Alice in Wonderland (1933)
Sorti en Angleterre le 18 décembre 1933.
Sorti aux USA le 22 décembre 1933.
Sorti en France le 15 mars 1934.
De Norman Z. McLeod ; sur un scénario de Joseph L. Mankiewicz et William Cameron Menzies, d'après les romans de Lewis Carroll ; avec Charlotte Henry, William Austin, Richard Arlen, Gary Cooper , W.C. Fields, Cary Grant.
Pour tout public.
La neige tombe drue sur la maison d’Alice, tandis qu’un feu crépite joyeusement dans la cheminée du salon. Renversée dans un fauteuil trop grand pour elle, la jeune fille feuillette un grand livre relié (avec des grandes images une page sur deux !), sa chatte Dina sous le bras et un chaton blanc à ses pieds. Alice semble cependant s’ennuyer profondément, et demande soudain d’une voie lasse, à une certaine Miss Simpson, si elle peut sortir à présent, et si la neige s’est arrêtée de tomber. La vieille Miss Simpson lui répond que pas vraiment, mais peut-être que ce sera le cas quand la grande sœur d’Alice rentrera à la maison, et peut-être celle-ci l’emmènera dehors.
Alice soupire, se lève et cherche à embêter le chaton blanc. Puis passant derrière la chaise de Miss Simpson, Alice demande ce qui se passera si la neige ne s’arrête jamais de tomber, si l’homme qui en est responsable là-haut a tout simplement oublié de l’arrêter. En guise de réponse, Miss Simpson demande si Alice n’aurait pas mieux à faire à travailler son crochet. Alice se détourne, boudeuse et répond que non merci. Elle fait le tour de la table du salon, puis soupire à nouveau. Puis elle s’arrête devant l’aquarium, salue et fait la révérence à la tortue qui flotte à la surface et au poisson rouge.
Puis Alice revient du côté de son fauteuil et avise la table voisine avec sa lampe à pétrole et son magnifique échiquier. Elle s’empare de la reine blanche et, l’appelant « Votre Majesté », commence à la sermonner : Alice lui dit qu’elle doit arrêter cela, et le répète. Comme Miss Simpson s’étonne, Alice explique : la reine blanche vient juste de renverser le roi blanc (en fait, c’est Alice qui vient de le faire) – et Alice a l’impression que la reine ne sait pas où elle va... Miss Simpson rappelle à l’ordre la jeune fille : Alice sait bien qu’elle ne doit pas toucher à l’échiquier de son père ! Avec aplomb, Alice répond qu’elle ne jouait pas : c’est délibérément que la reine blanche a bousculé son roi et l’a fait tomber...
Miss Simpson demande alors à Alice si celle-ci est certaine que ce qu’elle vient de dire est vrai. Alice répond qu’elle l’a vu. Miss Simpson rappelle la jeune fille une nouvelle fois à l’ordre. Alice baisse les yeux et répond qu’elle va obéir – mais aussitôt elle retourne et se penche sur l’échiquier pour à nouveau sermonner la reine blanche, se proposant au passage de la recoiffer. Puis comme Alice lève les yeux vers le portrait au-dessus de l’échiquier – un couple en pied, elle leur fait à eux aussi la révérence. Puis elle va grimper au divan pour regarder par la fenêtre, et là, dans le jardin où la neige continue de tomber, elle aperçoit un lapin blanc très ordinaire qui traverse le terrain de croquet. Alors Alice s’écrit qu’elle a vu un lapin blanc tout habillé avec son cache-col et son grand costume de laine, et qui s’en va rentrer dans son gentil et chaud terrier !
Miss Simpson commence par lever les yeux au ciel, mais quand Alice ajoute que le lapin a l’air si drôle ainsi habillé, Miss Simpson finit par répondre : elle est certaine qu’Alice sait très bien que ça n’existe pas, les lapins habillés d’un cache-col et d’un costume de laine : Alice ne doit pas dire ce qui n’est pas vrai ! Alice répond qu’en fait ce n’était pas exactement pas vrai. Miss Simpson répond qu’Alice ferait mieux de finir son thé, et il y a un autre œuf à manger pour la jeune fille. Alice corrige : elle a déjà mangé les deux œufs, mais elle les a reconstruit et remis à leur place dans leurs coquetiers.
Miss Simpson s’indigne, Alice s’excuse, et va à la cheminée, surmontée d’un grand miroir. Alice est trop petite pour voir autre chose que le haut de son visage, et elle se hausse sur la pointe des pieds pour regarder dans le miroir. Alice murmure : le salon du miroir. Comme sa chatte Dinah se met à miauler sur le fauteuil, Alice la ramasse et la hausse à son tour pour que la chatte voit à son tour dans le miroir – et explique : comme Dinah peut le voir, aussitôt qu’Alice l’a haussée devant le miroir, une autre petite fille a haussé une autre chatte juste comme Dinah – et Dinah n’aimerait-elle pas voir à quoi ressemble une maison dans le miroir ?
Pour toute réponse, Dinah miaule encore et encore. Alice va se rasseoir, et reprend : il existe une maison dans le miroir – d’abord il y a le salon que l’on peut voir à travers la vitre, qui est comme leur salon à elles, mais qui va dans la direction opposée... Dinah adorerait être là-bas. Bien sûr, Alice ne sait pas si le lait du miroir serait bon à boire... De toute manière, elles iraient ensuite dans l’entrée, qui ressemble beaucoup à leur entrée d’aussi loin qu’elles peuvent voir, seulement, cela pourrait être assez différent au-delà.
Alice a fermé les yeux, et caressant machinalement Dinah et d’une voix toujours plus assoupie, remarque que ce serait vraiment agréable si elles pouvaient passer de l’autre côté... Remarquant que la jeune fille a fermé les yeux et sommeille, Miss Simpson se lève, replie son crochet, ramassent quelques petits objets et quitte le salon. Au bruit de la porte du salon qui se referme, Alice rouvre les yeux et sourit, puis regarde le miroir, se lève, pousse le fauteuil jusqu’au manteau de la cheminée. Grimpe sur le fauteuil, escalade le manteau, et se retrouvant debout en équilibre face à son reflet, déclare qu’elle peut tout voir du salon du miroir de là où elle se trouve, tout sauf un tout petit morceau, juste derrière l’âtre.
Et de demander à Dinah si la chatte pense que si elle poussait très fort et regardait droit vers le bas... Alice s’étonne : le verre ne résiste plus. Elle enjambe et traverse son reflet, et se retrouve de l’autre côté, debout sur le manteau de la cheminée du salon du miroir ! Très fière d’elle, Alice regarde autour et déclare qu’elle savait que cette pièce ne serait pas différente de son salon à elle – puis regardant vers le bas à droite, elle constate qu’elle aurait cependant souhaité que le fauteuil du miroir se soit déplacé comme elle l’avait déplacé chez elle. Remarquant qu’il ne semble pas y avoir d’autres moyens, Alice attrape les pans de ses jupons et saute du manteau... pour atterrir aussi légère qu’une plume sur le tapis – et de déclarer émerveillée, : si seulement elle pouvait tomber comme ça tout le temps !
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