquilliser : il avait terminé.
Alonso propose qu’ils petit-déjeunent. Et voilà Alonso qui s’essaye au fonctionnement du grille-pain – et se brûle en sortant les toasts : ça n’arrête pas de le surprendre, toutes ces merveilles de ces temps nouveaux…
Pacino le coupe : un grille-pain, ça s’appelle un grille-pain. Pacino remarque que c’est pareil pour lui : Alonso ne sait pas à quel point les choses ont changées depuis les années 80 : l’Internet, il ne sait toujours pas ce que c’est ; les téléphones mobiles, la télécommande… On dirait des inventions sorties de Star Trek…
Et devant l’air éberlué d’Alonso, Pacino tente d’expliquer : c’est un vaisseau spatial qui va explorer des nouveaux mondes. Dépassé, Alonso, répond « oui, oui… » et après un silence, Pacino demande à Alonso ce qui lui arrive.
Alonso répond qu’il se sent complètement inutile à cette époque ; et à la sienne, il ne lui reste plus personne : il est un homme de nulle part.
Pacino demande alors si c’est la raison pour laquelle Alonso prie. Non, explique Alonso, il prie tous les jours parce qu’il a dû faire mille batailles et il est encore envie, alors il rend grâce à Dieu pour cela. Pacino répond qu’il trouve cela très bien.
Alonso demande alors Pacino lui ne prie pas. Pacino ouvre de grands yeux : lui ? Alonso ouvre à son tour de grands yeux : Pacino ne se confesse pas non plus ? Pacino répond qu’il ne voit pas l’intérêt de raconter sa vie à un homme en jupe longue.
Le téléphone de Pacino bipe. Pacino prend le téléphone et dit seulement : « le job ». Alonso veut se lever : « allons-y ! », mais Pacino le retient : « non, non, non, toi tu restes ici : tu a deux jours pour déménagement. »
Alonso ouvre de grands yeux : « mais comment je vais rester ici ? » Pacino explique : « Tu restes, parce que si tu ne le fais pas, ce sera ma faute et ils me les couperons. Tu sais ce que tu vas faire ? étudier le monde d’emploi de la machine à laver et du micro-ondes. Et après tu me les expliques à moi, parce que je n’y comprends rien. Allez ! »
Pacino s’en va. Alonso a l’air vexé. Au ministère, le chef, Salvadore Martì explique qu’ils ont reçu un avis de Tordesillas. Amélia demande si c’est à propos de Jeanne la Folle.
Martì répond que non, Dieu merci ! Irène fait alors remarquer qu’ils ont vraiment tout gâché avec cette affaire-là. Martì insiste : non, il ne s’agit pas de Jeanne la folle. C’est un voyage à une année que la demoiselle Folch connait bien : 1808 — La guerre d’indépendance, répond Amélia : c’est encore à propos de Juan Martìn Dìez, « le têtu » ? — Non, corrige Martì : cette fois il s’agit de Napoléon Bonaparte lui-même.
Pacino s’étonne : mais on lui avait dit qu’ils ne pouvaient voyager dans le Temps ailleurs qu’en Espagne ? Amélia lui répond que Napoléon a été en Espagne pendant la Guerre. Et de fait, il était en Tordesillas.
Irène complimente : « j’adore, vous savez tout ! » Agacé, Pacino fait un pas en direction d’Amélia : « Encore une chose : vous savez qui sont les Beatles ? — Non. Euh… Serrat ? (il lève la main en essayant d’écarter le majeur et l’annulaire) Monsieur Spock ? Superlopez ? — Qui ? »
Pacino en déduit qu’Amélia ne sait pas tout. Martì à son tour fait un pas vers Pacino pour remarquer qu’il apprécie sa connaissance de la culture populaire, mais là, ils ont un problème important à résoudre, et qu’avec sa permission, ils vont reprendre.
C’est à Ernesto d’intervenir : à Noël la 1808, l’armée française du Maréchal Ney a emprisonné trois espagnols accusés d’espionnage ; l’un d’eux était le curée de Tordesillas lui-même. Ils les ont enfermé dans le monastère de Santa Clara…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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